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L’Espagne peut remercier ses héros
Par Pierre-Damien Lacourte - Actu Mondial 2010, Mise en ligne: le 03/07/2010 à 22h34
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Au terme d'un match riche en rebondissements, avec notamment un penalty stoppé de part et d'autre, l'Espagne est parvenue à l'emporter 1-0 face au Paraguay dans ce quart de finale de Coupe du monde. David Villa a une nouvelle fois fait la décision. Mais il n'est pas le seul héros de la soirée. Iker Casillas a lui aussi brillé. Enfin.

L’Espagne peut remercier ses héros
David Villa a une nouvelle fois fait la décision pour l'Espagne.

Le Paraguay avait tout prévu ou presque. Laissant la possession du ballon aux Espagnols (41-59), les Paraguayens, regroupés en défense, étaient prêts à exploiter le moindre contre. Le scénario a fonctionné comme sur des roulettes jusqu'à la 58e minute et le penalty de Cardozo stoppé par Casillas. A partir de là, le match est devenu complètement fou. Dans la foulée, Villar repoussait lui aussi un penalty de Xabi Alonso. Mais la Roja, grâce à Villa une nouvelle fois, parvenait tout de même à arracher sa qualification pour les demi-finales en fin de rencontre après que le ballon eut heurté trois fois les montants ! Décidément, ces Espagnols n'ont pas fini de souffrir dans cette Coupe du monde. Mais ils sont toujours en course pour un formidable doublé Championnat d'Europe-Coupe du monde.

Le but

- A la 83e minute, dans l'axe du terrain, Iniesta accélère et délivre un caviar sur sa droite pour Pedro qui trouve le poteau. Le ballon revient sur Villa. Le ballon heurte encore le poteau droit, puis le gauche, mais finit tout de même par franchir la ligne (0-1).

Les autres temps forts

- A la 29e minute, sur une passe de Capdevila, Xavi, à l'entrée de la surface de réparation, enchaîne contrôle et reprise de volée. Ca passe juste au-dessus du but de Villar !

- A la 41e minute, sur un long centre venu de la droite, Valdez croit ouvrir le score mais Cardozo, à ses côtés au moment du centre, joue aussi le ballon et le but est refusé pour une position de hors-jeu de l'attaquant du Benfica. Une décision contestable mais plutôt logique au regard du règlement.

- A la 58e minute, sur un corner paraguayen, Piqué retient grossièrement Cardozo par le bras. M. Batres prend la bonne décision en désignant le point de penalty. Cardozo veut se faire justice lui-même mais Casillas sort le grand jeu en stoppant sa tentative !

- A la 61e minute, pour une faute d'Alcaraz sur Villa, M. Batres désigne là aussi le point de penalty, plutôt de manière sévère. Xabi Alonso marque dans un premier temps mais l'arbitre le donne à retirer, des Espagnols ayant pénétré dans la surface avant le tir. Sur sa deuxième tentative, le Madrilène bute sur Villar. M. Batres peut à nouveau siffler penalty pour une faute du portier uruguayen sur Villa dans la foulée. Mais la faute échappe à l'arbitre. Dans la foulée, Da Silva sauve sur sa ligne la reprise de Ramos. Un scénario complètement fou.

- A la 89e minute, Casillas, si critiqué jusqu'à présent dans cette Coupe du monde, réalise un double arrêt décisif face à Barrios puis Santa Cruz.

L'homme du match : Iker Casillas (Espagne)

Critiqué depuis le début de la compétition et pointé du doigt, Iker Casillas a remis les pendules à l'heure ce samedi. En repoussant un penalty et en réalisant un double arrêt décisif en fin de match, le gardien espagnol a grandement contribué à la qualification de la Roja.

Ils ont brillé

Au sein du milieu de terrain paraguayen, Riveros n'a rien lâché. Le Sud-Américain s'est battu comme un lion pour empêcher la Roja de développer son jeu. Devant, Valdez, malgré un certain déchet dans la finition, s'est procuré plusieurs occasions dangereuses. Côté espagnol, hormis Piqué, Xavi est monté en puissance au cours de ce match, distillant plusieurs passes tranchantes. Sur son côté droit, Ramos était partout. Le Madrilène a arpenté sa zone de long en large. Devant, Villa est parvenu à se créer quelques occasions depuis son côté gauche, et a fini par faire la décision. C'est devenu une habitude. Coup de chapeau aussi aux deux gardiens qui ont chacun stoppé un penalty.

Ils ont déçu

Préféré à Barrios, Cardozo n'est pas parvenu à peser sur la défense espagnole. Le buteur du Benfica Lisbonne prive Valdez de l'ouverture du score en étant hors-jeu sur l'action et voit ensuite son penalty stoppé par Casillas. Dans les rangs espagnols, Fernando Torres a traversé la rencontre comme un fantôme. Enfin, Xabi Alonso ne parvient plus à trouver sa place dans cette formation. Le Madrilène semble ne pas savoir comment se positionner. Malheureux en prime sur le penalty stoppé par Villar.

La note du match : 6/10

Décidément, on s'ennuie ferme avec le Paraguay dans cette Coupe du monde. Alors qu'ils avaient livré, avec le Japon, le plus mauvais match du Mondial en huitième de finale, les Paraguayens ont joué avec les mêmes armes ce samedi : se regrouper en défense et faire baisser coûte que coûte le rythme de la rencontre. Heureusement qu'on a vécu quelques minutes folles à l'heure de jeu et que l'Espagne est parvenue à faire sauter ce verrou.

Grâce à cette victoire, l'Espagne retrouvera l'Allemagne en demi-finale. On en salive déjà.


Coupe du monde / Quart de finale
Paraguay 0-1 Espagne (0-0)
Ellis Park (Johannesburg)
Arbitre : M. Carlos Batres (Guatemala)
But : Villa (83e)
Avertissements : Caceres (58e), Alcaraz (60e), Morel (71e), Santana (88e) pour le Paraguay ; Piqué (57e), Busquets (64e) pour l’Espagne

Paraguay : Villar (cap.) - Veron, Da Silva, Alcaraz, Morel – Barreto (Vera, 64e), Caceres (Barrios, 84e), Riveros - Santana, Cardozo, Valdez (Santa Cruz, 72e). Sélectionneur : Gerardo Martino.

Espagne : Casillas (cap.) - Sergio Ramos, Piqué, Puyol (Marchena, 84e), Capdevila - Xavi, Busquets, Xabi Alonso (Pedro, 75e) - Iniesta, Torres (Fabregas, 56e), Villa. Sélectionneur : Vicente Del Bosque.



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La note du match
6,0
Décidément, on s'ennuie ferme avec le Paraguay dans cette Coupe du monde. Alors qu'ils avaient livré, avec le Japon, le plus mauvais match du Mondial en huitième de finale, les Paraguayens ont joué avec les mêmes armes ce samedi : se regrouper en défense et faire baisser coûte que coûte le rythme de la rencontre. Heureusement qu'on a vécu quelques minutes folles à l'heure de jeu et que l'Espagne est parvenue à faire sauter ce verrou.



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