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Wenger, Guardiola, Blanc, Deschamps... L'avis très tranché de Nasri sur ses entraîneurs

Par Youcef Touaitia - Actu Générale, Mise en ligne: le 11/04/2023 à 17h03
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Réputé pour ses prises de parole sans filtre, Samir Nasri s'est longuement entretenu avec le streamer Zack Nani. L'occasion pour l'ancien joueur de l'Olympique de Marseille d'évoquer les nombreux entraîneurs rencontrés durant sa carrière.

Wenger, Guardiola, Blanc, Deschamps... L'avis très tranché de Nasri sur ses entraîneurs
Samir Nasri a évoqué ses ex-coachs.

Samir Nasri a-t-il réalisé une carrière à la hauteur de son immense talent ? Meilleur joueur formé à l'Olympique de Marseille ces dernières années, l'homme de 35 ans a connu beaucoup de hauts et de bas dans sa vie de footballeur professionnel.

Retiré des terrains depuis septembre 2021, il a décidé devenir consultant pour Canal+, pour qui ses prises de parole sont remarquées. Une expertise prolongée chez le streamer Zack Nani, avec lequel il vient de réaliser un entretien fleuve pour évoquer notamment ses entraîneurs.

Wenger a marqué Nasri

Parmi ceux qu'il tient en haute estime, Arsène Wenger, qu'il a connu à Arsenal. «C'est un top. Un top mec. Sa connaissance du football est extraordinaire. Il connaît énormément son sujet. J'avais une relation très proche avec lui. Il venait le matin, te disait bonjour, et avec certains joueurs, il s'asseyait pour discuter de football. J'en faisais partie. 'Tu vas bien ? A la maison, tout va bien ? T'as vu le match hier ? T'en as pensé quoi ?' Il te demande ton avis, il partage avec toi. Après les matchs, victoire ou défaite, il venait me voir pour me demander ce que j'en pensais» , s'est souvenu le Marseillais, qui a énormément appris avec l'Alsacien.

«Sa manière de jouer ? Quand t'es un joueur de foot, travaille tes points forts. Il s'en fout de tes points faibles. Il veut que tes points forts, ils soient encore plus forts. Pour lui, si on joue notre football, on doit s'imposer. On doit imposer notre football à l'adversaire, on ne doit pas s'adapter. Ça marchait plutôt bien. Avec des joueurs plus expérimentés, on aurait pu finir champion d'Angleterre» , a poursuivi le double vainqueur de la Premier League. «Il travaille beaucoup les bases. Ses entraînements, je kiffais. C'était un changement par rapport à Marseille.»

Guardiola ? «Un crack arrogant»

Autre manager apprécié de Nasri, Pep Guardiola, qu'il a croisé à Manchester City. «Dans la presse, tu vas le voir, il va toujours être humble. En tête-à-tête, il te fait comprendre : 'C'est moi le patron, le roi des coachs'. En tête-à-tête, il est arrogant. Il m'a dit : 'Tu vas te barrer ? Si tu restes ici, tout le monde parlera du City de Guardiola, comment il joue'. Il avait raison» , a admis le Sudiste. «J'ai travaillé avec les plus grands. Lui, dès la première séance, tu comprends qu'il est différent des autres. On s'est tous regardé, on a tous dit : 'Ah d'accord'. Il te montre tout ce qu'il faut faire, comment l'exécuter. Au bout d'une semaine, on faisait des trucs inimaginables.»

Pour Nasri, le Catalan est unique en son genre. «Ce mec-là, sa façon de travailler, ses entraînements d'une heure et quart maximum, il y a tellement d'intensité qu'entre les exercices, lorsque tu vas boire de l'eau, tu ne marches pas, tu trottines. C'est un entraîneur... c'est un crack» , a insisté l'ex-Citizen. «Moi, je ne suis pas resté, mais il m'a dit un jour : 'Hey, tu crois qu'à Ronaldinho, Eto'o, Deco, Ibrahimovic, je leur ai fait une réunion pour qu'ils restent ? Je les ai virés ! Si je te fais une réunion, tu dois rester'. C'est peut-être la seule fois de ma carrière où je me suis dit 'merde, j'aurais dû rester'. Mais non, parce que ça m'a permis de rencontrer Sampaoli.»

L'hommage à Blanc

En équipe de France, Nasri a apprécié de travailler sous les ordres de Laurent Blanc, trop peu respecté à son goût. «Avec Laurent Blanc, j'avais une vraie relation. C'est un entraîneur que j'aime beaucoup. C'est un vrai mec. S'il te dit 'A c'est A, B c'est B, C c'est C', il ne veut pas que ça sorte de la presse et en parle entre quatre yeux. C'est un bon coach. Il faisait bien jouer l'équipe. Les gens ne se rendent pas compte à quel niveau il a récupéré l'équipe de France. C'était quelqu'un qui t'attrapait et qui te disait les choses» , s'est souvenu le vainqueur de l'Euro U17 en 2004 avec les Bleuets.

«On ne se rend pas compte du boulot réalisé par Laurent Blanc» , a rajouté le principal intéressé, qui a salué le courage de son ancien sélectionneur. «De toute façon, c'est toujours ça avec lui. Le pauvre, il n'est pas estimé à sa juste valeur. Le PSG sous Laurent Blanc, c'était la meilleure version du PSG. L'équipe de France, ça jouait bien. Il a posé des vraies bases. C'est un homme. Un vrai homme. Il a eu des pressions politiques pour ne pas retenir des joueurs qui étaient à Knysna, mais il a toujours assumé ses choix» , a soufflé Nasri, qui n'a clairement pas le même avis positif sur Didier Deschamps.

Deschamps, un mauvais souvenir

«Il m'a niqué mon rêve. Mon truc, c'était de jouer une Coupe du monde, au Brésil en plus, le pays du foot. J'avais fait une saison de fou furieux, je me disais que j'allais aller au Brésil et que j'allais plier la Coupe du monde. J'y ai quand même cru. On venait d'être champion, j'avais marqué en finale (de la League Cup, ndlr) : il va me prendre. C'est la Coupe du monde, un Graal, le summum. Je voulais la jouer. Quand tu vois les joueurs qui y vont, là, j'ai pété les plombs. Quand j'ai vu les mecs qui y sont allés à ma place, je me suis dit : lui, il se fout vraiment de ma gueule» , a ruminé le joueur passé par Anderlecht.

«Je l'ai croisé à Dubaï, il n'y a pas très longtemps au restaurant. Il me regardait, puis détournait le regard. Je me suis levé, je suis passé devant sa table mais je n'allais pas lui dire : 'Salut, tu ne m'as pas pris'. Pendant deux ans, j'ai eu la haine parce que ce n'était pas justifié de ne pas la jouer. Après, c'était fini. Je ne lui souhaite pas du mal, il a fait des choix. Demain, si je veux être entraîneur, ce truc-là va peut-être m'arriver. Je lui souhaite tout le bonheur du monde, je m'en fous. Juste, ce n'est pas mon ami et je ne vais pas lui dire bonjour parce que je ne l'apprécie pas en tant que personne» , a terminé Nasri. Un discours offensif qui détonne.

Que pensez-vous des propos de Samir Nasri sur ses ex-entraîneurs ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …







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