Récemment pointé du doigt par Pape Diouf, dans le collimateur de la justice au sujet du transfert d'André-Pierre Gignac, cible d'une partie des supporters marseillais, José Anigo connaît une situation difficile actuellement. Mais le directeur sportif olympien affirme toujours n'avoir rien à se reprocher.

Les temps sont durs pour José Anigo.

Les temps sont durs pour José Anigo. Après une dernière saison marquée par des conflits permanents avec Didier Deschamps, le directeur sportif de l'OM connaît un nouvel exercice 2012-13 délicat.

Parce que la justice l'a dans le collimateur au sujet du transfert d'André-Pierre Gignac notamment, parce que Pape Diouf n'en finit plus de l'accuser et parce qu'une partie des supporters marseillais réclame clairement son départ. Mais droit dans ses bottes, le dirigeant olympien continue d'affirmer n'avoir rien à se reprocher.

«Gignac, je n'étais pas dessus»

Dans un entretien à paraître dans So Foot mercredi, Anigo répond d'abord à son ex-président. «C'est Pape Diouf qui a toujours mené les négociations à Marseille ! Mais il a en partie raison de dire que quand je veux un joueur, j'essaie de le faire rapidement, parce que je sais aussi que quand ça ne se fait pas de suite, ça ne se fait plus. Mais une fois qu'on a dit ça, demandez à Pape si Anigo, il n'a pas du talent pour aller dénicher des joueurs. C'est pas en restant dans un bureau qu'on les déniche, c'est en allant sur le terrain», lâche Anigo, avant d'aborder le cas Gignac, sur lequel il ne serait pas intervenu.

«Moi, j'avais bossé sur le dossier Gameiro, et quand le dossier Gameiro n'a pas été validé par l'entraîneur de l'époque, qui était Didier Deschamps, ils sont passés à Gignac. Donc, je ne m'en suis pas occupé. Ni des discussions avec le joueur, ni des discussions avec l'agent, ni du contrat. Quand vous travaillez sur un dossier et qu'on vous le met de côté, ben, vous n'êtes pas très content... Donc le dossier de Gignac, non, je n'étais pas dessus», affirme le directeur sportif marseillais.

Dimanche, des supporters marseillais avaient fait arrêter le bus des joueurs se rendant au Vélodrome pour afficher leur mécontentement à l'égard d'Anigo.

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