Coupe du monde 2026 : l'Argentine rappelle au Brésil et à Raphinha qui est le patron
Qualifiée avant même de jouer, l'Argentine n'a fait qu'une bouchée du Brésil (4-1), la nuit dernière, lors de la 14e journée des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 en Amérique du Sud. Une belle raclée pour rappeler la hiérarchie sur le continent entre les deux grands rivaux.

Une question d'honneur. Après les propos très offensifs de Raphinha, qui a qualifié les hommes de Lionel Scaloni de «connards» qu'il fallait «tabasser» , l'Argentine a mis une belle gifle au Brésil (4-1), la nuit dernière, lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Le plus fort, c'est l'Argentine
Une surprise ? Pas vraiment. Il faut remonter à la demi-finale de Copa América en 2019 pour retrouver la trace d'un succès de la Seleção sur l'Albiceleste (2-0). Depuis, et avant la rencontre disputée il y a quelques heures, les deux formations ont croisé le fer à cinq reprises pour trois succès argentins sur la plus petite des marges (1-0) et deux nuls (0-0). Ce duel, qui aurait pu être pour du beurre pour le champion du monde en titre, qualifié avant même de jouer suite au nul entre la Bolivie et l'Uruguay (0-0), a été l'occasion de rappeler la hiérarchie sur le continent.
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Un «superclasico» qui a tourné court puisque l'Argentine a inscrit trois buts en première période par l'intermédiaire de Julian Alvarez (4e), Enzo Fernandez (12e) et Alexis Mac Allister (37e). Si Matheus Cunha (26e) a profité d'une perte de balle de Cristian Romero pour relancer les visiteurs, les locaux ont su garder leur sang-froid pour prendre définitivement le large grâce à une très jolie réalisation de Giuliano Simeone (71e). Un festival de bout en bout et la quasi assurance de terminer en tête des éliminatoires à quatre journées du terme.
J. Milei – «imaginez si Messi avait été là...»
Pas vraiment réputés pour être des enfants de choeur, les Argentins ont logiquement réglé leurs comptes avec leurs plus grands rivaux. Si Emiliano Martinez s'est offert une série de jongles dans le dernier quart d'heure afin de chauffer le Monumental et de provoquer des Brésiliens impuissants, Nicolas Otamendi n'a pas manqué de remettre Raphinha à sa place. «Parle moins» , a lancé le capitaine du soir avant un début d'altercation, en référence à sa sortie peu appréciée dans un entretien accordé à Romario avant la rencontre.
«Nous, on a l'habitude de parler sur le terrain, on continue à faire notre truc» , a pour sa part embrayé Leandro Paredes, plus sobre mais non moins grinçant. Même le président argentin, Javier Milei, y est allé de son commentaire. «C'est une danse morbide. Imaginez si Messi avait été là...» , a souligné le chef d'État. Car oui, Lionel Messi, blessé, n'a même pas participé à ce festival, preuve de la marge immense qu'a cette équipe à un peu moins d'un an de défendre son titre dans la partie nord des Amériques.
L'Argentine sera-t-elle encore la grande favorite de la prochaine Coupe du monde ? N'hésitez pas à réagir et débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...