Au sommaire du baromètre Maxifoot de la semaine, le Barça six facile, le pire est évité pour Bordeaux et Galette se régale sont les valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, Paris ne capitalise pas, Deschamps n'a pas l'OM de la situation et Chambily ne chamboule rien. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Les valeurs en hausse

Le Barça six facile

Après l'Espagne et l'Europe, le FC Barcelone s'est adjugé le monde. En fin de semaine dernière, le club catalan est devenu champion du monde des clubs. Une belle récompense pour les hommes de Josep Guardiola, qui sont pour la presse espagnole, devenus éternels après ce nouveau succès. Car en remportant le Mondial des clubs, le Barça s'est adjugé son sixième trophée en 2009, après le championnat espagnol, la coupe d'Espagne, la Supercoupe d'Espagne, la Ligue des Champions et la Supercoupe d'Europe. Les Blaugrana ont tout raflé sur leur passage cette année. Ce Barcelone-là est entré à tout jamais dans l'histoire.

Le pire est évité pour Bordeaux

La cuvée 2010 sera-t-elle aussi bonne que la 2009 pour les Girondins ? Ce sera sans doute difficile, tant celle de cette année fut assez exceptionnelle pour Bordeaux, couronné champion d'automne en prime dès ce week-end. Quoi qu'il en soit, les Marine et Blanc ont mis tous les atouts de leur côté pour bien débuter la nouvelle année à venir. Car lors du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, les hommes de Laurent Blanc ont évité le pire en héritant de l'Olympiakos. Tomber sur le club du Pirée est une aubaine pour Bordeaux, qui aurait pu se retrouver en face du Milan AC ou de l'Inter Milan à ce même stade de la compétition. Maintenant, un match n'est jamais gagné d'avance. Mais le pire est tout de même évité pour les Girondins.

Galette se régale

Pour son premier match à la tête de l'AS Saint-Etienne, Christophe Galtier s'est régalé. Celui que l'on surnomme Galette a pris du plaisir en voyant les Verts, ses Verts désormais, s'arracher après l'exclusion de Tavlaridis dès le début de la rencontre, pour prendre un bon point face à l'Olympique de Marseille. Après deux lourdes défaites à Lille et à Paris, le club du Forez a su stopper l'hémorragie en faisant preuve d'une grande solidarité contre les Phocéens. Un bon point qui permet aux Stéphanois de quitter la zone de relégation. De quoi retrouver un peu l'appétit avant d'affronter Lens ce mardi.

A part ça ? Trois jours après sa belle victoire contre Nice, Nancy a réussi un joli coup en s'imposant à Montpellier ce week-end. Quand ils jouent à ce niveau, les Lorrains prouvent qu'ils valent mieux que leur place dans la deuxième moitié de tableau.

Les valeurs en baisse

Paris ne capitalise pas

Depuis le début de la saison, c'est le bal des occasions manquées au Paris Saint-Germain. La semaine dernière n'a pas échappé à la règle. Alors qu'il avait l'occasion de s'emparer de la 5e place du classement et de revenir dans le coup, le club de la capitale n'a pu faire mieux que match nul face à Lens. Trois jours plus tard, une nouvelle fois auteur d'une petite performance, le PSG est tombé à Rennes. Deux contre-performances qui laissent aujourd'hui les Parisiens à une modeste 9e place. Dès qu'il en a l'occasion, le PSG ne capitale pas. Et les points n'en finissent plus de s'envoler…

Deschamps n'a pas l'OM de la situation

Il a beau se creuser la tête, Didier Deschamps ne parvient toujours pas à mettre la main sur l'homme de la situation. En l'absence de son fer de lance en attaque, Mamadou Niang, blessé à l'épaule, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille peine à trouver un relais à l'international sénégalais. Hatem Ben Arfa confiné sur le banc, Fernando Morientes hors du coup, Mathieu Valbuena laissé de côté, Deschamps s'est finalement résolu à retirer un attaquant pour aligner un milieu de terrain supplémentaire. Depuis la blessure de Niang, l'OM a inscrit quatre buts en trois rencontres : trois sont l'oeuvre de défenseurs, Heinze, Taiwo et Diawara, et l'autre d'un jeune appelé de dernière minute, Jordan Ayew… Niang est-il indispensable ? La réponse à cette question paraît de plus en plus évidente.

Chambily ne chamboule rien

A l'écouter, le Conseil fédéral était prêt à voter le départ immédiat de Raymond Domenech. Dans le sillage de l'ancien dirigeant du Stade Malherbe de Caen, l'instance allait appeler à un nouveau vote. Finalement, ce ne fut qu'un coup d'épée dans l'eau. Guy Chambily n'aura rien chamboulé. Le sélectionneur national actuel emmènera bien les Bleus à la Coupe du monde en Afrique du Sud. Tout ça pour ça. Le doyen du Conseil fédéral aurait mieux fait de se réveiller et de faire ses déclarations tapageuses au sortir de l'Euro 2008, lorsqu'il en était encore temps.

A part ça ? Après un très bon mois de novembre, le froid de décembre a semble-t-il glacé les Lorientais. Trois jours après leur défaite à domicile contre l'Olympique de Marseille, les Merlus ont lourdement chuté à Bordeaux samedi. Il n'en fallait pas plus pour rentrer rapidement dans le rang.

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !