Palmeiras : "50 kilos sur le dos", Vitor Roque au fond du trou...
Acheté pour 30 millions d'euros par le FC Barcelone à l'Athletico Paranaense, Vitor Roque a été revendu pour cinq millions de moins à Palmeiras en février dernier. Pour le même résultat que lors de son passage en Catalogne ou son prêt au Betis Séville la saison passée : une grande déception.

Il ne suffit pas d'avoir l'étiquette de «pépite brésilienne» pour percer au plus haut niveau. Vitor Roque, annoncé comme le futur numéro 9 de la Seleção après des débuts tonitruants sous les couleurs de l'Athletico Paranaense il y a maintenant trois ans, en sait quelque chose.
Acheté pour 30 millions d'euros par le FC Barcelone en janvier 2024, celui qu'on surnomme «El Tigrinho» (le petit tigre en VF) a été prêté au Betis Séville six mois plus tard, avant d'être revendu à Palmeiras en février dernier pour 25 millions d'euros.
Muet depuis le mois de mai
Le Barça a décidé d'arrêter les frais avec ce flop, qui n'aura donc inscrit 2 petits buts en 16 matchs disputés. Et, dans le sens inverse, Palmeiras a cru bon de boucler le transfert le plus cher de l'histoire du championnat brésilien ! Problème : Vitor Roque déçoit encore et toujours. Malgré son prix, le buteur qui a fêté ses 20 ans en février dernier est loin d'être indiscutable aux yeux de son entraîneur Abel Ferreira, et son compteur reste bloqué à 3 réalisations en 25 rencontres… depuis le mois de mai !
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Le 11, plus précisément, à l'occasion d'une courte victoire face à Sao Paulo (1-0) avec un but en sortie de banc pour l'ancien Barcelonais. Depuis, plus rien, avec une nouvelle bulle de statistiques lors de la Coupe du monde des Clubs. Muet pour la 10e fois consécutive face à Mirassol (1-1) ce jeudi, le «petit tigre» a perdu ses griffes et n'a pas été épargné par Ferreira en conférence de presse. «Il a joué en Europe et est international brésilien, il va devoir améliorer certaines choses et il le sait», a-t-il démarré.
A. Ferreira - «L'impression qu'il joue avec 50 kilos sur le dos»
«Maintenant, il doit accepter qu'il traverse une mauvaise passe et faire une chose : continuer à travailler. Il a 20 ans, oui, mais j'ai l'impression qu'il joue avec 50 kilos sur le dos», a regretté le coach portugais, qui a également rappelé le poids du prix de son transfert, et son envie d'aider un joueur en difficulté. Généralement, les Brésiliens en échec sur le Vieux Continent retrouvent rapidement le goût du jeu une fois de retour au pays, mais cela ne semble pas être le cas de Vitor Roque, qui n'y arrive toujours pas…
D'après vous, Vitor Roque exprimera-t-il un jour tout son potentiel ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…