OL-PSG : la DTA reconnaît finalement une erreur d'arbitrage !

Ce mardi, la Direction Technique de l'Arbitrage de la Fédération Française de Football a reconnu une erreur de l'arbitre Benoît Bastien et de la VAR lors du choc entre l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain (2-3) dimanche en Ligue 1 : le but de Khvicha Kvaratskhelia n'aurait pas dû être accordé.

Le but de Kvaratskhelia n'aurait pas dû être accordé.

Les plaintes de l'Olympique Lyonnais étaient donc justifiées... Après la défaite face au Paris Saint-Germain (2-3) dimanche en Ligue 1 au Groupama Stadium, les Gones ont déploré plusieurs décisions arbitrales défavorables.

Lundi, Amaury Delerue, membre de la Direction Technique de l'Arbitrage de la Fédération Française de Football, a pris la parole en validant tous les choix de l'arbitre Benoît Bastien et de la VAR sur ce match. Sauf que la DTA a finalement reconnu une erreur...

Le but de Kvaratskhelia n'aurait pas dû être accordé !

En effet, dans un communiqué officiel ce mardi, l'instance a expliqué que le but de Khvicha Kvaratskhelia n'aurait pas dû être accordé en raison d'une faute de Vitinha sur Tanner Tessmann. «L'analyse de cette situation est plutôt complexe dans la mesure où elle présente différents critères d'interprétation relevant d'une 'zone grise'», a précisé, en préambule, la DTA.

«Cependant, considérant le contact de la jambe droite du joueur parisien sur l'arrière de la jambe d'appui du joueur lyonnais très légèrement antérieur à la déviation du ballon, ce contact pouvant expliquer la chute du joueur lyonnais, la décision technique priorisée par la Direction de l'Arbitrage est l'annulation du but et la reprise du jeu par un coup franc direct en faveur de l'équipe lyonnaise», a tranché l'organisme. Sur cette action, l'OL a donc bel et été lésé.

Les autres décisions ont été approuvées

Par contre, la DTA a approuvé les autres décisions de Monsieur Bastien et de la VAR sur cette rencontre. Dans son débrief, elle est d'ailleurs revenue sur la main potentielle du défenseur parisien d'Illya Zabarny dans sa propre surface : il y avait bien faute de Ruben Kluivert sur cette action. «La poussée fautive de l'attaquant lyonnais n°21 dans le dos du défenseur parisien n°33, sanctionnée sur le terrain par l'arbitre, est avérée et intervient avant le possible contact entre le ballon et la main du joueur parisien n°6. Ainsi, conformément aux lois du jeu, la décision prise par l'arbitre est correcte et ne saurait être réinterrogée par le possible contact postérieur entre le ballon et la main du défenseur. C'est la raison pour laquelle le travail de l'arbitre vidéo sur cette situation aurait pu se terminer définitivement sur cette analyse», a fait savoir l'instance, tout en indiquant qu'une analyse a tout de même été réalisée sur le geste de l'Ukrainien.

«Toutefois, en ce qui concerne le possible contact entre le ballon et la main du défenseur dans une position illicite, l'arbitre vidéo a utilisé les différents angles de caméras mis à sa disposition pour caractériser l'éventuel contact avec certitude. Etant dans l'impossibilité d'affirmer l'existence de ce contact en excluant le moindre doute, donc de qualifier cette décision 'd'erreur manifeste', il a décidé à juste titre de ne pas intervenir davantage», a terminé la DTA. Pour Lyon, la pilule reste difficile à avaler...

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