OM : comment Mandanda gère son statut de n°2
En conférence de presse ce mercredi, Steve Mandanda a évoqué son statut de doublure à l'Olympique de Marseille. Avec sérénité et professionnalisme.
Steve Mandanda traverse une saison particulière. A 37 ans, le gardien de l'Olympique de Marseille découvre un nouveau statut : celui de doublure de Pau Lopez.
Recruté l'été dernier en provenance de l'AS Rome, l'Espagnol s'est immédiatement imposé comme n°1 dans l'esprit de Jorge Sampaoli. Au grand dam du «Fenomeno», qui était habitué au statut de titulaire indiscutable depuis ses débuts à l'OM en 2007.
1 170 minutes cette saison
Mandanda joue très peu cette saison (13 matchs toutes compétitions). Titulaire lors des trois premières journées de Ligue 1, le Tricolore n'a disputé ensuite que huit rencontres entre septembre et mars, principalement en Coupe d'Europe, où Jorge Sampaoli a finalement décidé d'en faire un titulaire depuis que l'OM a été reversé en Ligue Europa Conférence.
Jeudi, le natif de Kinshasa gardera la cage marseillaise sur la pelouse du PAOK Salonique en quarts de finale retour de la C4. Comme il l'avait fait à l'aller (2-1), il y a une semaine, puis dimanche face à Montpellier (2-0) en championnat. Sampaoli avait souhaité le faire enchaîner pour le préparer au mieux à ce déplacement en Grèce, où il jouera un troisième match d'affilée pour la première fois depuis le mois d'août.
Mandanda évoque son statut de n°2
Le portier olympien était d'ailleurs présent en conférence de presse ce mercredi. Interrogé sur son statut, il a évoqué cette situation inédite. «Je l'ai géré tranquillement, sereinement. Il y a des moments plus simples à vivre que d'autres mais le plus important reste l'équipe. C'est ce que j'essaie de montrer et d'apporter au groupe» , a expliqué Mandanda, exemplaire de professionnalisme une fois de plus.
Quant au fait d'enchaîner un troisième match en une semaine, le champion du monde assure que ce n'est pas un problème. «Je l'ai fait pendant pas mal d'années, je crois» , a-t-il glissé, avec le sourire. Avant d'enchaîner : «C'est toujours un plaisir d'être sur le terrain et d'enchaîner. Je prends ce qu'on me donne avec énormément de plaisir.» Il aura l'occasion de prolonger le plaisir en cas de qualification en demi-finale.
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