Arsenal-PSG : du repos avant la C1, fausse bonne idée ?

Contrairement au Paris Saint-Germain, Arsenal ne jouera pas en Premier League ce week-end avant la demi-finale aller de Ligue des Champions entre les deux équipes mardi (21h). Un repos bienvenu pour l'entraîneur londonien Mikel Arteta, mais est-ce vraiment une bonne idée ?

Deux jours de repos en plus pour Arsenal par rapport au PSG.

Le hasard fait parfois bien les choses. Opposé à Crystal Palace lors de la 34e journée de Premier League, Arsenal affrontera les Eagles ce mercredi (21h) et non ce week-end, son adversaire ayant une demi-finale de FA Cup à disputer contre Aston Villa samedi.

De quoi permettre aux Gunners de se reposer pendant cinq jours avant l'un des deux matchs les plus importants de la saison, à savoir la demi-finale aller de Ligue des Champions face au Paris Saint-Germain mardi (21h) à l'Emirates Stadium.

M. Arteta - «c'est bien d'avoir un peu de repos»

«Cinq jours sans match, c'est ce que nous avons. Profitons de l'occasion, tout d'abord, pour gagner mercredi face à une très bonne équipe, qui a également un très bon bilan à l'extérieur. Après cela, nous aurons le temps de bien préparer le match contre le PSG. Le nombre d'options dont nous disposons n'est pas très élevé, notamment en raison de l'origine des blessures de certains joueurs et du nombre de minutes qu'ils peuvent jouer», a analysé l'entraîneur londonien Mikel Arteta, pas mécontent.

«Mais c'est bien d'avoir un peu de repos, parce que nous sommes très peu nombreux en ce moment», a ensuite confirmé le technicien espagnol en conférence de presse. L'ancien adjoint de Pep Guardiola pense sans doute à sa star Bukayo Saka, sortie sur blessure contre Ipswich (4-0) dimanche. L'ailier, dont l'état n'inquiète pas, va ainsi pouvoir se tester face à Crystal Palace, avant de se reposer pour ensuite défier le PSG. Mais une question se pose : Arsenal et ses joueurs seront-ils en manque de rythme ?

Cette fois-ci, Paris va enchaîner

«Je pense qu'arrivé à ce moment-là de la saison, c'est plutôt un avantage de ne pas jouer, expliquait l'entraîneur français Philippe Montanier dans Le Parisien entre les deux quarts de finale du PSG contre Aston Villa (3-1, 2-3) Ça permet de souffler, pas forcément physiquement mais surtout mentalement, car les joueurs enchaînent beaucoup de matchs. Cette pause va amener une certaine fraîcheur mentale et c'est positif. Souvent, ils en profitent pour voir leur famille, ils se régénèrent mentalement…»

Le terrain n'a pourtant pas donné raison à l'ex-coach de la Real Sociedad : Paris, dont la rencontre du week-end face à Nantes avait été reportée et finalement jouée ce mardi (1-1), a ensuite énormément souffert à Villa Park. Et, cette fois-ci, le club de la capitale n'a justement pas demandé à décaler son match contre Strasbourg, programmé le samedi (17h) entre les deux manches de la demi-finale. Histoire de garder le rythme ? Sans doute, mais il ne s'agit vraisemblablement pas de l'unique raison.

Pourquoi le PSG a-t-il sombré à Villa Park ?

Car si le PSG a sombré à Birmingham, ce n'est pas uniquement à cause d'une supposée fatigue physique. Le problème semblait davantage mental, comme souvent avec les Parisiens lors des manches retours. Et reporter le match face à Strasbourg n'aurait justement fait que reporter le problème. Ousmane Dembélé et compagnie vont donc enchaîner : Nice vendredi (20h45), Arsenal mardi, Strasbourg samedi et retrouvailles avec les Gunners le mercredi suivant. Une bonne idée ? Réponse dans deux semaines…

D'après vous, le PSG aurait-il dû faire reporter son match contre Strasbourg ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…