OM : Sanchez, première convaincante au Vélodrome
Pour sa première titularisation avec l'Olympique de Marseille face à Nantes (2-1) samedi en Ligue 1, Alexis Sanchez a montré qu'il était «au-dessus». À l'image d'un Dimitri Payet, le Chilien possède ce génie pour faire basculer un match.
Après les premières promesses, la confirmation. Entré en jeu face à Brest (1-1) la semaine passée, dans une rencontre où l'Olympique de Marseille a souffert, Alexis Sanchez (33 ans) attendait avec impatience son baptême du feu dans la bouillante ambiance du Stade Vélodrome.
C'est désormais chose faite après la victoire des hommes d'Igor Tudor face à Nantes (2-1) ce samedi, dans le cadre de la 3e journée de Ligue 1. Titularisé en pointe, le Chilien a fait plus que son boulot.
Il aurait dû obtenir un penalty
Vous avez bien lu, c'est bien en tant que remplaçant d'Arkadiusz Milik que l'ancien de l'Inter Milan a démarré la rencontre, lui qui était plutôt habitué à jouer comme second attaquant ou milieu offensif en Italie. De quoi lui poser un souci ? Bien sûr que non. Dès ses premiers ballons, Sanchez a rappelé qu'il était «au-dessus» : déplacements et appels tranchants, contrôles orientés parfaits, peu de ballons perdus (trois, ndlr) et surtout cette intelligence de jeu dont les grands joueurs ne se séparent jamais.
Il faut dire que «El Niño Maravilla» a vite donné le ton avec un premier corner astucieux qui aurait pu se transformer en passe décisive pour Jordan Veretout, sans oublier ce penalty qu'il aurait non pas pu, mais cette fois dû obtenir pour la grosse semelle d'Andrei Girotto sur sa cheville. Les supporters ont également apprécié sa relation naissante et déjà prometteuse avec Jonathan Clauss sur le côté droit : le Chilien en milieu offensif et le Français en piston, le côté droit marseillais pourrait faire mal.
Payet et Sanchez, la promesse de Tudor
Car oui, Sanchez n'a sans doute pas vocation à rester en pointe. Il a prouvé qu'il pouvait faire le job, et même plutôt bien, mais un tel créateur se doit de jouer face au jeu. Ou alors il doit être bien mieux entouré, comme l'a rappelé Antoine Kombouaré. Contre Nantes, un Dimitri Payet aurait sans doute mieux géré qu'un Mattéo Guendouzi les situations chaudes sur lesquelles l'ex-Mancunien aurait pu inscrire son premier but ou délivrer sa première passe décisive avec l'OM. Finalement, le Sud-Américain, noté 6,5/10 par la rédaction de Maxifoot (voir Débrief et Notes ici), a rejoint le banc avant que le match s'emballe, et que le Réunionnais entre en jeu.
«Alexis Sanchez est un grand joueur, et il sera très attendu cette saison. Après, s'il a autour de lui d'autres attaquants, ce sera sans doute plus facile pour lui, a déclaré le technicien canari en conférence de presse après la défaite de son équipe. Vous avez compris le message !» Reçu cinq sur cinq par son collègue croate, à priori, lequel a tenu à faire une promesse aux supporters : «Vous verrez jouer Payet et Sanchez ensemble». Le peuple marseillais ne demande sans doute rien de plus.
D'après vous, à quel poste Alexis Sanchez doit-il être aligné dans le système en 3-4-2-1 d'Igor Tudor ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…
