PSG : l'entame folle qui a perdu Arsenal
Moins bien depuis quelques matchs, le Paris Saint-Germain s'est logiquement imposé sur la pelouse d'Arsenal (0-1), mardi, en demi-finale aller de la Ligue des Champions. Une rencontre quasiment parfaite du champion de France qui a immédiatement fait plonger son adversaire, incapable de se relever.
Dans le football, tout va très vite. Sept mois après sa première visite à l'Emirates Stadium qui s'était soldée par une défaite implacable et sans discussion possible (2-0), le Paris Saint-Germain a joué un bien vilain tour à Arsenal (0-1), mardi, en demi-finale retour de la Ligue des Champions. Un match que le champion de France a bien maîtrisé avec une entame parfaite.
Une première demi-heure parfaite
Après plusieurs rencontres peu convaincantes et notamment un premier revers en Ligue 1 contre Nice (1-3), vendredi, les Parisiens ont rapidement réussi à se mettre au niveau d'une telle affiche. Il a fallu un peu moins de trois minutes à Ousmane Dembélé pour redémarrer son compteur, bloqué lors de ses cinq dernières sorties, après une action rondement menée avec 27 passes consécutives. Un modèle de construction pour inscrire le seul et unique but d'une rencontre disputée qui a été de moins en moins spectaculaire au fil des minutes.
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Moins spectaculaire car le PSG a géré le tempo à sa guise grâce à une première demi-heure assez exceptionnelle. A l'aise avec le ballon, sûrs de leur football et harmonieux dans leurs déplacements, les protégés de Luis Enrique ont déjoué à merveille le pressing londonien, totalement inopérant. Une gestion du ballon et de l'espace qui ont complètement perdu des Gunners pris à leur propre piège et incapables de trouver la solution pour mettre leur plan en place. Une physionomie de match inédite pour Mikel Arteta et ses protégés.
Un scénario inédit pour Arsenal
Depuis le début de la compétition, Arsenal ne s'était jamais retrouvé dans cette situation, à devoir rattraper un but de retard sur sa pelouse. En dehors du nul face au PSV (2-2), après une gifle monumentale à l'aller (1-7), la formation anglaise avait plané face à tous ses adversaires à l'Emirates Stadium : le PSG (2-0), donc, mais aussi le Shakhtar (1-0), Monaco (3-0), le Dinamo Zagreb (3-0) et surtout le Real Madrid (3-0). Dans le dur après seulement trois minutes, les partenaires de William Saliba n'ont pas su comment s'y prendre.
L'absence de Thomas Partey, fer de lance dans l'entrejeu, a énormément pesé. Avec un Declan Rice perdu qui a tenté de se substituer au Ghanéen, Arsenal n'a jamais été à dans le coup, ne sachant pas s'il fallait s'exposer pour rattraper son retard ou rester plus prudent pour éviter les vagues adverses. Un manque d'expérience à ce niveau de compétition qui s'est clairement fait ressentir face à un adversaire bien décidé à effacer les erreurs du passé et surtout celles aperçues au même stade du tournoi contre Dortmund (0-1, 0-1), la saison passée.
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