Lille : le penalty qui fait jaser...
Alors que Lille avait pris les devants face au Borussia Dortmund (1-2, 1-1 à l'aller) mercredi lors de son 8e de finale retour de Ligue des Champions, un penalty litigieux a fait basculer la rencontre… Le président du LOSC Olivier Létang s'est même interrogé sur la partialité de l'arbitre.

Lille avait beau ne pas réaliser le match de sa vie, avoir eu toute la réussite du monde en première période tant sur le but de Jonathan David que dans sa propre surface, son 8e de finale retour de Ligue des Champions contre le Borussia Dortmund (1-2, 1-1 à l'aller) mercredi a basculé sur une décision arbitrale litigieuse.
À peine entré dans les 16,50 mètres de Lucas Chevalier sur un service de Julian Brandt, l'attaquant du BvB Serhou Guirassy s'est effondré, après une légère poussette de Thomas Meunier dans son dos. Un geste aux lourdes conséquences puisque l'arbitre Sandro Schärer a immédiatement désigné le point de penalty.
Un penalty inexistant pour Ennjimi
Cette décision interroge forcément, d'autant plus que, une semaine plus tôt, le défenseur central de Liverpool Ibrahima Konaté se rendait coupable d'une bousculade bien plus flagrante dans le dos de l'attaquant du Paris Saint-Germain Bradley Barcola, sur une situation similaire, lors du 8e de finale aller (1-0). Et là, aucune faute n'avait été signalée.
Interrogé par le quotidien L'Equipe, l'ancien arbitre international Saïd Ennjimi estime il n'y avait pas lieu de siffler faute sur Guirassy. «Il n'y a pas penalty, c'est extrêmement sévère. Il n'y a pas photo. Le joueur de Dortmund est à peine touché et en rajoute», a jugé l'ex-officiel de Ligue 1. Une déclaration qui ne peut que renforcer le sentiment d'amertume des Lillois…
Les gros doutes de Létang
Présent en zone mixte après la rencontre, le président du LOSC Olivier Létang a évoqué le sujet de l'équité en s'interrogeant sur le choix de l'arbitre. «Pour moi, il n'y a pas faute. Quand il y a eu la désignation de l'arbitre, quand j'ai vu qu'il était Suisse-Allemand, j'ai trouvé ça assez particulier. À la mi-temps, il parlait avec les joueurs de Dortmund en allemand exclusivement», a déploré le dirigeant lillois.
Et celui-ci de mettre sur la table un autre fait de jeu litigieux : «Il y a le penalty, le carton rouge (non sorti, ndlr) sur Waldemar Anton, vous avez vu que Niko Kovac l'a sorti immédiatement après la faute. Il fait la même faute qu'en première période, il reçoit un carton jaune une fois et pas l'autre», a-t-il ajouté. Une fin de parcours cruelle à bien des égards.
VIDEO : le penalty litigieux accordé au Borussia Dortmund
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