Equipe de France (JO) : 1984 veut des Little Brothers
40 ans après, les Bleus vainqueurs à Los Angeles en 1984 souhaitent, tous, ne plus être les seuls Français à avoir gagné le tournoi de foot des Jeux Olympiques. Cela tombe bien, la génération Paris 2024 touche au but.

En 1948, George Orwell écrivait 1984, un roman de science-fiction dans lequel Big Brother surveille les moindres faits et gestes d'un monde où la liberté d'expression a disparu.
1984, c'est aussi l'année du seul podium, et de facto du seul titre olympique glané par l'équipe de France de foot dans son histoire, en 25 éditions des JO. 40 ans après, la génération dorée veut des petits frères de sacre.
Le trio offensif impressionne 1984
1984 ne rêve que d'une chose : pouvoir partager le titre olympique avec la bande de 2024 qui la séduit. Daniel Xuereb, attaquant phare des médaillés d'or aux Etats-Unis, loue d'ailleurs la qualité du secteur offensif français. «Michael Olise m'avait tapé dans l'oeil en préparation. Il me fait penser à Barcola en plus axial, il est précis et joue vers l'avant. Mateta est présent dans la surface, toujours face au but, alors que Lacazette joue plus en pivot. Et Manu Koné est un super ratisseur et pourvoyeur de ballons», analyse superficiellement Monsieur Xu pour le journal L'Equipe.
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Guy Lacombe, autre attaquant sacré en Californie, sort du lot les mêmes atouts. «Lacazette, Olise… Il y a Mateta, aussi, qui jouait justement à Crystal Palace avec Olise. La complémentarité entre les deux fait du bien, et c'est certainement quelque chose que Thierry Henry avait coché», estime l'Occitan pour Foot Mercato. «Je pense qu'on est tous d'accord pour dire que si Olise a été acheté aussi cher par le Bayern Munich, c'est pour une bonne raison. Le tournoi le confirme, c'est le joueur différent, qui apporte un plus, que ce soit dans la passe décisive ou le but. Lacazette est excellent aussi, il a été décisif contre les Etats-Unis, et on voit bien que c'est le leader qui fédère», poursuit l'ancien buteur de Lens.
Les anciens vantent le groupe
Un leader fédérateur sur le terrain, certes, et même s'il fait l'unanimité en dehors, le Lyonnais n'a visiblement pas besoin de jouer au père Fouettard. Comme le soulignaient également le sélectionneur Thierry Henry et le «Général» lui-même, jeudi en conférence de presse, la génération 1984 n'a pas manqué de faire l'éloge d'un groupe soudé. «On les sent unis, bien préparés, ils ont la maîtrise du jeu, ils sont réguliers, ils ne prennent pas de but, ils n'ont jamais surjoué en cinq matchs. Le banc de touche est costaud et on a des individualités fortes», s'est réjoui l'ancien milieu Dominique Bijotat pour le quotidien sportif.
Un groupe emballant, plus que les Bleus de l'Euro 2024 en tout cas, auquel beaucoup se sont attachés. Lacombe reprend : «40 ans après nous, il faut que ces Bleus prennent le relais. Puis cette équipe est sympathique, attachante, elle donne beaucoup de joie aux Français, c'est rafraîchissant après l'Euro de cet été». Loin de nous l'envie de vous remettre un tube dans la tête mais : 40 ans après, ne serait-ce pas le moment ?
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