PSG : Hidalgo inflexible sur le dossier du Parc des Princes
En désaccord avec la mairie, le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al Khelaïfi, avance dans son projet de construction d'un nouveau stade. La maire Anne Hidalgo regrette son initiative mais s'oppose toujours à la vente du Parc des Princes.
Le Paris Saint-Germain, c'est le Parc des Princes, et inversement. Pour de nombreux supporters, il est inconcevable de voir le club de la capitale ailleurs que dans l'enceinte de l'ouest de la ville. Et pourtant, c'est bien le chemin qui devrait être choisi par la direction actuelle.
En effet, Nasser Al Khelaïfi a changé son fusil d'épaule après plusieurs tentatives d'achat du stade appartenant à la mairie de Paris. Ne parvenant pas à convaincre ses interlocuteurs, le président de la formation francilienne a désormais le projet de construire un nouvel écrin en banlieue plus ou moins proche.
Une offre de 38 M€ jugée ridicule par Hidalgo
Présente dans l'émission C à vous, Anne Hidalgo est revenue sur les discussions avec les décideurs du PSG. «Vendre le Parc des Princes, ce n'est pas possible, parce que c'est un bien extrêmement important» , a répondu la maire de Paris, intransigeante sur ce sujet depuis plusieurs mois désormais. On était entré dans une discussion… »
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«Accepter une offre de vente du Parc des Princes à 38 millions d'euros, c'est spolier les Parisiens, c'est vous mettre dans une difficulté majeure parce que c'est totalement indécent, et à partir du moment où on était dans un écart de prix aussi important, il est hors de question pour moi de spolier les biens des Parisiens» , a insisté la femme politique.
Des solutions toujours envisageables
«A partir de là, il y a d'autres solutions qui sont utilisées par d'autres clubs dans le monde, c'est-à-dire le bail de très longue durée» , a poursuivi la membre du Parti Socialiste. Effectivement, le PSG a reconduit son bail emphytéotique pour 30 années en 2014, moyennant un loger estimé entre 2 et 2,5 millions d'euros par saison, une somme jugée «basse» par l'adjoint à la mairie de Paris, Pierre Rabadan.
«On ne vend pas un bien de la ville en le sous-valorisant, en le bradant, ça n'existe pas. Il faut juste revenir à des choses absolument plus raisonnables» , a insisté Hidalgo, qui ne compte pas à infléchir sa position. «La place du PSG est bien sûr dans son Parc des Princes historique, il a toute sa place, et les moyens existent pour qu'il y reste.»
Que pensez-vous des propos d'Anne Hidalgo ? Que doivent faire les dirigeants du Paris Saint-Germain ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …
