PSG : Vitinha, le maestro infatigable
Buteur et homme du match, Vitinha a encore impressionné face à l'Atletico Madrid (4-0), lors de l'entrée en lice du PSG dans la Coupe du monde des clubs. Le milieu de terrain portugais est sur un nuage.
Le Paris Saint-Germain a débuté sa Coupe du monde des clubs par un large succès face à l'Atletico Madrid (4-0), dimanche soir. Deux semaines après son sacre en Ligue des Champions, le club de la capitale a assumé son statut de meilleure équipe d'Europe face à son principal adversaire dans le groupe B.
Malgré l'enchaînement des matchs et un soleil de plomb sur la pelouse du Rose Bowl, les Parisiens ont affiché une maîtrise impressionnante. «On s'est très bien sentis malgré la chaleur, a déclaré Vitinha au micro de DAZN après la rencontre. On a essayé d'avoir le contrôle comme toujours et de les faire courir.» Avec le milieu portugais dans son équipe, c'est tout de suite plus simple.
Encore une grosse prestation pour Vitinha
Nommé homme du match et noté 8 sur 10 par la rédaction de Maxifoot, le joueur de 25 ans a encore impressionné hier soir. L'international portugais a dicté le tempo et a été la première rampe de lancement des attaques parisiennes. Il a été récompensé de sa belle performance en marquant le deuxième but de son équipe pour faire le break avant la pause (45e+1).
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L'action de son but résume assez bien la supériorité physique des Parisiens sur cette rencontre, en plus d'une technique nettement supérieure. Alors que les Colchoneros souffraient sous la chaleur de Pasadena, Vitinha, lui, était frais comme un gardon pour profiter d'un bon travail de Khvicha Kvaratskhelia. Trouvé par le Géorgien dans l'axe, l'ancien joueur du FC Porto se baladait entre quatre adversaires avant de décocher une frappe du droit sur la gauche de Jan Oblak.
Vitinha – «c'est ma génétique : j'aime bien courir»
Il ne faut pas oublier que le Lusitanien disputait une finale de Ligue des Nations avec le Portugal (contre l'Espagne ; 2-2, 5-3 tab) il y a une semaine à Munich, à 9 600 kilomètres, après avoir joué une finale de Ligue des Champions une semaine plus tôt (face à l'Inter Milan, 5-0). «J'essaie de récupérer le plus vite possible, de dormir, d'utiliser tous les outils à ma disposition, a-t-il confié. Après, c'est aussi ma génétique : j'aime bien courir et donner des solutions à mes coéquipiers, parfois même alors que je suis fatigué.»
Dans une fin de saison interminable, Vitinha ne semble pas ressentir la fatigue. Il avait d'ailleurs l'esprit assez clair dans les dernières minutes de la rencontre pour laisser son coéquipier Kang-in Lee tirer et inscrire le penalty 4-0. «Aujourd'hui, c'était moi le tireur. Mais je ne suis pas attaquant, je n'ai pas besoin de marquer comme un attaquant, a-t-il expliqué. S'il y a 3-0 ou 4-0, un bon score, on donne le penalty à un attaquant qui a besoin de marquer. C'était le cas pour Kang-in.» Classe, en plus de cela.
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