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Un détour par la D2
 
Un détour par la D2 
Un détour par la D2 vous présente une analyse détaillée des faits marquants de la semaine. La dixième journée a été marquée par le match nul du leader Ajaccio à domicile devant Istres (1-1). Beauvais reste à l'affût malgré une surprenante défaite à domicile contre Nîmes (1-3). Caen complète ce trio de tête après avoir obtenu le partage des points dans le derby Normand  (0-0). Retrouvez un coup d’œil sur les favoris, les joueurs clés de la semaine, le gros plan de la semaine , la lutte pour le maintien ...
 
Un coup d’œil sur les favoris

Cette Semaine : Le Havre et Nancy

Caen-Le Havre 0-0

Le derby Normand a réuni près de 17 000 personnes dans les travées du Stade d'Ornano. L'enjeu sportif de cette rencontre est important pour les deux équipes, avec d'un côté Caen qui veut conserver sa place dans le trio de tête et de l'autre, une équipe Havraise qui cherche à se rapprocher du haut du classement. Hervé Gauthier a choisi d'articuler son équipe autour d'un 5-3-2 en misant sur l'efficacité de son duo d'attaque Faderne-Gravelaine, pour faire la différence. Ce duo est d'ailleurs le plus prolifique de la division 2 avec 13 réalisations depuis l'ouverture du championnat. Côté Havrais, Jean François Domergue fait évoluer son équipe en 4-4-2 avec un duo offensif Lesage-Deniaud, soutenu par Cavéglia qui est chargé de l'animation du jeu. L'entraîneur du Havre enregistre avec satisfaction le retour de Laurent Ciechelski au poste de latéral droit. Le Havre est le spécialiste des résultats nuls depuis le début de saison et les coéquipiers de Cavéglia n'ont pas dérogé à la règle en ramenant de leur court déplacement, le partage des points. Pourtant, au vu du nombre d'occasions, ce sont les visiteurs qui auraient pu espérer repartir avec une victoire. Ce sont néanmoins les Caennais qui ouvrent les hostilités avec Xavier Gravelaine. Ce dernier sème la panique dans la défense Havraise. Il élimine deux défenseurs avant de mal ajuster son lob qui finit sa course au dessus des buts de Vencel (8è). Dans la foulée, il est bien décalé par Faderne avant d'enlever une nouvelle fois trop sa frappe (9è). 

Le ton de ce derby est donné mais les visiteurs ne sont pas en reste, sous l'impulsion de Cavéglia, mais sa reprise de volée croisée est bloquée sans problème par le portier Caennais (15è). Caen va alors tenter de passer la vitesse supérieure pour mettre à mal la défense Havraise. Gravelaine, dans le rôle du passeur va lancer Garcion. Ce dernier déclenche une frappe de l'extérieur que Vencel repousse miraculeusement...dans les pieds de Watier qui reprend le ballon de volée. Sa tentative rase le poteau droit du portier Havrais (33è). Ce même Watier va retenter sa chance en effectuant une reprise de volée sur un service de Garcion, mais là encore il ne trouve pas le cadre (36è). Le Havre contrôle donc avec brio les velléités offensives Havraises pour atteindre le repos sur ce score nul et vierge. Au retour des vestiaires, Le Havre laisse l'initiative du jeu à son adversaire pour essayer de profiter du moindre espace en contre. Mais les hommes de Domergue vont progressivement s'installer dans le camp adverse pour tenter de forcer la décision. Sur un service de Mamouni, Cavéglia va effectuer un slalom dans la défense Caennaise avant d'enrouler une frappe qui est détournée superbement par Catherine (51è). Il ne manque que la précision pour permettre à Cavéglia de faire la différence. Cavéglia, toujours lui, se trouve à la réception d'un centre à ras de terre de Mansouri, mais alors qu'il est seul au point de penalty, il ne trouve pas le cadre (66è). Deniaud ne veut pas être en reste et il tente une reprise de près qui est bien bloquée par Catherine (68è). Le Havre a donc l'emprise sur la partie mais son manque de réalisme dans le dernier geste l'empêche de faire la différence. Dans le temps additionnel, Mocquet croit avoir fait le plus dur en éliminant Catherine, mais Caillet revient en catastrophe devant son but pour sauver le point du match nul, au grand soulagement du public Caennais (92è). Le coup de sifflet final est donc le bienvenu pour les hommes de Gravelaine qui peuvent s'estimer heureux de ramener le point du match nul. 

Réaction de Jean-François Domergue :

« On avait à coeur de réaliser une grosse performance dans ce derby. Au niveau du jeu, cela a été le cas, c'est même un de nos meilleurs matches. Alors bien sûr, je regrette ces  occasions nettes de la seconde mi-temps que nous n'avons pas concrétisées. Mais si l'on continue ainsi, en gardant cet état d'esprit, c'est de bonne augure. » 

Nancy-Niort 2-0

En recevant Niort dans son antre de Marcel Picot, Nancy espère poursuivre sa bonne série actuelle. Francis Smerecki dispose pour cette rencontre d'une équipe plus expérimentée dans tous les compartiments du jeu. Il propose donc à son adversaire du jour une opposition en 4-4-2 avec une défense qui commence à retrouver une certaine stabilité depuis le retour notamment, de l'expérimenté Romarin Billong. Il compte également sur la force de percussion de son duo d'attaque Zé Alcino-Fouret pour déstabiliser l'arrière garde Niortaise. Les Chamois se présentent avec une formation résolument offensive avec Garny et Ouadah qui sont chargés de fournir des bons ballons à la paire Michel-Dissa. Les spectateurs s'attendent donc à un jeu porté vers l'avant de la part des deux équipes. Le premier danger de la partie va provenir d'un ballon relâché par Schutt qui est immédiatement exploité par Garny. Ce dernier arme une frappe vers le but vide mais Hognon détourne le ballon sur sa ligne en catastrophe (3è) ! Dans la foulée, ce même Garny va adresser une remise à destination de Michel mais le gardien Nancéeins détourne sa tentative. Il ne fallait pas arriver en retard au stade car les occasions franches se succèdent dans une rencontre qui a démarré sur les chapeaux de roue ! Nancy va réagir à la fin du premier quart d'heure par l'intermédiaire de Nicaise qui frappe un coup franc rentrant que Marichez repousse des poings (13è). Les hommes de Laurent Moracchini tente alors d'accentuer leur pression sur les buts du portier Niortais. Florentin part ainsi à la limite du hors jeu pour se présenter seul devant Marichez qu'il essaye de lober, mais Foulon revient bien pour sortir le ballon en corner (18è). Les visiteurs sont bien en place et procèdent par quelques contres qui sèment le trouble dans la défense de Nancy. Samuel Michel se présente seul devant Schutt qui est obligé d'intervenir de façon autoritaire pour garder sa cage inviolée (28è). C'est sur un score nul et équitable que l'arbitre va renvoyer les deux équipes aux vestiaires pour la mi-temps. 

Dès la reprise, Zé Alcino a l'occasion de libérer son équipe en se présentant seul devant Marichez qui remporte une nouvelle fois son face à face (49è). Smerecki décide alors de changer ses batteries en incorporant Olivier Rambo pour renforcer le potentiel offensif de son équipe (64è). Ce changement va s'avérer bénéfique pour les Nancéeins puisque ce dernier va faire basculer la rencontre. En effet, Rambo va s'infiltrer dans la surface et solliciter un une-deux avec Fouret qui lui remet, pour conclure ce joli mouvement d'une frappe magnifique qui termine sa course au fond des filets, après avoir heurté la barre (72è). Quelle entrée en matière pour ce joueur ! Ce but libère le stade qui s'enflamme à chaque fois que le sauveur de la soirée place une accélération dont il a le secret. Hadji réussit un petit pont avant de démarquer Rambo qui amortit le ballon avant de tromper pour la deuxième fois de la soirée le pauvre Marichez (86è). Nancy remporte donc un succès à l'arraché grâce à la qualité de son banc de touche !

Réaction de Francis Smerecki:

« On est passé par tous les stades dans ce match très ouvert. Niort a fait une bonne entame, mais on a répliqué sur le même ton. On a fléchi dans la deuxième moitié de cette mi-temps, on s'est bien repris après le repos. Je suis rassuré par l'enchaînement des bons résultats et la progression de l'équipe. » 

Les joueurs clés de la semaine

Hervé Bugnet

Prêté à Martigues par les Girondins de Bordeaux, Hervé Bugnet est en train de s'affirmer comme un excellent finisseur de la seconde division. Il a en effet réussi un joli doublé sur le terrain de la Berrichonne qui a permis à son équipe de repartir avec les trois points de la victoire (2-3). D'abord, il récupère un ballon à l'entrée de la surface, avant de déclencher une frappe à ras de terre qui ne laisse aucune chance à Roche (19è). Ensuite, il part dans le dos de la défense tromper le portier de Châteauroux, en ajustant un lob à l'entrée de la surface, sur un service de Tacalfred (54è). Elie Baup garde sûrement un oeil averti sur son poulain ! 

Daniel Meslin

Arrivé à l'intersaison en provenance de Rennes qui souhaitait le prêter pour qu'il s'aguerrisse, Daniel Meslin forme un duo complémentaire avec Ayeli à la pointe de l'attaque Niçoise.  Le week end dernier, Meslin a réalisé un doublé qui a permis à son équipe de décrocher son premier succès hors de ses bases. Sur un service d'Ayeli, il trompe Duchesne d'un tir à bout portant (13è). Pour parachever le succès des siens, il déclenche une frappe de l'intérieur imparable, sur un nouveau service de son compère de l'attaque (77è). 

Jean Marc Branger

Le portier Gueugnonnais est arrivé du Red Star cet été en tant que doublure de Richard Trivino. Lors du déplacement à Grenoble, il s'est montré déterminant dans ses arrêts pour permettre à son équipe de ramener le point du match nul (0-0). Sur un cafouillage dans sa surface, il a le bon reflexe pour empêcher Dablemont de marquer (75è). Il réussit ensuite un nouvel exploit devant Tchami qui se présentait seul devant lui, en remportant son face à face ( 87è). Quel sang froid dans le un contre un ! 

Laurent Viaud

Laurent Viaud est devenu le patron du milieu de terrain de Laval depuis le début du championnat. Il monte en puissance au fil des rencontres et a profité de la victoire de son équipe sur le terrain du Mans (0-3) pour inscrire son quatrième but de la saison. Il transforme un penalty consécutif à une faute sur Mussard dans la surface Mancelle (78é). Cette réalisation vient récompenser tous les efforts fournis par ce joueur au cours de cette partie.

Le gros plan de la semaine : Saint Etienne-Strasbourg

Il y a un an à la même époque, Saint Etienne s'inclinait à Strasbourg ( 3-2) malgré un doublé d'Alex. Quelques jours plus tard Robert Nouzaret était démis de ses fonctions pour la suite que l'on connait. C'était la fin de la période faste des Verts et le début de la descente aux enfers (faux passeports, valse des entraineurs, blessure d'Aloisio...) avec comme point d'orgue la relégation en seconde division. La blessure n'est pas encore refermée dans le Forez et depuis le début de saison, l'équipe se soigne mais n'arrive pas à conjurer ce mauvais sort qui fait naviguer Saint Etienne dans les profondeurs de la seconde division. Hasard ou coincidence pour la visite de Strasbourg qui se présente à Geoffroy Guichard avec un profil qui n'est pas sans rappeler le spectre de la saison dernière. En effet, Alain Michel joue gros sur cette rencontre car une nouvelle défaite de ses protégés hypothèquerait sérieusement ses chances de garder les rênes de l'équipe première. C'est avec un état d'esprit conquérant que les joueurs qui soutiennent leur coach, se présente sur la pelouse du chaudron. L'entraîneur Stéphanois décide de revenir à un 4-4-2 plus offensif avec la titularisation de Karim Fellahi au poste de milieu droit. Personne ne peut lui reprocher de jouer petit bras car son équipe présente un visage tourné vers l'avant. Le chaudron est une nouvelle fois prêt à soutenir ses favoris et compte sur la percussion du duo Rodrigao-Kuzba pour forcer le destin.

Côté Strasbourgeois, Hasek présente un 4-2-3-1 au sein duquel on trouve des jeunes comme Doukantie ou Abdessaki qui doivent saisir la chance qui leur est offerte. En effet, l'entraîneur Strasbourgeois a perdu Luyindula en attaque, transferé à Lyon et doit se passer des services de son attaquant Finlandais. Johansen purge son dernier match de suspension. Toutes ces absences, conjuguées au match de Coupe d'Europe de Jeudi dernier, obligent le technicien Tchèque à faire confiance à certains jeunes. Les Stéphanois peuvent donc pénétrer sur la pelouse pour le "match de la peur". Les hommes d'Alain Michel paraissent tendus lorsque l'arbitre donne le coup d'envoi de la partie, paralysés par l'enjeu et la pression qui plane sur le chaudron. Les Alsaciens en profitent par l'intermédiaire de Doukantie qui expédie une frappe lourde que Casagrande est obligé de boxer des deux poingts (5è). Cette tension qui pèse sur le stade se traduit par une fébrilité défensive inquiétante. Martins va décaler Abdessaki sur le côté gauche. Ce dernier adresse un centre à ras de terre sur lequel la défense reste passive. Daniel Ljuboja est bien placé pour reprendre le ballon avec beaucoup de finesse et permettre à son équipe d'ouvrir le score (8è). Ce but fait peser une ambiance glacial dans les tribunes. Mais les Verts ont du coeur et ils vont réagir rapidement. Karim Fellahi va réaliser un festival sur côté droit qui réveille les supporters. Il adresse un centre en retrait pour Rodrigao, idéalement placé. La frappe du Brésilien est bloquée par un Chilavert très vigilant sur sa ligne (14è). Dans la foulée, Hellebuyck expédie un bolide sur coup franc qui vient heurter la transversale du portier Strasbourgeois, avant de retomber près de la ligne de but (19è). Les Stéphanois sont alors bien dans le match et perturbent l'arrière garde Alsacienne en passant par les côtés. La pression s'intensifie au fil des minutes. Fellahi combine avec Esposito avant de déposer un ballon sur la tête de Rodrigao, seul au second poteau. Mais sa reprise de la tête ne trouve pas le cadre (45è). Saint Etienne insiste et Hellebuyck adresse un centre fuyant qui passe le long de la ligne de but de Chilavert...sans que personne n'arrive à pousser le ballon au fond des filets. Et malgré cette domination de tous les instants, les Verts regagnent les vestiaires sous les sifflets pour la mi-temps. La seconde période repart sur le même rythme avec des Stéphanois qui s'installent dans le camp Strasbourgeois. Alain Michel va s'attirer les foudres du public en faisant sortir Fellahi, pourtant très percutant sur son côté droit (57è) pour mettre le virvoltant Mendy. Martins va alors avoir la balle de break en se présentant seul devant Casagrande mais le portier Stéphanois s'interpose avec brio (60è). A force de dominer sans concrétiser les Verts commencent à s'épuiser mentalement et physiquement. Sur un coup franc d'Hellebuyck, Carteron s'élève entre Bertin et Devaux pour catapulter le ballon de la tête au fond des filets (70è). Quelle délivrance pour les Stéphanois enfin récompensés de leurs efforts ! Le bonheur est intense dans le stade mais Fischer en expédiant une frappe sur le poteau de Casagrande refroidit les ardeurs du public (72è). La fin de la rencontre est à sens unique avec une équipe Stéphanoise qui tente de forcer la décision mais la maladresse ou la malchance empêche les hommes d'Alain Michel de prendre les trois points de la victoire. 

Réaction de Fousseni Diawara :

« Nous avons eu du mal à entrer dans le match à cause d'un manque de confiance et de concentration. Sur le but Strasbourgeois, le marquage est trop lâche. En seconde période, nous avons tenté de varier le jeu. La rentrée de Fred Mendy a apporté de la vivacité. » 

Le Leader du Championnat : Ajaccio

Les hommes de Roland Courbis ont conservé leur place de leader du championnat malgré un match nul à domicile contre le promus Istréens (1-1). Les Corses ne se sont pas montrés convaincants dans le jeu, mais ils ont tout de même réussi à sauver l'essentiel en préservant leur invicibilité à domicile. En se présentant avec une équipe résolument offensive, Ajaccio ne s'attendait certainement pas à passer une soirée aussi inconfortable sur sa pelouse de François Coty. Ce sont en effet les visiteurs qui se mettent les premiers en évidence. Bangoura déclenche une frappe puissante qui oblige Trévisan à réaliser son premier arrêt décisif de la soirée (9è). Bien regroupés en défense, les hommes d'Arnaud Dos Santos profitent du moindre espace pour partir en contre et mettre en danger l'arrière garde Corse. Colling se fait contrer par Bangoura qui dans la foulée sert Akrour. Il faut un arrêt miraculeux du portier Corse pour empêcher les Istréens d'ouvrir le score (26è). Au retour des vestiaires, le public attend un sursaut d'orgueil de son équipe qui ne s'est pas montrée à son avantage en première période. Le message de Roland Courbis semble avoir été reçu par ses joueurs qui reviennent sur la pelouse avec de biens meilleures intentions. Granon va alerter Bécas qui ne trouve pas le cadre (46è). Le jeu Corse manque de constance mais il est davantage tourné vers l'avant. Samba N'Diaye se joue de la défense avant de servir Bécas qui de la tête ne laisse aucune chance à Quiévreux (69è). Ce but ne coupe pas les jambes des attaquants Istréens car tout le monde a bien compris que les Corses n'étaient pas dans un grand jour. Ils ont simplement su être réalistes quand une occasion de faire la différence s'est présentée à eux. Trévisan est encore à l'ouvrage sur une reprise de la tête de Kanté (70è). Mais le portier Corse ne peut rien faire lorsque Hebbar qui venait de faire son apparition sur la pelouse, marque de la tête sur un centre de Berenguer (86è). Les deux équipes se séparent donc sur un score logique avec d'un côté une équipe Corse absente mais réaliste et de l'autre une formation Istréenne courageuse et combative. Ajaccio profite tout de même de la défaite de Beauvais face à Nîmes, pour consolider sa place de leader. 

La lutte pour le maintien : Nîmes

Comme chaque année, ils sont nombreux à trembler jusqu’au bout pour éviter la descente en National. Cette saison, il n’y aura que deux clubs relégués et la lutte s’annonce serrée.

L'arrivée de Michel Coencas a redonné le moral aux troupes de Dominique Bathenay. Les Gardois ont en effet créé la sensation de cette journée en venant s'imposer dans l'Oise à Beauvais (1-3). Les Nîmois n'avaient pas inscrit le moindre but hors de leur base depuis l'ouverture du championnat. Ils ont réussi la surprenante performance d'en marquer trois en une seule rencontre, à la défense la plus hermétique de la division 2. Celle-ci n'avait été prise en défaut qu'à une seul reprise. L'entraîneur Gardois présente pourtant une équipe résolument défensive organisée autour d'un 5-4-1 très compact. Mais ce dispositif ne va pas empêcher Charpennet de montrer l'exemple à suivre, en transformant superbement un coup franc (16è). Les Beauvaisiens vont avoir le mérite de recoller au score par l'inévitable Gueï qui se trouve à la réception d'un centre de Demont, pour tromper Delaroche de la tête (37è). Mais le bonheur des locaux est de courte durée puisque De Palmas décale Nicot qui s'en va tromper Weber de près (40è). Quelle belle réaction des Nîmois juste après l'égalisation de Beauvais ! Le succès Nîmois va devenir plus confortable dans les vingt dernières minutes lorsque Boulebda part seul en contre, tromper la vigilance de Weber (71è). Cette victoire va donner du courage aux Gardois qui décrochent par la même occasion leur premier succès depuis l'ouverture de la saison. Il faut maintenant s'attacher à confirmer à domicile, les bonnes dispositions actuelles !

La prochaine journée

11ème journée–5 octobre 2001-20h 
Nîmes-Nancy (04/10 à 20h45) 
Beauvais-Saint Etienne
Gueugnon-Amiens
Istres-Le Mans
Laval-Créteil
Le Havre-Wasquehal
Martigues-Ajaccio
Nice-Grenoble
Niort-Châteauroux
Strasbourg-Caen 

A la semaine prochaine, pour un nouveau détour par la D2.

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