Le Journal du Mondial - N°20
Et le spectacle ? Comme dimanche, cette troisième journée de huitièmes de finale n'a pas offert un festival, loin de là. L'Italie s'est ainsi qualifiée grâce à un penalty dans les arrêts de jeu, et affrontera l'Ukraine, vainqueur au bout de la nuit de la Suisse (0-0, 3-0 t.a.b.). On espère que l'offensive reprendra ses droits aujourd'hui avec Brésil-Ghana et Espagne-France. Au bout du suspense L'Italie a peiné. L'Italie s'est faite très peur. Mais l'Italie est passée. Face à une équipe d'Australie très courageuse, accrocheuse et opportuniste, la Squadra n'a dû son salut qu'à un penalty généreux transformé dans le temps additionnel par Francesco Totti. Réduite à dix après l'expulsion de Materazzi peu après le repos, l'équipe de Marcello Lippi n'a ensuite plus vraiment chercher à construire et à pousser. Les Socceroos de Guss Hiddink ont donc eu autant d'occasions d'ouvrir le score que les Italiens, mais rien de très sérieux … jusqu'à cette action litigieuse de fabio Grosso qui s'est écroulé dans la surface. La décision arbitrale est discutable, mais Totti, lui, n'a pas fait de sentiments et voilà la Squadra favorite pour accéder en demi-finale face à l'Allemagne ou l'Argentine. Car au vu de la rencontre Suisse-Ukraine, l'Italie joue tout de même un niveau au dessus. Attention tout de même à un certain Andrei Shevchenko, vieille connaissance du football italien… emplacement publicitaire Car c'est bien l'Ukraine qui a validé son billet au bout de la nuit de Cologne. Face à la Suisse, les hommes d'Oleg Blokhine ont produit un football très décevant, pas vraiment aidés par leurs adversaires non plus. Dans un match extrêmement fermé, Shevchenko puis Frei ont trouvé la transversale, seules véritables occasions pour chacune des deux équipes. Si la Suisse a un peu plus tenté, et s'est créé plus de situations dangereuses, aucune équipe n'a dominé, et on savait presque dès le début de la deuxième période que ce match irait aux tirs aux buts sans une inspiration personnelle. Et à l'exercice fatidique des penalties, les Helvètes ont craqué. Streller, Barnetta puis Cabanas ont buté soit sur la barre soit sur Shovkovski, alors que Milevski, Rebrov et Gusev ont rattrapé l'erreur initiale de Shevchenko. L'Ukraine est aux anges, la Suisse est abattue, mais on la retrouvera encore plus conquérante dans deux ans, pour l'Euro qu'elle disputera à domicile. Vraiment déséquilibré ? Les deux derniers huitièmes de finale paraissent à priori assez déséquilibrés, mais le Brésil et l'Espagne devront se méfier. Face à une équipe ghanéenne qui nous a agréablement surpris lors du premier tour, les Auriverde devront confirmer leur montée en puissance aperçue face au Japon (4-1). Carlos Alberto Parreira devrait reformer son carré magique Ronaldinho-Kakà-Adriano-Ronaldo puisque le débat sur l'éventuelle titularisation de Robinho s'est éteint avec le forfait de ce dernier, touché à la cuisse droite. On attend donc que Ronaldinho et Adriano montent en régime, Kakà puis Ronaldo s'étant déjà montrés décisifs lors des précédents matchs. En face, le Ghana a des atouts à faire valoir, notamment au milieu, et si son parcours est déjà excellent, cette équipe peut faire bien plus que de la figuration face aux quintuples champions du monde. Les Black Stars compteront une nouvelle fois sur l'apport de leur trio Appiah-Muntari, Essien étant suspendu, et face à Zé Roberto et Emerson, le combat sera âpre. Dans la soirée, l'affiche sera prestigieuse et l'issue incertaine. Car si l'Espagne a réalisé un premier tour plein, contrairement à la France, les précédentes confrontations entre ces deux équipes en compétition officielle ne plaident vraiment pas en faveur des Ibériques. Sortis du premier tour à l'arraché grâce à la victoire qu'il fallait face au Togo (2-0), les Bleus n'ont désormais plus rien à perdre, puisqu'ils sont loin de partir favoris face aux Espagnols. Mais le retour (en forme et plus motivé que jamais) de Zidane, la défense rassurante et, on l'espère, le déclic qui s'est produit face aux Togolais, l'équipe de France y croit. Mais en face, la Seleccion dispose certainement d'une des meilleures équipes de son histoire. Le mélange jeunesse (Fabregas, Torres) et expérience (Raul, Puyol, Casillas) fonctionne à merveille, et avec huit buts inscrits lors du premier tour, l'Espagne a des atouts offensifs de premier choix. L'équipe de Luis Aragones sait provoquer très vite le danger dans la défense adverse, et on peut donc s'attendre à un match ouvert, la France n'allant certainement pas refuser le jeu avec des joueurs comme Zidane, Henry ou Malouda aux avant-postes. La phrase du jour : Francesco Totti « Jusqu'ici les critiques se sont acharnées sur moi, mais j'ai toujours dit que je ferais mes preuves sur le terrain. » Francesco Totti a libéré toute l'Italie lundi en inscrivant le penalty décisif dans les arrêts de jeu face à l'Australie (1-0). Critiqué depuis le début du tournoi en raison de sa forme pas encore au top, le capitaine de la Roma a permis à la Squadra de faire mieux qu'en 2002, et au moins aussi bien qu'en 1998, c'est-à-dire aller en quarts de finale. Mais Totti a encore du travail, car personne en Italie ne s'en satisferait… Les matchs du jour 17h, à Dortmund : Brésil-Ghana (sur M6 et Canal +) 21h, à Hanovre : Espagne-France (sur TF1) Huit buts en six matchs, le spectacle affiché en phase de poules a bien disparu avec l'arrivée des rencontres à élimination directe. Ces rencontres très serrées avaient réussi à l'équipe de France en 1998 et 2000, en sera-t-il autrement aujourd'hui ? Le grain de folie que les Espagnols tenteront d'imprimer pourrait être la clé du match, à moins que le jeu des Bleus ne se métamorphose… Publiez un commentaire avec votre compte Facebook, Yahoo, Hotmail ou AOL
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