Coupe du monde des clubs : "un jouet dans les mains du PSG", la presse espagnole pas tendre avec l'Atletico...
Au lendemain de la lourde défaite concédée par l'Atletico Madrid contre le Paris Saint-Germain (0-4), dans la Coupe du monde des clubs, la presse espagnole n'épargne pas les Colchoneros de Diego Simeone. Elle est aussi admirative du niveau affiché par le PSG.
Il n'y a pas eu match. Dimanche soir, le Paris Saint-Germain a étrillé l'Atletico Madrid (4-0) pour son entrée en lice dans la Coupe du monde des clubs. Un score sans appel qui reflète parfaitement la domination totale des Parisiens sur cette rencontre : 74% de possession pour le PSG, 816 passes contre 275, 16 tirs (11 cadrés) contre 5 (1 cadré).
Un «vieil» Atletico «dépassé»
Cette nouvelle leçon infligée par le Paris SG a évidemment été suivie de près en Espagne, où la presse ne se montre pas tendre avec une équipe madrilène totalement dominée et sans réaction sur la pelouse. Les Colchoneros ont été «réduits à néant» pour El País. Pour Marca, les hommes de Diego Simeone n'ont opposé «aucune résistance» devant les champions d'Europe. De son côté, Mundo Deportivo fustige «un Atletico dépassé» .
«Ce vieil Atletico est un jouet dans les mains du PSG» , écrit le journaliste Alberto R. Barbero dans les colonnes de Marca. Avant de cibler certains joueurs, comme Antoine Griezmann, «au même niveau que ces derniers mois» , ou Giuliano Simeone, «plus concentré sur l'arbitre que sur autre chose» . L'autre grand quotidien madrilène AS évoque un «cauchemar américain» pour la formation de Liga. Mundo Deportivo en remet aussi une couche sur un Griezman, qui «a été dévoré comme toute son équipe par le pressing du PSG.»
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«Magnifiques» , «un régal» , le PSG encensé !
A l'inverse, la presse espagnole se montre admirative du Paris SG entraîné par Luis Enrique. AS qualifie le champion de France de «meilleure équipe d'Europe» . Pour Marca, Paris a «imposé sa loi» . «Le champion d'Europe sort les muscles» , lance Mundo Deportivo. De son côté, Marca souligne les individualités parisiennes «magnifiques» et évoque «un régal sur le plan collectif» .
«C'est une équipe, pas une addition d'individualités, la plus grande erreur de la dernière décennie, la plus grande erreur du Qatar, obsédé par l'idée de réunir les plus grands joueurs du monde» , peut-on lire dans AS. Un changement également souligné en Italie, où La Gazzetta dello Sport met en avant le travail de Luis Enrique : «le miracle est d'avoir transformé un groupe de jeunes talents, parfois paresseux, en machines assoiffées de sang. Le résultat est létal» . Le PSG tentera de confirmer encore un peu plus son statut de favori du tournoi vendredi prochain (3h) face à Botafogo.
«Mucho PSG», les Unes de Marca et de Mundo Deportivo
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