Les Merengue ont fini par trouver la faille. Dominateur mais longtemps accroché, le Real Madrid a pris le meilleur sur la Juventus Turin (1-0) ce mardi à Miami à l’occasion des 8es de finale de la Coupe du monde des Clubs.
Dans cette belle affiche, les Merengue prenaient rapidement le contrôle du ballon, mais les Turinois se procuraient la première occasion avec un piqué de Kolo Muani qui flirtait avec la barre de Courtois ! Avec du feu dans les jambes, Yildiz donnait un nouveau frisson aux Madrilènes sur une frappe contrée par Tchouaméni qui frôlait le cadre... Après ces deux alertes, la Maison Blanche calmait sérieusement le jeu en enchaînant les passes.
Et sur ce rythme, le Real était proche de trouver la faille avec un duel remporté par Di Gregorio devant Bellingham avant une intervention de Rugani ! Sans être très dangereux, les hommes de Xavi Alonso avaient désormais la maîtrise des débats en s’installant assez facilement dans le camp adverse. Juste avant la pause, Di Gregorio devait s’employer pour repousser une tentative lointaine de Valverde.
Au retour des vestiaires, les Madrilènes repartaient avec les mêmes intentions en exerçant un pressing très haut. Capables de résister avec un bloc défensif très bas, les Turinois pouvaient aussi compter sur Di Gregorio, impeccable sur des tirs de Bellingham et d’Huijsen. Mais à force de pousser, le Real trouvait logiquement la faille avec un centre d’Alexander-Arnold repris par G. Garcia, buteur d’une jolie tête (1-0, 54e). Dans la foulée, Conceiçao tentait de sonner la révolte, mais Courtois était attentif sur une frappe lointaine.
Dominateurs, les Merengue étaient à deux doigts de doubler la mise sur un retourné acrobatique de Valverde détourné par Di Gregorio ! Puis le public du Hard Rock Stadium exultait : Mbappé, forfait depuis le début du tournoi, entrait en jeu à la 68e. Pour maintenir la Vieille Dame en vie, Di Gregorio était encore parfait sur une volée de Güler puis une frappe de Tchouaméni. Incapable d’emballer les dernières minutes, la Juve subissait la gestion du Real, qui validait sans trembler ce succès.