PSG : le soulagement de la presse française après la qualification
Battu par Aston Villa (3-2), mardi, le Paris Saint-Germain a tout de même validé sa qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Une performance moyenne en Angleterre qui a sérieusement refroidi les observateurs, notamment en France.

Le Paris Saint-Germain remportera-t-il sa première Ligue des Champions dans un mois et demi ? La possibilité n'est pas à écarter. Tombeur d'Aston Villa (3-1, 2-3), le champion de France attend désormais de savoir s'il affrontera le Real Madrid ou Arsenal dans le dernier carré. Une chose est certaine : il devra être bien plus sérieux à qu'à Villa Park pour réaliser son rêve.
Un ouf de soulagement pour les médias français
Dithyrambique la semaine passée, la presse française a moins bien accueilli ce revers à Birmingham. «Happy End (fin heureuse)» , a titré L'Equipe. «Ce n'est pas ainsi que l'on imaginait la marche en avant de Paris vers les demi-finales, pas en visitant à ce point le doute et la trouille immenses d'une déconvenue. Le PSG s'est mis presque tout seul dans les ennuis» , a toutefois concédé le média sportif, élogieux envers Gianluigi Donnarumma, qui «a permis au PSG (...) de se qualifier» .
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De son côté, Le Figaro a évoqué «un PSG proche du naufrage» . «Mais que ce fut difficile» , a poursuivi le quotidien généraliste. «Le grand frisson» , a choisi Le Parisien pour sa une. «Bousculé, pétrifié, mais qualifié !» , a embrayé le LP, qui n'a pas manqué de faire référence au «fantôme de la remontada» suite aux trois buts inscrits par les Villans pour retourner la situation. «L'ancien PSG a resurgi» , a même osé le média régionaliste, lui aussi reconnaissant envers le gardien italien, décisif à plusieurs reprises.
Pour Ouest-France, l'épée de Damoclès a failli tomber sur les têtes parisiennes après trois mi-temps de haut niveau. «L'équipe de Luis Enrique s'est liquéfiée après la pause. Irrationnel, dingue, irrespirable…» , a reconnu le journal édité à Rennes. «Et que se serait-il passé si Donnarumma n'avait pas été là ? À deux reprises, le portier italien a permis aux Parisiens de s'éviter une terrible désillusion» , a insisté le périodique, qui a abordé des potentielles retrouvailles avec Kylian Mbappé.
La presse britannique moins sévère
En Angleterre, les tabloïds ont tiré leur chapeau à Aston Villa après cette performance héroïque contre une équipe objectivement plus forte. Les observateurs ont néanmoins concédé que le PSG avait fait le plus dur à l'aller au Parc des Princes. «Le PSG a été tellement impressionnant qu'il était difficile d'imaginer Aston Villa revenir» a soufflé le Daily Mail même si «une nouvelle perte de sang-froid fatale a semblé possible pendant un moment» .
La BBC a elle mis en avant la capacité de la bande à Luis Enrique à faire preuve de résilience dans un contexte compliqué. «Le PSG s'est accroché comme si sa vie en dépendait» , a écrit le radiodiffuseur britannique, lui aussi impressionné par Donnarumma, «qui a évité une chute spectaculaire» . Devant le Prince William, «les Français, avec des idées très différentes sur la monarchie héréditaire, ont décidé de mettre Villa à la guillotine» , a confessé The Sun.
Ailleurs que dans les deux pays concernés, La Gazzetta dello Sport a fait preuve de chauvinisme en mettant en avant la prestation réussie de son protégé. «Gigio a sauvé le PSG» , a assené le média aux papiers roses. «Le PSG souffre mais avance» , a analysé Marca, concentré sur l'opération remontada du Real Madrid face à Arsenal. Un match que les partenaires d'Ousmane Dembélé suivront avec attention.
Le soulagement de la presse française
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