La Ligue 1 livre petit à petit son verdict. Chaque formation concernée par l'Europe ou le maintien, se donne au maximum avec courage, tandis que d'autres semblent lâcher le pied et préparer tranquillement la saison prochaine. Un paradoxe qui risque de fausser les données. Maxifoot y accorde un carton rouge symbolique et synonyme d'un manque sérieux de Fair-play et de respect !

Bilan global de la 36e journée :

Certains clubs de supporters peuvent se réjouir des résultats de la soirée. Après la déconvenue du PSG en Gironde mardi soir (cf. grand format), les Lyonnais avaient le champ libre pour filer tout droit vers le titre. Dans la douleur et grâce à un superbe coup franc de Juninho, les Gones peuvent entrevoir un triplé historique avec sérénité (cf. mini format). Les Monégasques, à l'effectif considérablement réduit pour la circonstance, ont rapporté un précieux point de Strasbourg (0-0). Précieux, car il maintient les écarts à quatre points avec le leader. Si l'on escompte une victoire symbolique du PSG contre Lyon (qui sera néanmoins difficile à obtenir), les Monégasques trouvent encore des raisons d'espérer. La prochaine journée risque de nous livrer son podium définitif. Derrière, trois équipes luttaient pour la quatrième place. Auxerre avait rempli sa part de contrat, en s'imposant à Lens (1-3). Sochaux souhaitait conserver sa place de quatrième. Face à un groupe corse très homogène, les Lionceaux n'ont pas vraiment combattu à Ajaccio (1-0). Un double résultat qui n'arrange pas les Nantais. A la Beaujoire, ils laissent échapper deux points contre leur voisin de Guingamp (0-0). Puisque l'on parle des Bretons, évoquons du même coup les autres combats pour la relégation. Le Mans ne peut que partager les points contre Lille (1-1). Tout comme Toulouse qui aura longtemps mené à Nice (1-1). Enfin, Montpellier se prépare à des adieux, avec un nul ramené dans la douleur du Vélodrome (1-1).

En fin de compte, cette 36e journée n'a pas offert du grand spectacle, ni beaucoup de buts. La plus belle rencontre reste sans contexte celle livrée par Bordeaux contre le PSG. Avec Lyon et Ajaccio, c'est la seule équipe à avoir gagner à domicile. Auxerre réussit le gros coup, avec la victoire à l'extérieur, tandis que les six dernières rencontres se soldaient par des scores de parité, sans que l'on ne se soit vraiment livré. Il y a de la routine dans l'air, tout comme nos amis buteurs, qui en cette fin de saison semblent peu inspirés. Hormis Juninho et sa patte magique sur coup franc à Lyon et Cissé avec Auxerre, on ne voit plus guère les Drogba (absent pour cause de repos forcé avant la finale européenne), Pauleta (en manque d'inspiration), Frau (tranquille avec Sochaux et assuré d'une Coupe d'Europe) ou encore Frei (Rennes se la coule douce dans le ventre mou). Comme du coté de Monaco on était au repos et qu'à Nantes, Moldovan reste muet également, nous voilà en face d'un maigre total de 15 buts. Merci bien à Feindouno pour son doublé ! Espérons que malgré une situation qui se décante, la 37e journée nous offrira son lot de spectacle et de rebondissements, comme on les apprécie. Il y a peu, tous les records de buts avaient été pulvérisés lors d'une ultime journée de gala alors que tous les jeux étaient fait.

Panorama des autres résultats :

Parfum d'Europe en Bourgogne (Lens 1-3 Auxerre)

Les Lensois achèvent leur saison aussi timidement qu'ils ne l'ont débutée puis poursuivie. Très peu de victoires à domicile ces derniers temps et surtout des supporters qui ne voient pas beaucoup d'actions de jeu. La venue d'une équipe auxerroise, menacée d'être rattrapée par les Canaris pour l'accession à Europe, laissait présager du meilleur au moins dans un sens. Effectivement, les deux formations se livrèrent à une belle joute, au cours de laquelle les Lensois ont accusé le coup en seconde période. Non contre le cours du jeu, mais sans non plus mériter à l'arrivée une telle déconvenue. Le début de partie était à l'actif des Nordistes, avec pour seule action franche, une frappe de Moreira après déjà vingt minutes de jeu. Les Bourguignons se montraient patients, sans prendre de risques. Sur la première action de jeu véritable, Lachuer était à la réception d'un centre de Kapo et ouvrait le score pour son équipe (0-1, 22'). Cela avait le don d'énerver les joueurs de Lens qui s'acharnaient à venir provoquer la défense adverse. Justement récompensés avant la pause, ils égalisaient après une puissante tête de Coulibaly, parfaitement placé à la récupération d'un coup franc de Thomert (1-1, 34'). Le jeu s'équilibrait après la pause et Cool sauvait son équipe devant Moreira. Les coéquipiers de Cissé semblaient plus à leur aise par la suite. Ils démontraient beaucoup plus d'engagement. Mathis venait conclure une belle action de jeu collective, où Cissé et Lachuer notamment, touchaient le ballon (1-2, 74'). Les trois points semblaient ne plus vouloir quitter les filets auxerrois. Une impression confirmée, avec le troisième but de la formation emmenée par Guy Roux. Et devinez qui en fut à la conclusion ? Un certain Cissé, suite à une passe judicieuse de Mathis (1-3, 87'). L'attaquant signe sa vingt-quatrième réalisation. Les Canaris et Sochaux avaient la pression. Auxerre peut attendre la venue de Nantes en Bourgogne avec sérénité. Un sort apparaissant un peu injuste, pour une équipe de Lens qui n'avait pas fermé le jeu. Score final 1-3 !

Les seconds couteaux de Monaco (Strasbourg 0-0 Monaco)

On connaissait l'enjeu d'une telle rencontre en Alsace, pour les finalistes de la prestigieuse Ligue des Champions. Pour le titre, il ne fallait pas laisser filer les trois points de la victoire. Pour autant et à l'annonces des absences, entre autre, de Bernardi, Evra, Rothen, Prso ou encore Squillaci, on se demandait bien quel pourrait être le visage présenté par nos amis de la Principauté. Ils ont assuré l'essentiel d'une petite rencontre, où les Strasbourgeois ont su conserver un point qui les rapproche un peu plus du maintien. Si tout le monde semble satisfait, alors tout va pour le mieux. En revanche là encore, on se demande (avec ironie bien entendu) comment les supporters ont passé le temps. Score final 0-0 !

Derby sans saveur (Nantes 0-0 Guingamp)

Les Canaris ont l'art de cultiver les mauvais enchaînements et en particulier à domicile. Le nombre de points perdus ne s'y compte plus. Le total s'avère très lourd à l'arrivée. Si leurs adversaires guingampais terminent en force la saison, malgré une défaite contre Le Mans, les Canaris avaient plus que l'occasion de croire encore en leurs chances européennes. Devant un public toujours aussi nombreux, il convenait de s'imposer avant de se rendre en Bourgogne. Rien n'y a fait. A l'issue d'un match sans saveur, les deux formations repartent avec un point. Les Guingampais n'en espéraient sans doute pas tant. Dommage pour la formation d'Amisse qui cumule les désillusions cette saison, après tant d'efforts consentis et de si belles perspectives. Score final 0-0 !

La furie corse (Ajaccio 1-0 Sochaux)

Ballottés depuis plusieurs journées, les Ajacciens envisageaient très sérieusement une victoire à l'issue de la rencontre contre le vainqueur de la Coupe de La Ligue. Les Sochaliens se montraient plus forts sur le papier. Qu'en serait-il dans la tête, après une défaite surprise à la maison contre Lens ? La victoire d'Auxerre la veille, les replaçaient à la cinquième place provisoire du Championnat. Le flambeau de la motivation semble s'éteindre petit à petit, au détriment des rumeurs de transferts, par exemple. Ajaccio disputait sa finale de l'année. Les Corses savaient que les trois points pourraient les conduire tout droit au maintien. Ainsi en décidait le sort de la rencontre. Une victoire d'une courte tête, qui suffit largement au bonheur des Corses. Demont était l'auteur de ce coup d'éclat, à l'issue du premier quart d'heure (1-0, 15'). Les visiteurs ne se livraient pas vraiment pour revenir. L'esprit Fair-play semble s'éloigner pour quelques formations.

Toulouse voit rouge (Nice 1-1 Toulouse)

Qu'il s'annonçait périlleux le déplacement des Toulousains sur la Cote d'Azur ! Après avoir concédé une décevante défaite contre un Nantes revigoré, les locataires de la ville rose savaient qu'ils devraient frapper un grand coup contre Nice. Ils recherchent encore et toujours de précieux points. Il s'avère impossible de ne compter que sur la différence de buts pour s'assurer le maintien. Le regard certainement tourné vers les évolutions de score en Corse et du coté de le Mans, les coéquipiers de Fernandao ont longtemps cru tenir un excellent résultat. Ils ouvraient très rapidement la marque, par l'intermédiaire du brésilien. Il était à la récupération d'un ballon d'Emana. D'une frappe du gauche à l'entrée de la surface de réparation, il crucifiait sur place Grégorini, déjà auteur d'une claquette déterminante à l'entame (0-1, 6'). Motivés et parfaitement concentrés sur leurs affaires, les Toulousains menaient le jeu et faisaient très bien circuler le ballon. Nice ne parvenait pas à contrer cette parfaite organisation tactique. Qui plus est, Cobos devait s'incliner et sortir très vite, après le réveil douloureux de sa blessure. A la reprise, les visiteurs manquaient le but du break. Suite à un corner de Balmont, Fernandao plaçait une excellente tête, bien repoussée par Grégorini (47'). Le coup du sort intervenait à l'heure de jeu, avec l'exclusion de Dieuze. Toulouse commençait à perdre sa sérénité, notamment dans les espaces. Ba venait contrôler un ballon au second poteau. Il ajustait une frappe croisée du droit, qui trompait le portier toulousain (1-1, 63'). La sanction était immédiate. Tout était à refaire. L'exclusion de Pamarot pour Nice, à deux minutes du coup de sifflet final, n'a pas inversé la tendance. Toulouse concède deux points et retrouve la zone de relégation. Plus que jamais, la victoire au Stadium contre Marseille, se veut impérative. Score final 1-1 !

Le Mans atténue ses espérance (Le Mans 1-1 Lille)

Un penalty permet aux Manceaux de décrocher le match nul contre Lille. Il manque deux points au compteur pour préserver de solides espoirs de maintien, à la vue de la victoire corse contre Sochaux. Pour autant, il s'avérait difficile de s'imposer contre Lille, solide formation en défense et agressive en attaque, depuis la reprise. Les Nordistes ouvraient le score sur la première réelle occasion. Abidal et Manchev s'échangeaient parfaitement le ballon, avant que n'intervienne Acimovic à la conclusion. Il venait battre Pelé de près (0-1, 34'). Jusqu'ici, on avait surtout assisté à une opposition en milieu de terrain, sans grand intérêt. Les espoirs du MUC 72 reprenaient des couleurs, lorsque l'arbitre désignait le point de penalty, consécutif à une faute de Tafforeau sur Peyrelade. Fanchone n'en demandait pas temps et égalisait avant la pause (1-1, 44'). Plus rien n'interviendrait en seconde période, alors que la domination se voulait principalement lilloise. Malicki écartait pour sa part le danger, sur sa ligne, dans les ultimes minutes. Le Mans se retrouve avec le même dilemme qu'avant et devra s'imposer deux fois pour se sauver, à défaut de sa cinquième victoire consécutive. Score final 1-1 !

Montpellier nourrit ses regrets (Marseille 1-1 Montpellier)

Les Héraultais s'engagent sur la voie des adieux à la Ligue 1, en espérant la retrouver prochainement. Ils se déplaçaient dans la Cité Phocéenne, où Marseille a les yeux rivés vers son avenir européen. Une attitude que l'on peut aisément comprendre. La victoire lors de cette finale en Suède contre Valence, leur accorderait une participation en UEFA la saison prochaine. Le problème semble réglé, reste à concrétiser sur le terrain. Les forces se ménagent et Montpellier pouvait compter sur ce manque éventuel de concentration pour générer un fol espoir ultime de maintien. Les deux formations se séparent avec un score de parité qui n'offense personne, sauf le spectacle. Toutefois, les exploits du jeune Koke et de Meriem faisaient vraiment plaisir à voir. Les deux garçons semblaient se défouler littéralement. Montpellier ne lâchait pas sa proie pour autant et Bamogo se voyait à deux doigts d'inscrire le premier but, évinçant Barthez avec brio. Sommeil venait sauver les siens sur sa ligne (27'). Cela se voulait le seul coup d'éclat véritable des visiteurs du soir, puisque Marseille dominait sans trembler et sans forcer son talent. Alors que Meriem frappait un coup franc à ras de terre, Marlet passait par là et mine de rien venait inscrire le premier but (1-0, 31'). Les Marseillais allaient trouver le poteau un peu plus tard et affichaient une très grosse sérénité. Peut-être un peu trop, puisqu'en seconde période, Mansaré égalisait d'une frappe lointaine de vingt-cinq mètres (1-1, 66'). Montpellier retrouvait son sourire et un peu d'éclat. Des couleurs de courte durée, puisqu'après la joie survient le désarroi total. Barthez écartait parfaitement un penalty de Mansaré en fin de rencontre (88'). Le sort des Montpelliérains était quasiment scellé. La Ligue 2 les attend de bien ferme. Ainsi en a décidé la loi du terrain et un manque cruel de chance. Score final 1-1 !

Metz dans le bon panier (Rennes 0-0 Metz)

Peu d'enjeu, pas de buts et voilà comment les Bretons concèdent un médiocre match nul contre une équipe de Metz qui cherchait encore à se rassurer pour le maintien, vu le pressing d'Ajaccio et le réveil de Le Mans. Metz a bien su défendre, sans véritablement s'exposer. Rennes n'a pas forcé son talent, ni multiplié les ballons en profondeur pour Frei qui devait se contenter de bien peu d'occasions. On se relâche du coté de la Bretagne, où l'on tenait particulièrement à saluer comme il se doit le portier international. Cech en termine avec le club, après une prestation de très haute qualité en règle général. Score final 0-0 !

Panorama du classement :

Comme à l'issue de chaque journée de Championnat, Maxifoot vous offre la possibilité en quelques coups d'oeil de noter les principaux faits marquants des évolutions au classement général. A deux journées de l'issue fatale, on commence sérieusement à y voir plus clair. Mathématiquement, tout n'est pas joué. Mais la loi du terrain parle.

- Lyon (1er avec 76 Pts et +36) conforte sa première place au général. La venue de samedi prochain au Parc des Princes ne s'annonce plus aussi déterminante et pleine d'incertitudes. Paris est désormais hors-course pour le titre et Monaco a concédé deux points.

- Monaco (2e avec 72 Pts et +30) conserve logiquement sa seconde place directement qualificative pour la Ligue des Champions. Avec beaucoup de titulaires absents en Alsace, les coéquipiers de Giuly conservent avec ce match nul un espoir de titre. Si Paris (3e avec 70 Pts et +20) s'impose contre Lyon, la messe ne sera pas dite. Quant aux Parisiens, ils restent à deux petits points de Monaco et voudraient bien se faufiler. Avec une si nette différence de buts défavorable, la course au titre ne les concerne plus cette saison.

- Auxerre (4e avec 61 Pts et +24) s'empare seul de la quatrième place qualificative pour la Coupe de l'UEFA. Voilà une excellente opération, puisque Sochaux (5e avec 60 Pts et +11) se veut déjà qualifier d'office et que Nantes se retrouve à quatre longueurs (6e avec 57 Pts et +12). L'espoir demeure pour les Canaris, à condition de s'imposer contre Auxerre et Sochaux lors des deux dernières journées. Rien de tel que des confrontations directes pour saisir sa chance.

-Marseille (7e avec 54 Pts et +6) n'a plus d'espoir de qualification directe pour l'UEFA via le Championnat. La victoire en finale de la Coupe d'Europe s'avère obligatoire.

- On en arrive en bas du classement et mathématiquement plusieurs équipes situées sous la barre des 40 points n'ont pas encore réunies toutes les garanties du maintien. Il s'agit de Strasbourg (13e avec 39 Pts et -8), de Metz (14e avec 39 Pts et -8), de Bastia (15e avec 39 Pts et -13) ou encore de Guingamp (16e avec 38 Pts et -20). Pour toutes ces équipes, il s'avère obligatoire de remporter encore un match pour être certain du maintien.

- Derrière en effet, les deux premiers relégables peuvent encore atteindre la barre des 41 points, à condition de s'imposer deux fois consécutivement. Pour l'heure, Ajaccio réalise le bon coup du soir (17e avec 37 Pts et -22). Toulouse rétrograde (18e avec 35 Pts et -14). La différence de but s'avère toujours l'un des atouts majeurs de cette formation, alors que Le Mans reste au coude à coude (19e avec 35 Pts et -22). Le suspense reste entier.

- Montpellier n'est pas officiellement relégué en Ligue 2 (20 e avec 31 Pts et -28). Deux victoires ne suffiraient pourtant qu'à rejoindre Ajaccio, qui compte une meilleure différence de buts. On imagine mal les Corses se laisser glisser lanterne rouge en l'espace des deux dernières journées.

Ainsi en va t-il des grands enseignements de cette 36e journée qui aura donné, en particulier, bien du tracas au PSG, à Nantes, à Toulouse, à Le Mans et enfin à Montpellier.

Perspectives d'avenir :

Très peu de temps de récupération, avant de disputer la 37e et avant-dernière journée du Championnat. Cette fois-ci, il n'y aura aucun favoritisme et toutes les équipes se livreront à un égal combat à distance, le samedi soir à 20 h 00, à moins de modifications de dernière minute.

L'affiche phare de la soirée reste la confrontation directe entre le PSG et Lyon. Il s'agit pour les Parisiens d'offrir à leur public du grand et beau spectacle pour la dernière à domicile de la saison. Une victoire se veut essentielle et atténuerait la déception de la défaite à Bordeaux. Le titre n'est plus accessible, avec six points de retard et une différence de buts défavorable. Il n'en demeure pas moins que le Parc affichera complet et que ce match pourrait favoriser le retour provisoire de Monaco, à défaut concerner la place directement qualificative pour la Ligue des Champions. Les Monégasques recevront l'équipe de Rennes. Celle-là même qui avec son buteur fétiche Frei, avait failli inquiéter les Parisiens le week-end dernier. L'enjeu reste de taille.

Derrière, les espoirs restent entier pour l'accession à l'Europe. Mais Nantes qui se déplace à Auxerre ne détient plus son destin entre ses mains. Impérativement, il faut s'imposer en Bourgogne, puis lors de la dernière journée contre Sochaux, afin d'espérer se cantonner à une quatrième place en Championnat. Dans le même temps, Auxerre devra s'incliner par deux fois ou concéder le match nul à Nice. Marseille a l'esprit en Suède et se prépare pour sa finale. L'accessit en Championnat ne les concerne plus et la qualification européenne passe par une victoire contre Valence le 19 mai.

Une situation qui pourrait arranger la malheureuse équipe toulousaine. Elle pensait avoir réalisé le plus difficile, en ouvrant la marque à Nice et préserver sa 17e place. Tout est à refaire. La réception de Marseille ne signifie pas uniquement jouer à guichets fermés, mais bien entendu la victoire à tout prix. Car Ajaccio a pris les devant et son déplacement à Lens lui ouvre des perspectives intéressantes. Quant à Le Mans, les affaires ont été rendues plus difficiles avec ce match nul contre Lille. Le déplacement à Sochaux intrigue. Il serait étonnant que les Lionceaux ne se laissent submerger par une vague de défaite à domicile. Un point ne suffirait pas vraiment aux Manceaux. Ai, ai, ai, à suivre !

Pour le reste, Bastia cherchera encore un point par sécurité à Lille et Guingamp également contre Nice. La rencontre Metz-Bordeaux offre peu d'enjeux, de même que Montpellier-Strasbourg. Pour autant, on n'ignore pas l'importance pour les Lorrains et les Alsaciens de se rassurer définitivement. On suivra donc tout cela samedi soir avec attention et vous pourrez retrouver comme chaque semaine l'analyse complète de tous les résultats avec Maxifoot. D'ici là, bonne fin de semaine à toutes et à tous. Bravo à Caen qui rejoint Saint-Etienne en Ligue 1 !