PSG : Kvaratskhelia en mission
Recrue phare du dernier mercato hivernal, Khvicha Kvaratskhelia a rapidement conquis le Paris Saint-Germain. L'ailier géorgien a désormais l'occasion d'écrire une page de l'histoire du club en cette fin de saison, avec deux nouveaux titres en ligne de mire.

A seulement 24 ans, Khvicha Kvaratskhelia peut déjà être considéré comme un des plus grands joueurs de l'histoire du football géorgien. Pour devenir le plus grand de tous, il devra enchaîner les bonnes saisons et garder la constance qui est la sienne depuis son explosion à Naples au début de l'exercice 2022-2023 alors qu'il était complètement inconnu du grand public.
Si des grands noms de son pays tels que Manuchar Machaidze, Ramaz Shengelia, Slava Metreveli, Mikheil Meskhi, David Kipiani ou encore Boris Paichadze, tous des légendes du Dinamo Tbilissi, où «Kvaradona» a débuté sa carrière, n'ont pas eu la chance de porter la tunique de la Géorgie indépendante de l'Union Soviétique, leur cadet, lui, a eu cette possibilité.
Kvaratskhelia en plein rêve
Mieux encore, il a été un des grands artisans du joli parcours des Croisés jusqu'aux 8es de finale du dernier Euro en Allemagne avec une victoire historique contre le Portugal (2-0). Un point de plus dans son héritage qu'il espère encore plus glorieux. Par plus glorieux, il pense forcément à un sacre en Ligue des Champions, le trophée le plus prestigieux dans le football de club. Une mission réussie par un seul joueur de son pays jusqu'ici : Kakhaber Kaladze, avec l'AC Milan, en 2003 et 2007, accompagné par une pléiade de stars.
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Le joueur recruté pour 70 millions d'euros au Paris Saint-Germain en janvier dernier peut-il imiter son illustre compatriote, devenu maire de Tbilissi en 2017 ? Il l'espère et y croit, même s'il ne pensait pas que cela aurait pu être possible aussi vite. «Non, je n'aurais jamais imaginé ça. Tout s'est passé si vite. Maintenant, je suis très heureux d'être ici et d'avoir l'opportunité de disputer une finale de Ligue des Champions» , a assuré le maestro du PSG dans un entretien accordé à Sky Italia. «C'est comme un rêve.»
K. Kvaratskhelia – «nous sommes ensemble dans ce défi»
Il faut dire que Kvaratskhelia est revenu de loin. L'été dernier, il avait soumis sa volonté de changer d'air sans obtenir de bon de sortie. Contrairement à Victor Osimhen, plus pressant, moins patient, il n'avait pas forcé la main de ses dirigeants, attendant le bon moment. Alors que l'attaquant nigérian a brillé à Galatasaray et va encore tester le marché, le numéro 7 du PSG, en perte de vitesse au début de l'hiver et légèrement blessé, a pour sa part déjà trouvé ses repères à Paris où il s'est rendu indispensable à Luis Enrique en un rien de temps.
Une intégration express qui s'explique par sa proximité avec l'entraîneur espagnol, en qui il a entièrement confiance avant de retrouver l'Inter. «Je ne pense pas qu'ils aient besoin de mon aide. Ils regardent les matchs et sont mieux préparés que moi. Bien sûr, je peux donner mon avis, car j'ai joué plusieurs fois contre l'Inter. Je sais à quel point ils sont forts. S'ils ont besoin de mon aide, je donnerai évidemment mon avis. Nous sommes tous ensemble dans ce défi» , a terminé le Parisien. Alors, un, deux ou trois titres pour ses cinq premiers mois au PSG ? Réponse le 31 mai.
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