Au menu du Top Déclarations cette semaine, Vieira fait les frais de la colère de Cascarino, Petit tire les oreilles de Sakho, Toulalan récupère la monnaie de sa pièce, Luis veut la place de Raymond, Mourinho en prend pour son grade, Ben Arfa entonne encore et toujours le même refrain... Découvrez les phrases choc de la semaine.

Patrick Vieira présente son nouveau maillot à la presse

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. T. Cascarino – «L'arrivée de Vieira à City n'a pas de sens. (…) Je pensais que City visait des superstars, pas des anciens combattants»

Tony Cascarino, qui s'insurge contre la signature de Patrick Vieira à Manchester City : «L'arrivée de Patrick Vieira à Manchester City n'a pas de sens pour moi. Il a 33 ans et n'a pas sa place dans une piètre équipe de France. (…) Il est loin d'être aussi mobile que par le passé. (…) À l'Inter, il n'est pas parvenu à retrouver un statut de titulaire (…), comment pourrait-il faire mieux à City ? D'ailleurs, je pensais que Manchester City visait des superstars internationales, pas des anciens combattants en fin de carrière.»

La main de Thierry Henry a visiblement du mal à passer pour l'ancien international

2. E. Petit – «Sakho a fait un non-match. (…) Une génération qui veut tout et tout de suite. (…) Même Thuram a été ridicule»

Emmanuel Petit, après la prestation du défenseur parisien Mamadou Sakho à Guingamp en Coupe de la Ligue : «Contre Guingamp, il a fait un non-match. On avait l'impression qu'il n'était pas ravi d'être arrière gauche. (…) Il fait partie d'une génération qui veut tout et tout de suite. S'il est patient et accepte les choix de l'entraîneur, il ira loin. Et qu'il sache que son modèle, Lilian Thuram, a, au début de sa carrière, été ridicule sur un but de Calderaro à Metz. Ça arrive, même aux meilleurs…»

Sakho n'a quand même pas fait exprès de marquer contre son camp, si ?

3. L. Fernandez – «Je suis sur une short-list. (…) Raymond c'est Raymond, Luis c'est Luis. Je ne ferai pas les mêmes choix»

Luis Fernandez se porte candidat à la succession de Raymond Domenech à la tête de l'équipe de France : «On m'a dit que j'étais sur une short-list, mais en assez lointaine position. Pourquoi ? (…) Je promets un état d'esprit, un jeu plaisant, mes conceptions d'entraîneur. Raymond c'est Raymond, Luis c'est Luis. Mais il est certain que je ne ferai pas les mêmes choix que lui. Je ne vais pas me cacher. Je suis un rassembleur.»

Le leitmotiv de Fernandez pour cette campagne : «Je ne suis pas comme Domenech.» Un minimum…

4. R. Domenech – «Ce n'est pas mon problème. Le mien, c'était la qualification. (…) Il n'y a que ceux qui sont au boulot qui sont responsables»

Raymond Domenech, au sujet de sa succession au poste de sélectionneur des Bleus : «Ce n'est pas mon problème. Le mien, c'était la qualification et maintenant c'est la participation et la mise en place de toute l'infrastructure pour que l'on soit performant au Mondial. Ce poste-là et tous les postes d'entraîneurs, c'est exactement la même chose. Tout le monde dit, souhaite et pense, mais il n'y a que ceux qui sont au boulot qui sont responsables et qui savent ce qu'ils ont à faire.»

Bizarrement, Domenech est beaucoup plus bavard lorsqu'il s'agit d'évoquer son avenir que ses choix tactiques…

5. C. Puel – «Je croyais que c'était son premier but tout court. (…) J'aurais aimé être le premier entraîneur avec qui il marque»

Claude Puel, au sujet du premier but de Jérémy Toulalan sous les couleurs lyonnaises en compétition officielle : «Je croyais même que c'était son premier but tout court… Mais il en a déjà marqué un. Il a été récompensé. C'est bien. Je lui ai dit en plaisantant que j'aurais aimé être le premier entraîneur avec qui il marque son but.»

Toulalan, qui avait lâché un «ce n'est pas parce que toi tu ne savais pas dribbler qu'on ne peut pas le faire» à son entraîneur, y réfléchira à deux fois maintenant avant de tancer Puel.

6. J.-G. Wallemme – «Mes joueurs se font siffler au bout de sept minutes. (…) Je n'oublie pas d'où je viens ! On ne jouait pas contre des peintres»

Jean-Guy Wallemme, après l'élimination de Lens en Coupe de la Ligue à domicile par Lorient : «Quand je vois que mes joueurs se font siffler au bout de sept minutes de jeu, qu'est-ce que ça veut dire ? Oui, ce club a joué la Ligue des Champions et a gagné des titres. Mais je n'oublie pas d'où l'on vient, je n'oublie pas d'où je viens ! Je ne comprends pas cette attitude... On ne jouait quand même pas contre des peintres.»

Peut-être que les supporters lensois, venus en nombre à Bollaert malgré le froid, auraient aimé un peu plus d'envie de la part de leurs protégés…

7. C. Ferrara – «Je suis comme Rocky, j'encaisse les coups. Je suis couvert de sang. (…) Frappe-moi plus fort»

Ciro Ferrara, plus menacé que jamais sur le banc de touche de la Juventus Turin : «Je suis comme Rocky, j'encaisse les coups. Je suis couvert de sang mais je continue à dire à mon adversaire : frappe-moi plus fort parce que cela ne m'a pas fait mal.»

Sauf que le foot n'est pas du cinéma…

8. L. Moggi – «Le Portugais est très chanceux. (…) Rien de plus qu'un amateur. (…) Un poisson sorti de l'eau»

Luciano Moggi, l'ancien directeur général de la Juventus, visiblement un peu jaloux de la réussite de l'entraîneur de l'Inter José Mourinho : «Le Portugais est très chanceux. Il n'est rien de plus qu'un amateur, un poisson sorti de l'eau sur un banc, à l'instar de son président (Massimo Moratti). Mourinho est bien meilleur dans les relations publiques.»

Entre la Juventus Turin et l'Inter Milan, c'est toujours le grand amour.

9. V. Zvunka – «A la Ligue, ce sont des ânes. (…) Il n'y a plus de charme, plus de surprises. Ce n'est plus une coupe»

Victor Zvunka, l'entraîneur de Guingamp, mécontent de voir les quatre premiers du dernier championnat être protégés lors du tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de la Ligue : «A la Ligue, ce sont des ânes. Lors du Trophée des Champions, des représentants de la LFP m'avaient dit que le tirage au sort serait intégral pour les quarts de finale. Ils ne font rien pour arranger l'image d'une épreuve déjà décriée. Il n'y a plus de charme, plus de surprises. Ce n'est plus une coupe.»

Tiens, voilà pour toi Thiriez !

10. H. Ben Arfa – «J'ai vraiment envie d'accomplir une très bonne seconde partie de saison. (…) Je vais encore gagner en constance, j'en suis certain»

Hatem Ben Arfa, prêt à faire (encore une fois) table rase du passé à l'OM : «Personnellement, j'ai vraiment envie d'accomplir une très bonne seconde partie de saison. Je vais encore gagner en constance avec l'enchaînement des matches, j'en suis certain... En tous les cas, je le répète, je suis très bien à l'OM.»

On a déjà entendu ça il n'y a pas longtemps, non ?

C'est sur ces belles paroles d'Hatem Ben Arfa que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !