Montpellier : le naufrage total vire au psychodrame

Bon dernier de Ligue 1 et quasiment condamné à la Ligue 2, Montpellier a encore perdu face à Angers (0-2) dimanche. Une nouvelle défaite qui a provoqué une sortie très acerbe du président héraultais Laurent Nicollin et un malaise avec les joueurs.

Laurent Nicollin a été cash sur ses joueurs.

15 points en 29 journées, 21 buts marqués pour 66 encaissés, une série en cours de 10 défaites consécutives... Montpellier, 18e au classement de la Ligue 1, coule et se dirige vers une relégation inéluctable en Ligue 2.

Encore dimanche, le club héraultais a chuté sur la pelouse d'Angers (0-2). Moment choisi par le président du MHSC Laurent Nicollin pour vider son sac !

Nicollin démonte les joueurs !

Au micro de DAZN, le patron héraultais a profité d'une question, sur une éventuelle promesse de la part de certains joueurs de rester pour aider le club en L2, pour régler ses comptes. «On n'est pas là pour dire, la parole, pas la parole. Vous savez la parole d'un footballeur, on ne va pas aller la chercher trop loin, surtout avec la saison qu'on a faite», a répondu, sur un ton sec, Nicollin, avant de manier l'ironie.

«Une histoire forte partagée ? Ils sont irréprochables depuis le début de saison, ils sont exceptionnels, ils portent haut les couleurs de la Paillade. Un moment donné, on a fini de rigoler. Il y a des gens dont leur histoire est finie au club quoi qu'il arrive. On va repartir sur des bases saines avec des gens sains, des gens qui veulent se battre pour leur club et pas des gens qui sont juste là pour leur gueule. A qui je pense ? Je n'ai pas à vous le dire. J'ai parlé, j'ai parlé. Les gens qui sont concernés comprendront eux», a-t-il terminé.

Ferri, un malaise palpable...

Sans surprise, cette sortie de Nicollin n'a pas apaisé un vestiaire déjà sous tension. Sous contrat jusqu'en juin 2026 et potentiellement visé par ce discours, le milieu montpelliérain Jordan Ferri n'a pas caché son agacement. «Le président vient de dire ça ? OK. Moi, je n'ai rien à dire de plus. Il peut avoir son avis, je pense qu'il est touché de la situation de son club, peut-être qu'il pense à tort que certains s'en foutent, en tout cas aujourd'hui on a montré que ce n'était pas le cas. (...) Après si notre président dit ça, je n'ai pas grand-chose à rajouter, je n'ai même pas envie de parler plus que ça», a écourté Ferri, sur DAZN, avant de filer. Les 5 derniers matchs du MHSC en L1 risque de ressembler à un enfer...

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