Passé du Stade Rennais à l'Olympique Lyonnais l'été dernier pour 6 millions d'euros, Jimmy Briand n'est toujours pas parvenu à faire son trou chez les Gones. Muet face à Ajaccio samedi dernier malgré plusieurs occasions, l'international tricolore est même sorti sous les sifflets de Gerland, qui a peut-être trouvé sa nouvelle tête de Turc.

Jimmy Briand a eu droit aux sifflets de Gerland face à Ajaccio.

La deuxième saison de Jimmy Briand sous le maillot de l'Olympique Lyonnais débute bien mal. Remplacé peu après l'heure de jeu par Jérémy Pied samedi dernier face à Ajaccio qui menait alors 1-0, l'attaquant rhodanien a été sifflé par une large partie du public de Gerland. Les supporters lyonnais n'ont pas tardé à s'agacer du manque d'efficacité de leur joueur, resté muet malgré plusieurs occasions.

Transféré du Stade Rennais à l'OL au cours de l'été 2010 pour 6 millions d'euros, l'international tricolore n'est toujours pas parvenu à faire son trou dans le Rhône. Malgré des statistiques correctes en 2010-11 (6 buts en 33 matchs de L1), Briand tarde à convaincre.

Gomis avait su inverser la tendance

Pour le public lyonnais, qui semble décidé à se montrer intraitable avec son attaquant, l'ancien pensionnaire du club breton, après une saison d'adaptation, doit maintenant justifier l'argent misé sur lui il y a un an. Bien que conscient de ne pas donner sa pleine mesure, Briand estime les sifflets reçus particulièrement injustes.

«On ne peut pas plaire à tout le monde. Ça ne m'atteint pas car j'ai la confiance de mes coéquipiers et du staff. Une saison, c'est long. Ce n'était que le premier match, et les gens étaient peut-être déçus que nous n'ayons pas marqué. Je n'y fais pas attention, même si je trouve parfois cela un peu injuste», note l'ancien Rennais dans L'Equipe.

Même Bernard Lacombe a pris la défense de son joueur. «Jimmy a beaucoup tenté, il a parfois échoué, mais on est très sévère avec lui. D'abord parce qu'il a effectué un très bon match. Ensuite parce qu'il faut tenter», a souligné le conseiller du président Aulas. Avant lui, Bafetimbi Gomis était lui aussi une des cibles privilégiées de Gerland. Un vieux souvenir pour l'ancien Stéphanois, désormais très apprécié des amoureux des Gones.