Accusé d'avoir exécuté de faux documents en 2001 et 2002, Francis Llacer comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de Versailles. Dix mois de prison avec sursis et 1000 euros d'amende ont été requis contre l'ancien défenseur du PSG, qui dit avoir agi sur les conseils de dirigeants parisiens de l'époque.

Retiré des terrains depuis 2003, notre cher et sacré Franciiiisssssss Llacer se rappelle tristement à l'actualité ces jours-ci. L'ancien joueur du Paris Saint-Germain, vainqueur de la Coupe des Coupes 1996, âgé aujourd'hui de 37 ans, comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de Versailles pour avoir exécuté de faux documents, en 2001 et en 2002, révèle le quotidien Le Parisien. Le procureur a requis dix mois de prison avec sursis et 1000 euros d'amende contre l'ex-défenseur. Criblé de dettes (à hauteur de 238.444 euros), l'ancien latéral, alors sous contrat avec Montpellier, aurait envoyé de faux fax, pour obtenir des avances sur salaire de la part du club parisien.

Bientôt, les créanciers se retournent contre le club de la capitale, qui porte alors plainte contre le joueur. C'est le début de l'affaire Llacer. Tout au long de celle-ci, l'accusé est resté fidèle à la même ligne de défense : s'il admet avoir falsifié les documents, il n'aurait pas agi autrement que sur les conseils du directeur général du PSG de l'époque.

«J'ai été baladé»

«Il me devait ces avances. Lorsque j'ai accepté de revenir jouer à Paris, j'ai été baladé, a expliqué Llacer. Ils m'ont promis le même salaire qu'à Montpellier et finalement, ils ne m'ont donné que la moitié. Le directeur connaissait ma situation, c'est lui qui m'a dit de faire ces faux pour justifier ses avances alors qu'il devait faire face à un audit financier commandé par Canal +.» Jadis très attaché aux couleurs rouges et bleues, Françis Llacer accuse aujourd'hui le Paris Saint-Germain d'avoir ruiné sa vie. «Après cette histoire, je n'ai jamais plus joué au football. Je suis en instance de divorce et j'ai perdu les liens affectifs avec le PSG.» Le délibéré de l'affaire est prévu pour le 31 mars.

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