![]() L’ogre Monégasque mange le Lyon
L'AS Monaco s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France face à l'un de ses prétendants au titre de Champion de France (4-1). Le match a pourtant été équilibré pendant une heure, avant que Morientes auteur d'un coup du chapeau, ne mette son équipe sur les rails de la qualification. Les données de la rencontre Ce match était sans aucun doute le duel au sommet de ces huitièmes de finale de Coupe de France. Opposant le premier au troisième du championnat de L1, cette rencontre était pour Lyon l'occasion de gommer la défaite du mois dernier (3-0) et de se repositionner psychologiquement par rapport aux Monégasques. Pour Monaco, elle était une possibilité d'enfoncer le clou moralement vis-à-vis des Lyonnais, mais aussi de rester dans la course pour un éventuel doublé Coupe-Championnat. Sur le plan de la composition des équipes, Didier Deschamps devait se passer de Ludovic Giuly et Edouard Cissé, blessés. Il avait également décidé de laisser au repos Patrice Evra, Sébastien Squillaci, Vassilis Zikos et de prendre dans le groupe Jim Ablancourt, Arnaud Lescure, Nicolas Hislen et Nicolas Maurice-Belay, joueurs de CFA. Quant au groupe de Paul Le Guen, il est amputé de Mahamadou Diarra encore à la CAN puisqu'il joue la demi-finale avec le Mali, et de Christophe Delmotte qui reprend après une blessure. emplacement publicitaire Les principaux faits du match - Sur la première véritable occasion du match, l'OL ouvre la marque suite à un débordement de Govou côté droit, qui rentre légèrement dans l'axe avant de centrer à ras de terre, Peguy Luyundula s'efface intelligemment, Giovanni Elber au point de pénalty reprend et trompe Flavio Roma de l'intérieur du pied droit (0-1, 14') - Bonne frappe de Lucas Bernardi de plus de 35 mètres qui manque de lober Grégory Coupet, mais le ballon passe au-dessus de la transversale (35') - Emmanuel Adebayor face à Coupet mais un contrôle un peu long de l'attaquant monégasque permet au portier lyonnais de se saisir du ballon (42') - Frappe de Luyundula de 20 mètres cadrée mais qui n'inquiète pas Roma (45') - Excellent contrôle orienté de Fernando Morientes qui élimine Edmilson avant de tromper Coupet d'une superbe frappe enroulée du pied droit (1-1, 46') - 1-1 à la mi-temps, rien n'est joué dans ce choc des huitièmes de finale - Doublé pour Morientes. Débordement côté gauche de Rothen qui dépose littéralement le ballon sur la tête de Morientes. Celui-ci reprend victorieusement le centre après s'être défait du marquage de Jérémie Berthod en plongeant au premier poteau (2-1, 58') - Et de trois pour l'Espagnol ! Ce but est le petit frère du second. Centre de Givet venu de la gauche et reprise smatchée de la tête de Morientes au deuxième poteau (3-1, 61') - Dans la surface monégasque, Govou décale du bout du pied Elber qui frappe de l'intérieur du droit sur le poteau, Roma était battu. Le match est loin d'être fini (62') - Tir contré de Bryan Bergougnoux qui vient de rentrer, mais Govou a suivi, il reprend le ballon en se retournant mais ne parvient pas à battre Roma auteur d'un bel arrêt(72') - Bon travail de Adebayor dans la surface qui profite à Prso pour un tir à angle fermé obligeant Coupet à se coucher (84') - Passe en profondeur de Adebayor pour Plasil qui se retrouve en duel face à Coupet. Celui-ci joue bien le coup et excentre le joueur de Monaco complètement à gauche de la surface de réparation. Plasil réussit tout de même à se retourner et à centrer pour Prso qui prend le meilleur sur Edmilson et marque dans le but vide (4-1, 85') La prestation de Monaco Les joueurs de Didier Deschamps ont réalisé un match sérieux et appliqué. Ils ont pourtant été rapidement menés au score (but d'Elber à la 14') mais n'ont jamais semblé inquiets. Ils ont même donné l'impression de revenir relativement facilement au score juste avant la pause, bien que ce soit sur un exploit individuel de Fernando Morientes. Le joueur espagnol a été bien sur le meilleur homme de la partie en inscrivant 3 buts de grande classe. Toutefois, les Monégasques auraient pu marquer plus tôt avec un peu plus d'application technique de la part d'Emmanuel Adebayor qui s'est procuré plusieurs occasions mais a manqué de précision dans le dernier geste. En seconde période, tout le bloc équipe est monté d'un cran, les joueurs ont resserré le marquage et effectué un pressing plus haut sur le terrain. Ce qui a eu pour effet de leur permettre de prendre l'avantage rapidement. A partir de cet instant Lyon a été contraint de pousser pour égaliser, laissant des brèches au milieu, dans lesquelles les joueurs de la principauté ont parfaitement su s'engouffrer. Rothen encore une fois auteur d'une passe décisive, a été très performant sur son côté gauche. Il faut également souligner la bonne performance de Flavio Roma, réalisant quelques arrêts décisifs. Gaël Givet aura lui été quelque peu à la peine face à Sidney Govou, avant de donner une balle de but et Dado Prso n'a pas joué longtemps mais a quand même réussi à marquer. En outre, on a pu constater que même avec de jeunes joueurs tel que Jim Ablancourt, Arnaud Lescure, Nicolas Hislen et Nicolas Maurice-Belay, Monaco reste Monaco, ce qui prouve la qualité de la réserve monégasque. La prestation de Lyon Les Lyonnais ont très bien commencé la partie en ouvrant la marque par Giovanni Elber sur la première véritable occasion du match. Sidney Govou a, à l'image de l'action par laquelle est arrivé le but, donné du fil à retordre à Gaël Givet, mais sans permettre à son équipe d'aggraver le score. Il aura tout de même été le meilleur Lyonnais, se battant jusqu'à la fin. L'OL malgré quelques bonnes phases de jeu, n'aura pas été réellement à la hauteur de sa réputation et de son potentiel. A part Govou, et Elber auteur du but et d'une frappe sur le poteau, les joueurs de Lyon ont manqué d'agressivité, de créativité. On n'a pas vraiment reconnu cette équipe qui ne semblait pas jouer un match de coupe, exception faite du début de match. Sur le plan individuel, Coupet n'a rien pu faire sur les buts qu'il encaisse, il a même évité que l'addition ne soit plus lourde. Et si les satisfactions se trouvent du côté des attaquants, notamment de Bryan Bergougnoux, qui a remplacé avec brio Elber, en étant très actif, prenant des risques et faisant la démonstration de sa bonne technique ; les déceptions sont défensives. Edmilson n'a pas eu son rendement habituel, à l'image du quatrième but monégasque, sur lequel il ne s'impose pas face à Prso. Berthod lui, a connu des difficultés à tenir Morientes. Qualification logique de Monaco mais il faut reconnaître que le résultat est sévère et ne reflète ni la valeur des équipes, ni la physionomie de la rencontre. En effet s'il ne fait aucun doute que Monaco a été supérieur, Lyon n'a pas été véritablement dominé, que ce soit dans le jeu ou au nombre d'occasions. Cependant, l'ASM s'est montré tout simplement plus présente et surtout plus réaliste. Au final, le score lourd de ce match risque de laisser des traces dans les esprits lyonnais. L'essentiel des autres matchs Le FC Nantes (L1) n'a pas fait de détail face à Brest (National), pour rejoindre les quarts de finale, en gagnant 4-0. Les Canaris se sont en effet qualifiés plus facilement qu'au tour précédent, puisqu'en seizièmes de finale ils avaient dû aller jusqu'aux tirs aux buts pour éliminer Auxerre (L1). Dijon (National) s'est qualifié aux tirs aux buts (4-2) face à Reims (National). A l'issue du temps réglementaire, le score était 1-1. Amiens (L2) s'est qualifié aux dépens de Caen (L2) par le plus petit des écarts, 1-0. Amiens a ouvert la marque à la neuvième minute et a su garder son avance minimum jusqu'au terme de la rencontre. La fiche technique : Publiez un commentaire avec votre compte Facebook, Yahoo, Hotmail ou AOL
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