Equipe de France : le casse-tête offensif
À une semaine de l'annonce de la liste des joueurs convoqués pour le rassemblement d'octobre, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps doit composer avec de nombreuses incertitudes. Notamment concernant le registre offensif.
En général, les listes du sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps, sont presque intégralement prédictibles à l'avance. Ce ne sera vraisemblablement pas le cas pour celle de jeudi prochain, notamment en ce qui concerne le secteur offensif.
Avec les blessures des uns, le temps de jeu réduit voire inexistant des autres, et les dernières innovations pas forcément concluantes, le patron des Bleus navigue à vue.
Forfait acté pour Dembélé, aucun risque pour Doué
En l'état, sans nouvelle indisponibilité d'ici-là, seulement trois joueurs composant la ligne offensive ont leur place assurée pour prendre part au rassemblement d'octobre et aux matchs contre l'Azerbaïdjan et l'Islande, comptant pour les qualifications à la Coupe du monde 2026 : Kylian Mbappé, Michael Olise et Marcus Thuram. En réalité, sa récente blessure rend sa participation légèrement plus incertaine, mais Bradley Barcola devrait être remis et lui aussi figurer dans cette liste.
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Après, c'est le flou total. Blessé aux ischio-jambiers lors du dernier rassemblement, le Ballon d'Or Ousmane Dembélé ne sera pas là. De même, après la guéguerre de septembre avec le Paris Saint-Germain, Deschamps ne devrait pas prendre le risque de convoquer Désiré Doué, qui sera au mieux tout juste de retour après avoir contracté un problème musculaire à un mollet contre l'Ukraine (2-0). Les deux hommes étaient là en septembre, mais pas Rayan Cherki, également blessé aux ischio-jambiers. Et le milieu offensif pourrait cette fois postuler.
Cherki peut-être un peu juste, Kolo Muani aussi
Selon le quotidien L'Equipe ce jeudi, le meneur de jeu de Manchester City va faire son retour beaucoup plus tôt que prévu. Ecarté des terrains depuis la fin août, l'ancien Lyonnais devait initialement observer au minimum sept semaines d'absence. Mais sa lésion a déjà cicatrisé. Le joueur de 22 ans pourrait faire son retour à la compétition le 1er octobre, contre Monaco en Ligue des Champions, ou le 5, face à Brentford en Premier League. À temps pour réintégrer les Bleus ?
Enfin, prêté par le PSG à Tottenham, Randal Kolo Muani, déjà absent en septembre à cause de son manque de rythme, n'a joué que 13 minutes avec les Spurs avant de ressentir une gêne au niveau d'une cuisse (bénigne a priori) qui le tient actuellement éloigné des terrains. L'attaquant polyvalent ne devrait pas être en mesure de répondre présent en octobre. En tout cas, Deschamps devrait limiter la prise de risques.
Akliouche discret mais reconduit ?
À ces incertitudes physiques, s'ajoutent d'autres énigmes, de nature sportive. Convoqué en septembre, Maghnes Akliouche traverse une période beaucoup plus compliquée à Monaco depuis son retour de sélection, et l'ailier n'avait pas vraiment marqué les esprits du staff tricolore. Jugé «discret sans que cela ne soit rédhibitoire», le nouvel international français n'a pas sa place acquise. Néanmoins, avec les contraintes susmentionnées, Deschamps n'aura pas l'embarras du choix. Le sélectionneur avait convoqué huit joueurs à vocation offensive en septembre, il ne devrait pas en appeler beaucoup moins en octobre.
Akliouche pourrait donc profiter de ce concours de circonstances pour s'offrir une seconde chance. Hugo Ekitike, entré à deux reprises en fin de partie lors du dernier rassemblement, devrait lui aussi avoir droit à une nouvelle expérience. Enfin, rappelé pour le match contre l'Islande (2-1), Kingsley Coman reste lui aussi dans les petits papiers et pourrait avoir l'occasion de pallier ces indisponibilités. En octobre, les Bleus seront loin de présenter l'attaque dont ils devraient disposer au Mondial.
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