La propriétaire de l'Olympique de Marseille, Margarita Louis-Dreyfus, se prend décidément au jeu. Jadis annoncée vendeuse, la veuve de RLD est décidée à injecter de l'argent frais cet été. A condition toutefois que le club réduise au préalable sa masse salariale de 10%. De quoi ouvrir de nouvelles perspectives.

MLD mettra la main à la poche... si l'OM diminue sa masse salariale.

Dire que l'été dernier, à la mort de son mari, les Cassandre donnaient Margarita Louis-Dreyfus partante quasi-certaine en fin de saison. Moins de douze mois après, la «tsarine» est moins que jamais disposée à lâcher la barre de l'Olympique de Marseille. Désormais à la tête d'un club sacré champion de France et qualifié pour la prochaine Ligue des Champions, la propriétaire veut accompagner la formation phocéenne dans ses hautes ambitions : viser l'une des deux premières places en Championnat et atteindre les huitièmes de finale au niveau européen. Fait nouveau, révélé ce jour par le quotidien La Provence, MLD pourrait joindre le geste aux intentions en mettant la main à la poche.

Le donnant-donnant de MLD

Alors que les dernières déclarations du président Jean-Claude Dassier laissaient présager un mercato olympien bien calme, l'actionnaire principale a donc décidé d'injecter de l'argent frais pour le recrutement de cet été. «L'actionnaire avait deux possibilités : soit dire on achète avec le seul argent des ventes, soit supporter le risque de financer le différentiel entre les départs et les arrivées. Elle a choisi la deuxième solution, alors qu'elle n'y était pas obligée, mais à ses conditions» , explique le président du conseil de surveillance de l'OM et représentant de MLD, Vincent Labrune, dans les colonnes du quotidien.

Et ces «conditions» sont les suivantes : les dirigeants marseillais devront d'abord diminuer de 10% la masse salariale du club pour obtenir cette enveloppe supplémentaire. Certains joueurs peuvent se sentir particulièrement visés par ce «donnant-donnant» de la propriétaire. Auteur d'une saison blanche, l'attaquant espagnol Fernando Morientes, qui émarge à 330.000 euros par mois, est plus que jamais poussé vers la sortie.