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Ligue 1 : les tops et flops à la mi-saison !

Par Youcef Touaitia - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 22/01/2023 à 15h06
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Au terme de la première partie de saison en Ligue 1, l'heure est aux premiers bilans. Jeu, lutte pour le podium, arbitrage, valse des entraîneurs, Maxifoot vous propose ses tops et flops à mi-parcours pour l'exercice 2022-2023.

Ligue 1 : les tops et flops à la mi-saison !
Igor Tudor réalise un superbe parcours avec l'OM.

La première partie de la saison 2022-2023 en Ligue 1 a été riche en émotions... et en enseignements. Alors que certaines équipes luttent ce week-end en Coupe de France, d'autres préparent la seconde moitié de l'exercice en championnat.

Maxifoot vous propose un bilan des premiers mois de compétition avec la participation de Romain Rigaux, Damien Da Silva, Éric Bethsy, Romain Lantheaume, Gilles Campos et Alexis Goudlijian.

LES TOPS

1. Des coachs joueurs. «L'essentiel, c'est le trois points» , «seule la victoire compte» , «il faut penser à défendre avant d'attaquer» ... Ces phrases prononcées durant des années ont façonné une, voire plusieurs générations, d'entraîneurs en France. Cette mentalité existe toujours, mais elle semble beaucoup moins imprégnée chez les principaux coachs actuels de Ligue 1. Le maître mot pour bon nombre d'entre eux ? Le jeu.

Lens, Marseille, Rennes, Lille, Lorient, Clermont, Reims, Toulouse, pour ne citer que ces équipes, proposent un football agréable à voir. Lorsqu'on écoute Franck Haise, Igor Tudor, Bruno Genesio, Paulo Fonseca, Régis Le Bris, Pascal Gastien, Will Still et Philippe Montanier, parler football, c'est souvent pour entendre... parler football. Plan de jeu, organisation, envie de proposer du spectacle, les discours ont évolué, et dans le bon sens.

2. Le suspense en tête du classement. Qui terminera champion de France ? Il y a quelques années, et même au début de la saison actuelle, répondre le Paris Saint-Germain coulait de source. A mi-parcours, qui oserait mettre ses économies sur un sacre du club de la capitale ? S'ils ont déjà perdu pied à deux reprises (2017 contre Monaco, 2021 contre Lille), les Parisiens font face à de gros clients aujourd'hui avec Lens et l'Olympique de Marseille, qui rêvent secrètement (mais pas tant que ça) de renverser la table.

En plus de la lutte pour le titre et le podium, celle pour les places européennes nous tient également en haleine. Si les trois équipes de tête sont parties comme des fusées, celles qui suivent n'ont pas dit leur dernier mot. Monaco a souvent brillé sur le finish, Rennes et Lille peuvent à tout moment enchaîner de longues séries pour mettre un peu plus la pression. De nombreuses batailles qui valent vraiment le coup de suivre le championnat de France.

3. Les bonnes idées du mercato. La fuite des talents est un problème que les clubs français n'ont toujours pas su résoudre et qui ne se résoudra probablement pas de sitôt. Malgré tout, cela ne doit pas les empêcher de bien travailler pour révéler des futures graines de stars. A ce petit jeu, plusieurs écuries, grâce à diverses méthodes comme l'analyse des data, en vogue depuis plusieurs années, ont réussi leur coup grâce à un recrutement malin.

Lois Openda (Lens), Chancel Mbemba, Nuno Tavares (Marseille), Breel Embolo (Monaco), Arthur Theate (Rennes), Yvon Mvogo, Montassar Talbi, Gédéon Kalulu (Lorient), Ismaily (Lille), Emmanuel Agbadou, Junya Ito, Folarin Balogun (Reims), Komnen Andric (Clermont), Zakaria Aboukhlal (Toulouse), Mostafa Mohamed (Nantes), Wilson Odobert (Troyes), tous ont découvert le championnat avec de la réussite. Et ce n'est pas terminé.

4. Lens ! Encore en Ligue 2, il y a trois ans, Lens fait désormais partie des meilleures équipes de Ligue 1, au point d'être, à mi-saison, un prétendant sérieux pour le titre. Parfaitement géré par Joseph Oughourlian, qui n'a pas hésité une seule seconde à mettre de l'argent de sa poche pour éponger les dettes, le club artésien récolte les fruits de son excellente administration avec le meilleur demi-parcours de l'histoire du championnat pour un deuxième (44 points).

Le secret ? La confiance. Franck Haise a été promu manager général, à l'image de ce qui se fait en Angleterre. Les cadres sont prolongés tour à tour. La joie, la bonne humeur mais surtout du jeu et des résultats. En 10 matchs à Bollaert, Lens a réalisé un carton plein avec 30 points pris. S'il fallait suivre une équipe autre que celle de son coeur, Lens serait probablement la plus choisie par les amoureux du ballon rond et de la Ligue 1.

5. Des buts, beaucoup de buts. La Ligue 1 a souvent été qualifiée de «championnat mineur parmi les championnats majeurs» . Reste que pour le spectacle, les équipes françaises n'ont rien à envier à leurs homologues européennes. A mi-parcours, on a déjà eu droit à 558 buts dont 475 dans le jeu (85,12%). En termes de buts/match (2,94), seule la Bundesliga (3,02) fait mieux alors que la Premier League (2,78), la Serie A (2,59) et la Liga (2,44) sont à la traîne.

Depuis le début de la saison, les journées ont été assez homogènes. La 8e journée a été la moins prolifique (22). Sur les quarante dernières années, il n'y a jamais eu d'exercices avec un plus faible total aussi élevé. La 3e journée a elle été la plus animée (38), soit autant que les 31e journée de la saison 2021-2022 et 34e journée de la saison 2020-2021. Seule la 38e journée de la saison 2007-2008 (43) fait mieux. Cela promet pour la suite !

LES FLOPS

1. Lyon... Mais qu'est devenu l'Olympique Lyonnais ? Deuxième club de France par le budget, Lyon est méconnaissable cette saison. Encore plus que les autres. Et pourtant, toutes les conditions étaient réunies pour performer : retour d'anciens toujours dans la fleur de l'âge (Tolisso, Lacazette), recrutement d'un champion du monde (Tagliafico), effectif dense avec un savant mélange d'expérience et de jeunesse. Le matériel à disposition de Peter Bosz puis de Laurent Blanc est bon.

Avec une pauvre 9e place et seulement 25 points glanés en 19 journées, les Gones ont jusqu'ici rendu une copie médiocre avec plus défaites (8) et que de victoires (7). Le plus inquiétant ? Les progrès depuis le changement d'entraîneur ne sont pas du tout visibles. Comme si le problème était ailleurs. Un parcours indigne d'un club de ce standing qui a grillé sa seule cartouche, celle de ne pas avoir à disputer la Coupe d'Europe en milieu de semaine...

2. Les présidents en panique. Quelle mouche a piqué les présidents de Ligue 1 ces derniers mois ? Peter Bosz (Lyon), Jean-Marc Furlan (Auxerre), Michel Der Zakarian (Brest), Oscar Garcia (Reims), Olivier Dall'Oglio (Montpellier), Bruno Irles (Troyes), Gérald Baticle (Angers), Julien Stéphan (Strasbourg) et Lucien Favre (Nice) ont tous été victimes des choix de leurs supérieurs hiérarchiques en ne terminant même pas la phase aller du championnat.

A mi-parcours, c'est bien évidemment un triste record dans l'histoire de l'élite. C'est à peine moins qu'en 2004-2005 (11) et 2015-2016 (10) sur la totalité d'une saison. Un vent de panique qui pourrait s'expliquer par la coupure prématurée liée à la Coupe du monde servant d'excuses à certains présidents. Mais aussi et surtout aux quatre relégations attendues en fin d'exercice qui ne devraient pas épargner d'autres managers dans les semaines à venir...

3. Les arbitres n'ont pas rigolé. Les présidents n'ont pas été les seuls à dégainer à la vitesse de la lumière. Non, les arbitres ont fait encore plus fort. A la mi-saison, 65 cartons rouges ont été déjà sortis, dont 11 pour la seule 3e journée, la plus agitée depuis trente ans. Toutes les équipes y ont eu droit. Lorient, Brest, Lens et Lille ont été les plus sages (1) alors que Reims (8) a eu beaucoup moins de chance avec les hommes en noir. Depuis la reprise, seules 8 expulsions (en quatre journées) ont été prononcées.

Le plus fou ? C'est que les arbitres de Ligue 1 n'ont pas été les plus sévères. En Liga, 72 cartons rouges ont été distribués alors que certaines équipes ont disputé seulement 16 matchs ! Ceux de Serie A (32) et de Bundesliga (23) ont été beaucoup plus calmes tandis que ceux de Premier League (15) ont respecté la tradition en sifflant très peu. Un axe de travail à améliorer sérieusement, quoi qu'il arrive.

4. Le projet INEOS. Trois ans et demi. Cela fait trois ans et demi que Nice a été racheté par INEOS. Les résultats ? Inexistants, ou presque. Sixième en 2019-2020, neuvième en 2020-2021, cinquième en 2021-2022, le Gym pointe à une décevante 10e position à mi-parcours. Vu le rythme infernal imposé par les équipes de tête, on a du mal à croire que les Aiglons seront capables de prendre leur envol dans les semaines et mois à venir.

Pourtant, ce ne sont pas les investissements qui manquent. Malgré 70 M€ payés pour Sofiane Diop, Gaëtan Laborde, Mattia Viti, Alexis Beka Beka, Rares Ilie, Marcin Bulka et Kasper Schmeichel, cela ne prend toujours pas. Certes, l'OGCN s'est facilement qualifié pour les 8es de finale de la C4, mais cela reste insuffisant. Il faudra d'ailleurs suivre de près le dossier de rachat de Manchester United par la société anglaise, qui pourrait avoir des conséquences sur le projet niçois...

5. L'apathie d'Angers. Si la lutte pour le titre va être intense jusqu'au bout, peu d'équipes se battront pour la dernière place, qui semble promise à Angers. Alors que le président Saïd Chabane a des ennuis personnels, on se demande encore comment le SCO a pu céder tous ses cadres à l'intersaison : Romain Thomas, Ismaël Traoré, Vincent Manceau, Thomas Mangani, Stéphane Bahoken, Mathias Pereira Lage, Anthony Mandréa, Camisir Ninga, tous sont partis librement, tandis que Mohamed-Ali Cho, Angelo Fulgini et Jimmy Cabot ont été vendus pour une bouchée de pain.

Conséquence, le club d'Anjou se retrouve avec le bonnet d'âne à mi-parcours avec seulement 8 points au compteur, soit 7 de moins que Strasbourg, première équipe non-relégable. En Europe, il n'y a que la Cremonese (7) et Elche (5) qui font pire. A moins d'un réveil improbable, on voit mal comment le SCO pourra se relever alors que les dirigeants cherchent avant tout à limiter la casse en préparant certaines ventes, dont celle d'Azzedine Ounahi. Un sentiment de résignation qui pourrait être fatal.

Les tops et flops qui ont fait parler :

TOPS :

- La couverture de Prime Vidéo
- Des tribunes (enfin) apaisées
- La surprise Lorient
- La série d'invincibilité de Reims

FLOPS :

- Le cas Houssem Aouar
- La descente aux enfers de Benoît Costil
- La demi-saison ratée de Strasbourg
- L'instabilité de Montpellier

Que retenez-vous de cette première partie de saison en Ligue 1 ? Quels sont vos tops et vos flops ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» ...







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