OM : De Zerbi répond cash aux critiques sur son turnover !
Au cours des dernières semaines, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille Roberto De Zerbi a été ciblé par des critiques en raison de son turnover. Agacé, le technicien italien a réalisé une mise au point ce jeudi.
L'entraîneur de l'Olympique de Marseille Roberto De Zerbi avait un message à faire passer. Ces dernières semaines, la gestion du technicien italien a beaucoup fait parler en raison de son turnover.
Les changements réguliers dans le onze de départ de l'ex-manager de Brighton ont fait jaser et ont été perçus comme l'une des raisons du manque de continuité dans les résultats olympiens.
La mise au point de De Zerbi
En conférence de presse ce jeudi, De Zerbi a justement été invité à revenir sur la gestion de son effectif. Et le Transalpin a profité de cette question pour effectuer une véritable mise au point. «Je vais vous poser une question : on a 11 matchs en 35 jours en janvier, si je ne donne pas des possibilités aux joueurs, par rapport à ce que je vois le matin, est-ce que vous pensez qu'on arrive avec 12 ou 13 joueurs en janvier afin de faire 11 matchs en 35 jours et être compétitif ? Et j'ai une autre question : pourquoi on ne me parle pas de la rotation quand Jeffrey de Lange fait un grand match à Nice ? Là, personne ne me dit que c'est une erreur de faire une rotation. C'est toujours après en jugeant le résultat», a-t-il expliqué.
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«Avec les trois compétitions, je pense qu'il faut un peu de turnover. Après les choix, on fait peut-être des erreurs, mais c'est les résultats qui doivent le dire. Tu tentes toujours d'aligner la meilleure équipe. Moi, je veux arriver en mai et jouer pour toutes les compétitions. Je voudrais poursuivre notre chemin en Ligue des Champions, moi je veux aller jusqu'au bout. Pourquoi on ne pourrait pas avoir cette ambition d'y arriver ? Je sais qu'en janvier, le mois sera déterminant car on va affronter Lens et Paris en championnat, on aura le Trophée des Champions au Koweït, deux matchs décisifs en Ligue des Champions puis un tour de Coupe de France si on remporte le premier match. Pour y arriver, il ne faut pas seulement allumer la lumière en janvier, il faut y penser avant : récupérer les joueurs, gérer l'effectif sans causer des dommages», a insisté RDZ.
Entre janvier et début février, la saison de l'OM risque effectivement de connaître un tournant avec un calendrier dantesque : Liverpool et le Club Bruges en Ligue des Champions, le Trophée des Champions face au Paris Saint-Germain, un potentiel tour de Coupe de France et les matchs de Ligue 1 contre Nantes, Angers, Lens, le Paris FC, le PSG, Strasbourg et Brest. Autant dire que De Zerbi aura besoin de plusieurs joueurs en forme à tous les postes pour nourrir des ambitions.
Une gestion assumée
Avec cette idée en tête, l'Italien a ainsi insisté sur la nécessité d'un suivi au quotidien. Pour tenter d'aligner la meilleure équipe selon la forme de ses troupes, mais aussi en se projetant sur les rendez-vous à venir et en impliquant l'intégralité de son effectif. «Je ne parle pas seulement physiquement, mais aussi mentalement. Il faut s'habituer à jouer tous les trois jours un match très important. C'est compliqué et je tente de garder tous les joueurs concernés dans le groupe. (...) Après, je fais aussi des erreurs, je ne suis pas infaillible», a terminé De Zerbi. Le terrain sera le seul juge...
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