La victoire, et c’est tout ce qui comptera pour l’Olympique de Marseille. Auteur d’une prestation laborieuse pendant plus d’une heure, l’OM s’en est remis à la classe d'Aubameyang et à une fin de match enthousiasmante pour battre le Paris FC (5-2) ce samedi au Vélodrome, lors de la 2e journée de Ligue 1.
Premier résultat décevant, semaine explosive : l’OM savait sa réaction attendue face au promu parisien. Mais l’OM a conservé ses défauts, et après 5 minutes de circulation, a failli se faire cueillir à froid sur une attaque rapide du PFC conclue par une tête de Geubbels, sur le poteau. Une frayeur sans conséquences, puis Aubameyang s’est chargé de faire le spectacle en trouvant d’abord le poteau sur un lob, puis en obtenant un penalty au contact d’Otavio dans la surface, ce dernier étant transformé par Greenwood (1-0, 18e).
Marseille reste cependant une équipe fragile et Marchetti, seul dans la surface, est passé à quelques millimètres d’égaliser dans la foulée ! Mais Marseille reste aussi une équipe constituée de grandes individualités, à l’image du Gabonais, buteur d’un geste acrobatique sur un corner de Greenwood (2-0, 24e). Néanmoins, le PFC en a aussi quelques-uns, des phénomènes, et Kebbal, l’un d’entre eux, a rapidement ravivé la flamme parisienne en marquant d’une frappe splendide en lucarne (2-1, 28e). Puis, vigilant sur une frappe vicieuse de Simon, Rulli a permis à des Marseillais pas vraiment rassurants de virer en tête à la pause.
Qu’allait changer la mi-temps à la physionomie de cette rencontre ? Eh bien, pas grand-chose, et le Vélodrome s’est agacé lorsqu’une perte de balle évitable ayant profité à Lopez et Simon a failli coûter l’égalisation. Une alerte, puis une grosse sanction : ce qui pendait au nez de l’OM tomba, et sur une ouverture lumineuse de Kebbal, Simon, ayant profité du mauvais placement de la défense adverse, s’en est allé trompé Rulli (2-2, 58e).
Fautif sur le coup, Balerdi aurait pu rattraper illico son mauvais alignement mais Nkambadio a repoussé son puissant coup de tête sur corner, puis Rulli a eu de la chance que la cage ne fasse que 2,44 mètres de haut, lorsqu’il est parti aux fraises sur un long ballon parisien, et que Kebbal a manqué d’un rien le lob qui aurait fait passer le PFC devant. Mais la défense marseillaise n’est pas la seule à avoir joué à se faire peur et grâce à un bon pressing de Nadir, Aubameyang a remis l’OM devant d’un beau plat du pied (3-2, 73e).
Un soulagement, puis la délivrance : décalé par Nadir, Højbjerg, d’une frappe lointaine parfaite (4-2, 81e), a entériné le succès marseillais, qui aurait pu prendre davantage d’ampleur si Greenwood avait converti un nouveau penalty obtenu par Vaz. Mais le minot a continué à faire le show en inscrivant le cinquième but d'une frappe surpuissante près du premier poteau de Nkambadio (5-2, 90e+6) ! L’essentiel est là pour Marseille, qui rejoint au classement toutes les équipes ayant gagné leur match de la première journée. Suffisant pour apaiser un club sur la braise ?
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