Quatre Italiens et quatre Français trustent les places finales de l'Equipe type du Mondial 2006, mais d'autres joueurs se sont également illustrés. Découvrez l'Equipe type de la Coupe du monde choisie par Maxifoot !

L'Équipe type de la Coupe du monde :

Remplaçants :

12. Roberto Ayala (33 ans, Argentine – Valence)
13. Torsten Frings (29 ans, Allemagne – Bayern)
14. Maniche (29 ans, Portugal – Chelsea)
15. Luca Toni (29 ans, Italie – Fiorentina)
16. Jens Lehmann (36 ans, Allemagne – Arsenal)

En détails...

Gianluigi Buffon (28 ans, Italie – Juventus)

Le dernier rempart d'une formation hérisson s'est piqué au jeu des hautes performances tout au long de la compétition. Guère inquiété durant les rencontres de poule, il a effectué une démonstration de son talent lors des matches couperets. Il a empêché les Australiens de marquer, puis les Ukrainiens d'égaliser avec quelques parades décisives. Bis repetita lors de la demi-finale contre l'Allemagne et en finale face à la France et la tête de Zidane où il a réalisé l'arrêt du match permettant à l'Italie d'aller jusqu'aux tirs au but…

Gianluca Zambrotta (29 ans, Italie – Juventus)

Sa rigueur défensive, son allant offensif et sa technique ont permis aux Italiens d'être très dangereux dans le couloir où il a opéré. Capable d'évoluer à droite comme à gauche, il a réussi en quart de finale le match parfait contre les Ukrainiens. Un but d'une belle frappe de vingt mètres dès l'entame du match, un sauvetage sur sa ligne avant de délivrer dans la foulée une passe décisive pour Toni et le but du break. A l'image de son équipe, il n'a jamais rien lâché…

Lilian Thuram (34 ans, France – Juventus)

Il a battu le record national de sélections détenu par Desailly lors du Mondial mais il a surtout prouvé qu'il n'était pas à bout de course. Pour preuve, sa montée en puissance au fil des matches avec en apothéose son extraordinaire demi-finale contre les Portugais. Il a gagné près de 90% de ses duels sur les sept matches disputés et, à 34 ans, il a retrouvé sur le terrain une âme de gosse. Ses pleurs suite à la demi-finale et, malheureusement, après la finale en témoignent.

Fabio Cannavaro (32 ans, Italie – Juventus)

Capitaine et chef de la défense italienne, comme son coéquipier Thuram à la Juventus, il s'est pratiquement montré infranchissable. Au sol comme dans les airs, sa vitesse et sa tonicité ont fait loi. Appliqué à la relance, il a sans cesse remis les siens sur la route de la finale, match de sa centième sélection ! Et s'il a souffert face à Henry, il aura tout de même été le meilleur défenseur de la compétition.

Philipp Lahm (22 ans, Allemagne – Bayern Munich)

Il a idéalement lancé la Coupe du monde de la Mannschaft en inscrivant le premier but de la compétition contre le Costa Rica suite à un débordement et un crochet extérieur suivis d'une frappe tendue en pleine lucarne. Son allant offensif, sa vitesse et la précision de ses centres ont provoqué un grand nombre des occasions allemandes lors du premier tour. Sans être aussi décisif, il n'a pas faibli lors des matches à élimination directe même si l'Allemagne a échoué aux portes de la finale. Il a en tout cas démontré qu'il était bien le digne successeur de Lizarazu au Bayern de Münich.

Andrea Pirlo (28 ans, Italie – AC Milan)

Maître à jouer de la Squadra Azzurra, sa technicité, sa relance et ses ouvertures ont sans cesse remis ses coéquipiers dans le sens du jeu et du score avantageux. Très précieux sur les coups de pied arrêtés, il est l'auteur d'un but contre le Ghana suite à une superbe frappe des vingt mètres et d'une passe décisive pour Gilardino contre les Américains. Avec un très bon Pirlo, les Italiens se sont toujours avérés de sérieux prétendants à la victoire finale. Démonstration faite contre la France où il a tiré le corner de l'égalisation et inscrit son tir au but…

Patrick Vieira (30 ans, France – Juventus)

Le «long» a été de plus en plus géant. Libérateur de crispations lors du premier tour contre le Togo avec un but et une passe décisive, il a redoublé de présence et de talent pour en faire de même face à l'Espagne ! Avec un physique retrouvé, il a contenu les offensives brésiliennes et portugaises avec métier et assurance. Toujours en jambes lors du début de match, il s'est malheureusement blessé lors de la finale et n'a pu défendre jusqu'au bout sa magnifique influence au sein des Bleus.

Franck Ribéry (23 ans, France – Marseille)

Il a d'abord profité de l'opération de Malouda pour s'imposer comme titulaire avec l'insouciance de ses dribbles et le culot de sa jeunesse. En confiance, il a accéléré les offensives françaises avec en point d'orgue son premier but tricolore face à l'Espagne. Il a ensuite brillé par ses provocations face au Brésil. Il est devenu le chouchou de toute la France et le partenaire privilégié de Zizou ! Un rêve éveillé qui a bien failli devenir réalité en finale contre l'Italie s'il avait marqué sur un magnifique dernier raid lors de la prolongation…

Maxi Rodriguez (28 ans, Argentine – Espanyol Barcelone)

Il a été sans conteste le joueur offensif le plus régulier de la sélection albi-céleste. Il a inscrit un doublé contre la Serbie-Monténégro lors du premier tour avant de marquer le plus beau but du Mondial lors de la prolongation contre le Mexique après un contrôle poitrine enchaîné d'une frappe tendue des vingt mètres venant se loger en pleine lucarne. Ses accélérations et ses prises de risques ont souvent mis ses adversaires dans l'embarras. Au final, il aura été le meilleur joueur sud-américain d'une compétition largement dominée par les Européens.

Zinédine Zidane (34 ans, France – Real Madrid)

Il est redevenu un Dieu l'espace d'un match d'anthologie contre le Brésil. A jamais, il restera une icône mondiale. Son but contre l'Espagne, son penalty face au Portugal ainsi que sa «Panenka» en finale l'ont magnifié. Ses arabesques nous ont éblouis, ses passes éclairs ont illuminé le jeu. Sa modestie nous enorgueillit d'avoir pu compter sur ce qui n'est en fait qu'un homme pour défendre les couleurs des Bleus et que sa regrettable expulsion a révélé mais qui n'entachera rien à nos yeux. Malgré cette triste sortie, il vient de laisser une trace indélébile dans nos coeurs. Pour toujours, nous serons rouges de plaisir à l'écoute de son nom. Il va terriblement nous manquer. Zizou, nous t'aimons pour l'éternité !

Miroslav Klose (28 ans, Allemagne – Werder Brême)

Comme en 2002, il a enfilé les buts lors du premier tour. Deux doublés, l'un contre le Costa Rica et l'autre face à l'Equateur. Sa vitesse, son jeu de tête et son engagement physique en font un formidable compétiteur. En force, de volée ou par ruse, ses tentatives ont souvent été gagnantes. Son but égalisateur contre les Argentins avait également permis aux siens d'entrevoir le rêve ultime. Sa cinquième et dernière réalisation ne l'aura pas laissé sans rien, il a terminé en tête du classement des buteurs.

Les remplaçants...

12. L'Argentin Roberto Ayala a été le chef de défense que l'on attendait. Intraitable dans les duels, au sol comme dans les airs, et extrêmement dangereux sur les coups de pied arrêtés offensifs. Il a d'ailleurs marqué sur cette action face à l'Allemagne avant que Lehmann ne stoppe son tir aux but…
13. L'Allemand Torsten Frings s'est illustré dans les duels et la récupération du ballon. Adroit à la relance, il a également été l'auteur d'un magnifique but contre le Costa-Rica.
14. Le Portugais Maniche a regagné sa place de titulaire au fil des matches. Mieux même, il s'est montré le joueur lusithanien le plus dangereux et réaliste en inscrivant deux buts dont celui décisif pour la qualification pour les huitièmes face aux Pays-Bas.
15. L'Italien Luca Toni a confirmé sa brillante saison dans son club avec belle une Coupe du monde. Sa taille, sa puissance et sa combativité ont usé toutes les défenses. Si au final il n'a pas été complètement efficace, il a tout de même marqué un doublé face à l'Ukraine pour permettre à l'Italie de se qualifier pour la demi-finale.
16. L'Allemand Jens Lehmann avait déjà gagné sa Coupe du monde avant de la commencer en étant préféré à Oliver Kahn. Il a effectué un sans faute durant la compétition après avoir été le héros face à l'Argentine et stoppé deux tirs au but. Sa responsabilité n'est pas en cause sur les deux buts encaissés face à l'Italie qui ont empêché la Mannschaft d'atteindre la finale.

La liste n'est pas exhaustive mais d'autres joueurs se sont bien évidemment illustrés lors de cette Coupe du monde, dont :

Gardiens : Barthez (France), Kingston (Ghana), Kawaguchi (Japon), Bobadilla (Paraguay), Ricardo (Portugal), Cech (Rép. Tchèque), Zuberbühler (Suisse), Hislop (Trinidad et Tobago), Chovkovsky (Ukraine).

Défenseurs : Terry (Angleterre), Sorin (Argentine), Lucio (Brésil), Espinoza, Hurtado (Equateur), Puyol (Espagne), Gallas, Sagnol (France), Mensah (Ghana), Grosso (Italie), Santos (Japon), Marquez (Mexique), Senderos (Suisse), Trabelsi (Tunisie), Goussev (Ukraine).

Milieux : Schweinsteiger (Allemagne), J. Cole, Gerrard (Angleterre), Zé Kalanga (Angola), Cambiasso, Mascherano, Riquelme (Argentine), Zé Roberto (Brésil), Y. Touré (Côte d'Ivoire), Mendez (Equateur), Fabregas, Senna, Xavi (Espagne), Makelele (France), Appiah, Essien, Muntari (Ghana), Bravo (Mexique), Robben, Van Persie (Pays-Bas), Deco, Figo, C. Ronaldo (Portugal), Nedved, Rosicky (Rép. Tchèque), Barnetta (Suisse), Kalinitchenko (Ukraine).

Attaquants : Podolsky (Allemagne), Crespo, Saviola (Argentine), Ronaldo (Brésil), Delgado et C. Tenerio (Equateur), Fernando Torres, Villa (Espagne), Henry (France), Gyan (Ghana).

C'était l'équipe type du Mondial 2006. Vous retrouvez la première équipe type de la L1, dès la reprise, après le premier week-end d'août !