L'Espagne affronte le Portugal ce mercredi soir (20h45) en demi-finales de l'Euro 2012. Si les Espagnols réalisent une nouvelle fois un beau parcours, les critiques se multiplient sur un jeu loin d'être emballant depuis le début de la compétition. Andres Iniesta et Vicente Del Bosque assument.

L'Espagne d'Iniesta tient bon malgré les critiques

L'Espagne commencerait-elle à agacer ? A force de tout gagner ces dernières années, la Roja pourrait bien en lasser certains. Loin d'être brillante depuis le début de l'Euro 2012, la sélection espagnole est tout de même parvenue à se qualifier pour les demi-finales face au Portugal, ce mercredi (20h45). Des critiques ont cependant vu le jour sur un jeu jugé ennuyeux et soporifique, se résumant à une passe à dix.

Régulièrement comparé au jeu du FC Barcelone, celui de l'Espagne est toutefois moins spectaculaire offensivement. Fernando Torres et Cesc Fabregas n'ont pas le même rendement qu'un Lionel Messi au Barça. Les Espagnols doivent de plus faire face à des équipes bien regroupées défensivement. «Je respecte toutes les opinions, mais la vérité, c'est qu'entre une équipe qui attaque et une autre qui ne laisse pas d'espaces, un match ne peut pas être aussi attrayant que lorsque les deux équipes cherchent à gagner» , a expliqué Andres Iniesta.

V. Del Bosque - «il y aura toujours des mécontents»

Le milieu de terrain du Barça estime d'ailleurs se sentir «fier du jeu qui nous a conduits à nos succès et qui fait actuellement notre marque de fabrique.» Et il n'a pas tort puisque l'Espagne a prouvé que cette méthode était la bonne en remportant l'Euro 2008 et la Coupe du monde 2010. De plus, Iker Casillas n'a plus encaissé de buts dans les matchs à élimination directe depuis le Mondial 2006... face à la France.

Depuis le début de la compétition, la Roja a inscrit 8 buts, contre 9 pour l'Allemagne qui a eu le droit à de nombreux éloges pour son secteur offensif. La différence n'est pas si grande au final... Les critiques n'atteignent toutefois pas Vicente Del Bosque, qui assume le jeu de son équipe. «On a passé notre vie à chercher notre style de jeu. Et maintenant qu'on l'a, il ne plaît pas à tout le monde. Mais vous savez, il y aura toujours des mécontents» , a confié le sélectionneur espagnol. L'Espagne continue d'avancer et pourrait s'offrir sa troisième finale consécutive dans une grande compétition...

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