OM-OL : la mollesse de la LFP, son silence... La réponse cash de Labrune
Silencieux depuis les incidents en marge du match de Ligue 1 entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais dimanche, le président de la Ligue de Football Professionnel Vincent Labrune a pris la parole pour réaliser une mise au point. Le patron de l'instance française n'a pas apprécié les critiques…
Ce jeudi, la Commission des Compétitions de la Ligue de Football Professionnel a pris la décision de faire jouer le match de Ligue 1 entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais, annulé dimanche après le caillassage du bus lyonnais à l'arrivée au Vélodrome, le 6 décembre prochain (voir article ici).
Dans la foulée de cette annonce, le président de la LFP Vincent Labrune a pris le temps de se présenter devant les médias.
La LFP critiquée, Labrune s'agace !
Depuis dimanche, l'instance française a été pointée du doigt pour une communication jugée trop «molle» face à la gravité des évènements. Une critique qui n'a pas été appréciée par Labrune. «Je ne peux pas laisser dire des choses pareilles. Autant, je peux reconnaître que le premier communiqué de dimanche soir était un peu trop factuel et laconique. Autant, à l'inverse, le directeur général Arnaud Rouger a fait une condamnation ferme et une mise au point très claire autour de ces évènements dramatiques dès le lendemain», a souligné le patron de la LFP.
«J'ai, de mon côté, assuré Fabio Grosso de mon soutien et de celui de la Ligue dans son ensemble. Les actes dont il a été victime sont gravissimes et intolérables, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que leurs auteurs soient poursuivis et condamnés. C'est d'ailleurs pour cela que nous étions les premiers à déposer plainte», a-t-il rappelé.
Labrune répond sur son silence
Le président de la LFP a été directement ciblé par de nombreux détracteurs en raison de son silence depuis les incidents. Un faux débat pour l'ex-dirigeant de l'OM. «Quand le directeur général de la LFP s'exprime, c'est la LFP qui s'exprime dans son ensemble. Que les choses soient très claires là-dessus. Cela a toujours été le cas depuis trois ans», a-t-il insisté.
«Pour ma part, il est absolument évident que je condamne avec la plus grande fermeté tous ces actes extrêmement violents qui font du tort à notre sport, et ce d'autant plus que nous avons érigé la lutte contre la violence dans nos stades comme une priorité depuis le début de mon mandat. (…) Nous n'avons donc pas attendu les événements de ce week-end pour agir et nous mobiliser sur ces sujets-là. La sécurité est l'affaire de tous. Condamner, cela va de soi et c'est une évidence. Agir, c'est mieux et c'est ce que nous faisons», a terminé Labrune. En attendant donc des décisions concrètes fortes de la part de la LFP.
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