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Champagne au Parc
Par Christophe Andreeff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 16/05/2004 à 03h18
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A l'issue d'une rencontre champagne, tendue et animée, le PSG achève sa saison à domicile par une victoire contre le virtuel Champion de France (1-0). Dans les travées du Parc, où il régnait une ambiance des plus beaux jours, les supporters d'un camp comme de l'autre trouvent des raisons de se réjouir. Paris tient son destin européen entre ses mains.

Champagne au Parc

Les enjeux de la rencontre :

Cette avant-dernière soirée de Championnat de Ligue 1 propose une sacré affiche au Parc des Princes. Le PSG accueille Lyon et espère terminer en fanfare sa saison à domicile. Les supporters du club de la Capitale escomptaient une grande finale à frissons. La défaite de mardi soir en Gironde et la victoire de Lyon contre Bastia, ont modifié la donne. Paris devient l'arbitre de la course au titre, à condition que les Monégasques s'imposent chez eux contre Rennes. Dans le camp parisien, on espère laisser les mauvais souvenirs aux vestiaires. «On va tacher de s'imposer, pour remercier notre public et achever sur une victoire de prestige contre le Champion de France» , annonçait ainsi le portier Jérôme Alonzo. Pour cette affiche, Halilhodzic décide d'aligner son équipe type. Il peut compter sur le retour de Sorin et celui de Pierre-Fanfan. L'argentin joue peut-être là son dernier match officiel au Parc, si le PSG ne lève pas son option d'achat. Au sein de la charnière défensive, on retrouve également un autre international sur le départ, à savoir Gabriel Heinze. Déhu reste aussi dans l'incertitude. Quant à Mendy, tout juste promu parmi les Bleus, il se réjouit de laisser à nouveau éclater son talent si prometteur. Pour compléter le onze de départ, le coach a choisi d'aligner Ljuboja et Pauleta, qui devraient rester au sein de l'effectif la saison prochaine. Et puis, en soutien et logiquement, la confirmation M'Bami, la surprise Cana ou encore le prestigieux Fiorèse. Mine de rien, ce PSG offre un visage de conquérant. Les supporters ont peine à croire qu'avec 70 points, il ne puisse terminer que troisième.

Du coté de l'Olympique lyonnais, Paul Le Guen a annoncé qu'il ne souhaitait pas se servir de cette rencontre comme d'un match joker. Et pour cause, rien n'est confirmé pour le titre. Il manque encore un petit point, si Rennes venait à créer l'exploit à Monaco. L'entraîneur des Champions de France connaît bien le Parc des Princes, son ambiance et l'heure des grands rendez-vous. Il ne manque pas de le souligner. «Nous allons jouer un match vital à Paris, dans un stade extraordinaire et qui sera plein à craquer. J'adore revenir au parc, un stade mythique du foot français où l'ambiance est énorme. J'ai passé la moitié de ma carrière de joueur au PSG et j'en garde des souvenirs exceptionnels. Peut-être que ce duel au sommet en sera un nouveau.» Alors à affiche de qualité, équipe de circonstance et tous les hommes forts des Gones prennent rendez-vous, que ce soit Coupet dans les buts, Edmilson en défense avec à ses cotés Muller ou Berthod. Dhorasoo est titularisé en milieu de terrain au coté de «Monsieur coup franc Juninho» , Diarra et Essien. Malouda vient compléter cette large occupation du terrain. Elle doit permettre de bien laisser circuler le ballon et apporter suffisamment d'animation dans le jeu, pour percuter sur Elber et Luyindula en attaque.

L'avant-match :

Impossible de ne pas évoquer les commentaires et les approches des supporters avant cette ultime échéance à Paris. Les cars lyonnais arrivent en masse autour du Stade Roland Garros. Les C.R.S. veillent et du coup, ce sont figurez-vous des joueurs de tennis classés à l'ATP et venus préparer les qualifications de ce tournoi du grand chelem qui n'en croient pas leurs yeux et se retrouvent sans possibilités de trouver des taxis. «Qui ne saute pas n'est pas lyonnais.» «Nous sommes les Champions» et autres slogans, résonnent lourdement autour du Parc. Les très très nombreux supporters des Gones attendent sagement derrière des barrières l'heure d'ouverture des grilles. Le dispositif de sécurité est tel que du coté des Parisiens, on ne comprend pas bien pourquoi l'accès à certaines tribunes, situées à coté de la Boutique PSG sont inaccessibles. Au lieu de parcourir une centaine de mètres comme à l'accoutumée, ils doivent contourner Boulogne et le Parc, pour revenir ensuite sur leurs pas. Tout a été canalisé et sur le chemin on évoque ferme le Championnat. «Lyon va terminer Champion, cela semble logique.» L'esprit est au Fair-play, mais on regrette visiblement cette mauvaise image accordée au club de la Capitale. «A Lyon, on essaie de les déstabiliser avec Aulas, nous c'est parce qu'on revet l'image de la Capitale, alors qu'on voudrait juste être un club comme un autre. Avec tous ces barrages de circonstances, c'est encore nous qui allons passer pour des frustres si cela se passe mal.» En tous les cas une chose est certaine, les avis sont partagés sur le sort de la rencontre. On oscille entre le désir de voir Monaco s'imposer et la fameuse deuxième place. «Paris va gagner ce soir, pour nous faire oublier Bordeaux et terminer en beauté la saison.» «Peut-être bien, mais Lyon va avoir a coeur de confirmer son troisième titre chez nous, pour nous faire la nique» , lui répond-on derrière. «Ce serait bien que Monaco remporte le titre. Ils le méritent bien et même si nous devons en passer par le tour préliminaire.» Les sujets sont variés dans la queue qui mène aux contrôles et l'avenir des joueurs est aussi de la partie. «Il faut conserver Sorin.» «Boskovic, il peut partir. On a besoin d'un vrai milieu de terrain.» «Déhu doit rester et il faut absolument que nous conservions Sorin dans l'effectif, à défaut d'Heinze.» La satisfaction du jour provient d'un homme souvent décrié pour ses centres ratés. «Mendy, c'est la grande classe. Il va devenir le futur indispensable du club. C'est formidable pour lui et pour le club qu'il rejoigne le groupe des Bleus.» Voilà toutes les réactions et commentaires sur les derniers jours de ces anonymes supporters, avec qui échanger quelques mots avant cette rencontre. Une fois dans le Parc, l'ambiance est-elle que celle annoncée, à savoir grandiose. Les supporters lyonnais occupent une belle place. Alors que les joueurs arrivent sur la pelouse, Auteuil a déplié une superbe banderole avec la carte de la France et ce message : «où que vous soyez, on est toujours avec vous.» La fête peut commencer. Paris vise la victoire et Lyon son troisième titre d'affilée, sous les fumigènes lyonnais et parisiens.

Les temps forts :

- L'arbitre de la rencontre est monsieur Sars. Les premières minutes sont parisiennes, avec une première incursion sur l'aile droite de Mendy et un centre au second poteau qui ne trouve personne (2').

- Paris se montre pressant. Sur une superbe action collective, Ljuboja transmet le ballon à Fiorèse. Ce dernier prolonge dans la foulée pour Pauleta, qui prend de vitesse les derniers défenseurs lyonnais. Le Portugais frappe. Tout le Parc des Princes est déjà debout et prédit ce qui arrive. Paris ouvre le score (1-0, 6'). Pauleta inscrit son dix-septième but de la saison.

- Le début de rencontre se veut tonitruant. Lyon accuse le coup et n'arrive pas à se régler. Pauleta et M'Bami s'offrent un
superbe une-deux, qui s'achève par la frappe non cadrée du Camerounais (10').

- Dans la minute suivante, Lyon obtient un coup franc qui semble un peu lointain. Juninho ajuste et oblige Alonzo à repousser le danger. Le ballon lui échappe un peu des mains. La défense fait bonne garde et dégage au loin (11').

- Suite à un coup franc excentré frappé par Ljuboja, Fiorèse récupère et transmet immédiatement à Sorin. L'argentin est seul au second poteau, mais manque le cadre de très peu (18').

- Frappe instantanée d'Elber des vingt mètres. Pierre-Fanfan contre et Alonzo arrête la course du ballon (21').

- On ne voit pas le temps défiler au cours de cette première période. Paris effleure le but du break. Mendy file seul sur la droite et n'a plus d'autres choix que de tenter sa chance. Coupet doit s'y reprendre à deux fois (23').

- Les actions de jeu se suivent sans temps morts. Elber oblige une nouvelle fois Alonzo à intervenir superbement (25').

- Juste avant la pause, alors que les Lyonnais se sont parfaitement repris, les Parisiens cherchent à accélérer de nouveau. Pauleta prolonge pour Ljuboja qui vient prendre tout le monde de vitesse en défense. Coupet doit détourner en corner (43').

- Le Parc des Princes reprend son souffle durant un quart d'heure, avec le dernier challenge Wanadoo de la saison.

- A la reprise, les Lyonnais reprennent très forts. Sur un corner de la gauche, Alonzo doit prendre des risques pour éviter la frappe d'Elber (48').

- Le scénario se renouvelle quelques instants plus tard. Juninho pousse le ballon dans la surface de réparation parisienne. Elber se précipite pour le chercher. Alonzo s'en empare avant lui (50'). Les Parisiens souffrent.

- La pression subie par les coéquipiers de Déhu se veut si intense que la défense parisienne n'a pas le temps de souffler. Juninho frappe un coup franc sur l'aile droite, très excentré. Il cherche un partenaire dans la surface. Essien place une tête à hauteur des six mètres. Alonzo plonge sur sa ligne et écarte le danger d'un "iota" (51'). Les Lyonnais ont cru au but.

- Après un léger temps mort au cours desquels les Parisiens cherchent à remonter plus haut le ballon, Govou vient buter sur Déhu qui écarte une nouvelle fois le danger. Paul le Guen lance ses dernières cartouches et procède rapidement à trois changements à vocation offensive.

- Nouvelle intervention d'Alonzo sur sa ligne, suite à un coup franc de Juninho qui n'était pas assez appuyé (67').

- Sur un corner de ce même brésilien, Govou ajuste une tête tendue. Alonzo détourne en corner (72'). Quel match du portier parisien ! Ce qui ne surprend plus personne.

- Les minutes filent, mais le PSG n'arrive toujours pas à écarter le danger de sa partie de terrain. Halilhodzic renforce un peu plus sa défense.

- Et encore et toujours Juninho sur coup franc qui vient chercher Luyindula dans la surface. Le ballon frôle le cadre (85').

- La nouvelle semble faire le tour du stade. Monaco est défait par Rennes sur sa pelouse. Le banc lyonnais se regroupe et le PSG souffle pour l'instant la deuxième place au finaliste européen. Le Parc gronde.

- La rentrée de Reinaldo apporte quelques espaces aux Parisiens qui, en ces dernières minutes, cherchent à repousser le danger le plus loin possible. Mais la dernière action franche se veut une ultime fois lyonnaise. Sur un corner, Dhorasoo adresse un centre tendu dans la surface. Juninho passe par là et adresse une ultime tête. Alonzo a encore le dernier mot (91').

- Après quatre minutes d'arrêts de jeu, l'arbitre se décide à siffler la fin de la rencontre. Lyon célèbre sur la pelouse du Parc des Princes son titre de Champion de France. Paris remercie chaleureusement son équipe. Les supporters ont le droit à quelques mots de remerciements du Président Graille et un, encore plus rapide, de Vahid. Non comme un adieu mais juste un au revoir, Alonzo, Déhu et le reste de la bande saluent les supporters, avant de se diriger vers Bastia et le Stade de France. Tout le monde semble ravi. Paris tient sa victoire. Lyon approche virtuellement son titre. La fête se veut belle, excepté pour celles et ceux qui souhaitaient voir Monaco se mêler encore un peu à la lutte. De toute façon, cette édition 2003-2004, offre un grand champion et un podium princier.

La prestation du PSG

Dernier match de la saison à domicile et ultime apparition pour certains membres du groupe, le PSG n'avait pas le droit de décevoir ses très nombreux supporters. Le Parc affichait comble, avec plus de 42 000 spectateurs. Si cette rencontre n'avait pas le parfum de la finale attendue, elle en avait au moins la saveur. Le PSG tenait à conclure en beauté face aux Lyonnais. Les joueurs s'y sont employés de la plus belle des manière. Le visage présenté par le PSG reflète bien la synthèse du meilleur de la saison. En premier lieu, les Parisiens ont pris à la gorge les Gones. Tel un miracle et après moins de cinq minutes de jeu, ils prenaient l'avantage. D'habitude, le PSG entame mal ses rencontres ou se procure de nombreuses occasions, mais ne parvient pas à se détacher rapidement. Ensuite, la formation parisienne a eu dans ses pieds le but du break, en vain. Lyon en a profité pour reprendre des couleurs et envenimer la seconde période. Là, on a retrouvé la force parisienne de toute la deuxième moitié du Championnat, à savoir le mental, la cohésion, le repli défensif si nécessaire et le petit coup de chance qui s'y ajoute. Paris a subi, mais n'a pas craqué et a tenu son résultat jusqu'au bout avec fierté et courage. Pourtant, comme il est apparu difficile de ressortir le ballon au-delà du milieu de terrain parisien, tellement le pressing lyonnais était intense ! La vivacité des très rares contres a alors pris le relai, de manière à rappeler aux Lyonnais que le réalisme de Pauleta, de Ljuboja ou encore de Sorin pouvait parler à tout moment. Avec autant d'animation dans le jeu de part et d'autre, une énorme sérénité et beaucoup de coeur à l'ouvrage, le PSG a offert à ses supporters un excellent match de clôture, avec en prime un but énorme du Portugais Pauleta, ovationné.

Ce qui nous amène à parler des individualités. Difficile me direz-vous d'en sortir du lot dans de telles conditions. Et pourtant, certains ont affiché une condition physique et une motivation supérieures aux autres. Il convient d'évoquer ici le cas du jeune Mendy. Transfiguré par sa sélection dans le groupe de l'équipe de France, il a offert un festival d'accélérations. Contrairement à ses habitudes, il les a même agrémentées de centres tendus absolument parfaits dans la surface. Seul petit hic, il s'est trop retrouvé seul et a péché par excès d'individualisme, oubliant parfois de temporiser. Le deuxième coup de chapeau salue le travail défensif effectué par Déhu. Par trois fois, il écarte du bout du pied le danger dans sa surface, alors qu'Alonzo était mis en difficulté. Serein, il a toujours su apporter le soutien nécessaire au sein de la charnière centrale pour éviter la panique générale, sous les assauts des Gones. Sans lui, le PSG aurait été débordé à plusieurs reprises. Alonzo mérite encore un grand coup de chapeau. Il effectue plusieurs sorties au culot, sous les yeux d'Elber, écoeuré. Il écarte les coups de pattes magiques de Juninho et assure parfaitement sur sa ligne, lorsque les Lyonnais viennent presser en corner. Derrière ces trois ténors parisiens, on peut encore saluer le dix-septième but en Ligue 1 de Pauleta. Il se rapproche de sa moyenne bordelaise, mine de rien. Sorin a été récompensé meilleur joueur du mois. On dirait presque, sans surprises. Quant à M'Bami, il renforce considérablement le milieu de terrain parisien dans l'axe. Ce n'était pas mission des plus faciles. Vous me direz qu'au final, il ya beaucoup de louanges pour la formation de la Capitale. Mais que voulez-vous, lorsque cela se veut amplement mérité, il apparaîtrait malsain de ne pas les mentionner ? Si cela peut rassurer les détracteurs, Ljuboja a semblé plus juste et souvent pris au piège du hors-jeu. Fiorèse a relativement manqué de pugnacité. Quant à El-Karkouri, sa rentrée n'a pas fait des étincelles, juste son travail, donc l'essentiel. Paris peut sereinement se rendre à Bastia et détient son destin entre ses mains.

La prestation de Lyon

«Le PSG sera très difficile à manoeuvrer chez lui. Mais nous ferons tout pour le bousculer» . Paul Le Guen ne pouvait pas mieux résumer la situation de la rencontre. S'il est vrai qu'après une entame délicate, les Lyonnais ont subi le jeu parisien, étouffés par le rythme insufflé par Pauleta, Mendy et Sorin, ce ne fut plus le cas passé la première demi-heure. Les Gones pratiquaient un pressing très haut, laissant Ljuboja être pris au piège du hors-jeu très régulièrement. Puis à force de provoquer les duels et de les remporter en milieu de terrain, les Gones ont pris le match à leur compte. Les Parisiens défendaient l'avantage acquis en début de rencontre, certes, mais comme ils ont souffert à tenir la distance d'une mi-temps, repliés sur eux-memes ! Les assauts n'en finissaient plus, aussi bien sur les ailes que dans l'axe. Un seul chiffre pour résumer la situation. Lyon a disposé de 14 tirs, dont pas moins de neuf cadrés. Le tout offensif, choisi par Le Guen, ne soufflait d'aucune contestation. Que ce soit Govou ou Deflandre, les Lyonnais montraient un jeu bien léché avec des transmissions de balles parfaites et qui n'échouaient que par la ténacité énorme du bloc défensif parisien.

Coté lyonnais, l'homme du match reste Juninho. Il a apporté énormément le danger, sur les coup francs excentrés ou les corners, trouvant à chaque fois sur sa route un Alonzo en grande forme, un Déhu tenace ou alors un Elber mal récompensé. L'attaquant brésilien n'a pas réussi à trouver le chemin des filets. S'il semble un peu émoussé en cette fin de saison, il a néanmoins obtenu de belles occasions de buts. Luyindula n'a pas été plus en réussite. Ce n'était pas faute de volonté. L'absence de concrétisations dans la finition, trouvait son explication dans certaines maladresses et le talent incontestable de la charnière centrale défensive du PSG. Le milieu de terrain à cinq éléments a parfaitement assumé son rôle. Rares étaient les ballons qui échappaient à la vigilance des Lyonnais, à laquelle s'ajoutait une excellente circulation du ballon. Lyon a donc fait trembler le PSG à domicile. Il ne doit sa défaite qu'à la volonté suprême des adversaires de tout donner, pour contenter les 42 000 supporters. Et puisque les deux équipes en tirent satisfaction, pas de quoi se plaindre à la sortie. La défaite se veut plus qu'honorable.

Epilogue :

Ha que le Football se veut un sport noble et plein de délicieuses vertus, lorsque les supporters des deux camps se retrouvent à la sortie avec le sourire et la perspective d'une belle et douce nuit. Les Parisiens peuvent regretter le faux pas de Bordeaux. Le titre ne se perd pas sur une seule rencontre non plus. Il s'agit bien d'un accident et non d'un retour à un scénario de début de saison plus que chaotique. Les points perdus bêtement ici pèsent certainement bien plus dans la balance. Paris s'impose sur sa pelouse contre le Champion de France et se dote de 73 points. Plus qu'égalé, le record historique du club se veut désormais un souvenir. Il conviendra à l'avenir de se remémorer cette saison d'anthologie, version 2003-2004. Pour autant, peut mieux faire, puisque dans les cars parqués le long de Roland Garros, va se dérouler la véritable fête et la célébration du titre. Lyon s'assure son titre de Champion de France pour la troisième fois consécutive. Qu'à cela ne tienne ! Paul Le Guen est un ancien parisien, se consoleront certains, persuadés que dans un proche avenir Paris pourrait venir détrôner Lyon de son impertinente série de trois titres d'affilés. Des titres, au combien mérités et acquis de haute lutte, à l'issue de sprints finaux magistraux. Lyon s'impose comme un club incontournable et rejoint l'élite de Saint-Étienne et de Marseille. Seul l'Europe reste à conquérir encore en prime.

Virtuel champion peut-être, mais comment imaginer un seul instant possible, Lyon s'acquitter de perdre une différence de buts de quatorze en une soirée ? «La cour des Miracles» n'hante pas le Stade Gerland. Les Gones désireront clôturer la saison, à la parisienne, sur une victoire. Paul Le Guen désirait un autre grand moment d'émotion au Parc. Son voeu est exaucé. A propos, n'oublions pas que le PSG doit lui aller gagner en Corse pour conserver sa deuxième place du général. Nul doute que malgré la perspective de la finale européenne et la perte d'un titre qui tendait les bras, les Monégasques ne vont pas désirer terminer la saison sur une ultime défaite. Qui a dit vacances ? Coupe de France, Coupe de l'UEFA, Ligue des Champions, voilà une vraie saison d'aucun repos. Il n'y a que le Lyon qui peut dormir sur ses deux oreilles. Bravo messieurs et continuez de nous faire rêver !


PSG 1-0 LYON (1-0)
Parc des Princes / Spectateurs : 42 502
Arbitre : M. Sars
But : Pauleta (6')
Avertissements : Sorin (61') / Diarra (39')

Les équipes :

PSG : Alonzo, Mendy, Déhu, Pierre-Fanfan, Heinze, Cana, M'Bami, Fiorèse (El-Karkouri, 85'), Sorin, Pauleta (Reinaldo, 81'), Ljuboja (Rocchi, 65')

Lyon : Coupet, Berthod, Edmilson, Muller, Dhorasso, Juninho, Diarra (Govou, 61'), Essien (Deflandre, 72'), Malouda, Elber (Viale, 77'), Luyindula



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