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Droits TV : Quillot explique enfin le fiasco Mediapro

Par Romain Lantheaume - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 22/07/2021 à 15h58
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En poste lorsque la LFP a choisi Mediapro comme diffuseur du championnat de France en 2018, l'ex-directeur général exécutif de l'instance, Didier Quillot, a plaidé responsable mais pas coupable ce jeudi à l'Assemblée Nationale.

Droits TV : Quillot explique enfin le fiasco Mediapro
Quillot a été directeur général exécutif de la LFP de 2016 à 2020.

Devenu diffuseur principal du championnat de France à l'été 2020 mais très vite en défaut de paiement, Mediapro a rendu ses droits TV en décembre dernier et mis la clé sous la porte, plongeant le football français dans une crise sans précédent.

Suite à ce fiasco, la responsabilité de Didier Quillot, directeur général exécutif de la LFP au moment où le contrat sur les droits TV a été signé en 2018, a très vite été pointée du doigt.

Quillot réfute toute négligence

Présent ce jeudi à l'Assemblée Nationale pour apporter son éclairage dans ce dossier, le dirigeant a plaidé responsable (c'est pourquoi il avait rendu son bonus de 500 000 euros perçu au moment de la signature du contrat), mais pas coupable. L'homme de 62 ans se défend d'avoir commis toute négligence au moment de l'attribution des droits au groupe sino-espagnol.

«Il n'y a pas eu de dysfonctionnements opérationnels dans cet appel d'offres. (…) Concernant la solvabilité, je le répète, à cette époque Mediapro c'est deux milliards de chiffre d'affaires et 220 millions de résultats. C'est très comparable à TF1 ou Canal +. Il y a deux actionnaires dont la capitalisation boursière est de dix milliards d'euros» , a martelé le dirigeant devant les membres de la mission d'informations sur les droits de diffusion audiovisuelle des manifestations sportives. Avec le recul, Quillot admet tout de même qu'il a un regret, celui de ne pas avoir demandé des garanties bancaires suffisantes.

Le regret du dirigeant

«Est-ce qu'il y a eu, de la part du comité de pilotage, une erreur de ne pas demander une garantie financière ? La réponse est bien évidemment oui. La LFP n'a jamais demandé de garantie depuis 25 ans, c'est ce qui a toujours été fait précédemment» , s'est défendu le dirigeant. «Aurait-il fallu demander plus ? Certainement et ma recommandation serait de faire une demande d'acompte. Il y a très peu de Ligues qui demandent des acomptes. Mais à l'évidence il faudrait le faire. (…) On aurait pu demander un acompte, qui nous aurait offert de la liquidité plus vite, de 10 ou 20% par exemple. En 2018, il aurait sans doute été payé. Mediapro était en bonne santé financière.» Cette somme aurait permis de limiter la casse pour les clubs professionnels français, fortement impactés par le défaut de paiement de l'ex-diffuseur. Mais, pour Quillot, le modèle économique de Mediapro «aurait pu fonctionner sans des effets conjoncturels» qu'il a ensuite exposés.

Pour Quillot, ça aurait pu marcher…

«Tout le monde pensait qu'il y aurait une ou deux années de déficit et, qu'au bout de la 3e ou 4e année, on serait à l'équilibre. Mais on se dit qu'avec l'actionnaire fort, cette situation peut être assumée», a-t-il admis. Problème : «La valeur objective du produit, avec des matchs à huis clos, n'est plus la même. Le spectacle n'est plus le même. Il y a objectivement moins de gens intéressés par la possibilité de voir des matchs à huis clos. Il y aussi une loi en Chine votée en 2019 qui interdit les investissements dans le sport en Europe. Il y a aussi le piratage, fléau sur lequel l'Assemblée Nationale travaille, mais qui est une activité en croissance malheureusement. Et enfin, il n'y a pas d'accord de distribution avec Canal +, donc le business plan était impossible à atteindre. L'opérateur n'était donc pas en position de réussir.»

Des excuses plus ou moins valables, le piratage n'ayant par exemple pas frappé uniquement Mediapro… Le dirigeant aurait d'ailleurs pu rappeler qu'en fixant un prix d'abonnement très dissuasif (25 euros par mois), l'ex-diffuseur s'est également tiré une balle dans le pied qui l'a complètement plombé dans son objectif des trois millions d'abonnés (il n'en comptait que 600 000 en octobre 2020). Un point sur lequel Quillot, qui était en poste jusqu'en septembre 2020, et la LFP auraient pu tenter d'influer lorsqu'ils se sont rendus compte que le business plan du nouveau venu était voué à l'échec…

Que pensez-vous des explications de Quillot ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …







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