Leverkusen : Ten Hag, premiers pas... et premier naufrage
Pour son premier match sur le banc du Bayer Leverkusen, Erik ten Hag a vécu un début amer avec une lourde défaite contre les U20 de Flamengo (5-1). Un simple amical, certes... mais attention tout de même.
Parti au Real Madrid, Xabi Alonso suivra probablement le travail de son successeur, Erik ten Hag, choisi par le Bayer Leverkusen pour prendre le relais. Une mission qui a commencé d'une drôle de manière pour le Néerlandais.
Une claque pour commencer
Pour sa première sur le banc du Werkself, le coach passé par l'Ajax a subi un large revers (5-1) face... aux U20 de Flamengo. Ce n'est qu'un match de pré-saison, qui plus est face à des joueurs prêts physiquement, mais une telle débâcle, ça ne passe jamais totalement inaperçu. «Le résultat semble mauvais, mais je m'en fous des scores en préparation» , a reconnu le Batave après la partie. «Nous devons toujours gagner, même en hauteur» , a rajouté le principal intéressé. Mais entre les intentions et la réalité du terrain, un gouffre s'est creusé dès la première sortie.
Car l'héritage laissé par Xabi Alonso est lourd. Très lourd. Leverkusen sort de deux saisons historiques : un titre de champion en 2023-2024, une deuxième place en 2024-2025, et seulement 3 défaites sur les 68 derniers matchs de Bundesliga. Une machine huilée, structurée, conquérante. Repartir de zéro, comme le dit ten Hag – «le passé ne compte plus» – est peut-être une nécessité… mais aussi un énorme pari. Le style, les repères, les leaders... Tout ou presque est à reconstruire pour Leverkusen.
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Un effectif à rebâtir
Et la reconstruction ne se limite pas au banc. Sur le marché, le Bayer a perdu gros. Florian Wirtz (136 M€), Jeremie Frimpong (40 M€), Odilon Kossounou (20 M€), Jonathan Tah (2 M€), Gustavo Puerta (3,5 M€), tous sont partis. Sans oublier Granit Xhaka, annoncé sur le départ, voire Emiliano Buendia, Nordi Mukiele et Mario Hermoso, non conservés. Même Matej Kovar, pourtant prometteur, a quitté le navire. Une ossature décimée et un groupe qui n'a plus rien de celui qui a régné sur l'Allemagne en 2024.
Dans ce contexte, le recrutement semble surtout miser sur l'avenir. Jarell Quansah (22 ans), Malik Tillman (23 ans), Ibrahim Maza (19 ans), Tim Oermann (21 ans), ou encore Axel Tape (17 ans) illustrent cette stratégie. Du potentiel, mais peu de garanties immédiates. Mark Flekken (32 ans) arrive bien avec un minimum d'expérience, mais c'est maigre pour encadrer une telle révolution. «Nous devons créer une nouvelle ère» , a insisté Ten Hag. Mais à ce stade, la question est simple : cette saison sera-t-elle de transition… ou d'exposition ?
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