Brésil : Ancelotti a encore beaucoup de travail

Les débuts de Carlo Ancelotti à la tête du Brésil sont contrastés, l'entraîneur italien a encore beaucoup de travail devant lui pour maximiser les chances de la Seleção de remporter la Coupe du monde 2026. La défaite face au Japon (2-3) ce mardi en amical l'a rappelé.

Débuts contrastés pour Carlo Ancelotti avec le Brésil.

Semaine mitigée pour le Brésil de Carlo Ancelotti. Après un net succès contre la Corée du Sud (5-0) vendredi, la Seleção s'est fait surprendre par le Japon (2-3), ce mardi, malgré une avance de deux buts à la pause, à l'occasion d'un match amical à Tokyo. Une défaite logique pour des Auriverde remaniés au coup d'envoi.

Après six rencontres à la tête de la nation quintuple championne du monde, l'entraîneur italien affiche un bilan contrasté de trois victoires, un match nul et deux défaites. Et l'Italien sait sûrement l'étendue du travail qui l'attend pour que la sélection brésilienne figure parmi les favoris de la Coupe du monde 2026.

Une défense bis larguée

Ancelotti a pu tirer une première conclusion : pourvu, pour le Brésil, que Marquinhos, Gabriel Magalhães, Eder Militão et Alexsandro, les quatre premiers choix en défense centrale, soient tous d'aplomb pour le Mondial. Suite aux forfaits du Parisien et du Lillois, l'ancien entraîneur du Real Madrid avait aligné une charnière Militão-Gabriel qui a donné satisfaction contre la Corée du Sud. Mais face au Japon, Ancelotti a fait tourner et a donné sa chance à Fabricio Bruno et Lucas Beraldo, qui ont livré une performance catastrophique en étant fautifs sur les trois buts encaissés.

Le premier cité a fait n'importe quoi sur le but qui a relancé le Japon : mauvaise relance, glissade, et but offert sur un plateau à Takumi Minamino. Et le joueur de Cruzeiro s'est un peu plus enfoncé dans la foulée en ayant la possibilité de détourner une reprise de volée de Keito Nakamura qui prenait le chemin des filets… mais a finalement catapulté le ballon dans sa cage. Puis sur le dernier but nippon, c'est le joueur du PSG qui s'est mis à la faute en lâchant le marquage sur Ayase Ueda, dont le coup de tête vainqueur a offert au Japon la première victoire de son histoire face au Brésil après 13 tentatives infructueuses.

Des signaux plus positifs en attaque

Malgré l'absence d'un numéro 9 d'envergure - Matheus Cunha et Vinicius Junior ont été préférés à Richarlison pendant ce rassemblement -, Ancelotti a pu tirer des enseignements positifs de son animation offensive. Le Transalpin a relancé Rodrygo en l'alignant dans un rôle de meneur de jeu contre la Corée du Sud, qui a parfaitement convenu au joueur du Real, auteur d'un doublé. Estêvão et Vinicius s'étaient aussi montrés à leur avantage, mais l'attaque choisie ce mardi a été plus discrète.

Même s'il a été l'auteur du second but de la Seleção, Gabriel Martinelli a paru assez emprunté, tout comme son pendant à droite, Luiz Henrique, tandis que Vinicius n'a pas été en réussite dans un rôle de faux numéro 9. Les fondations du Brésil sont solides, mais pas le reste, et bien sûr, une Coupe du monde ne se gagne pas qu'à onze. Ancelotti a huit mois pour ajuster ce qui doit l'être.

 VIDEO : le but cadeau offert au Japon par Fabricio Bruno

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