OM : l'échange houleux qui a conduit à la mise à l'écart de Mbemba !
Mardi, le défenseur central Chancel Mbemba a été mis à pied par l'Olympique de Marseille, qui l'accuse de s'être mal comporté auprès d'un membre de l'équipe dirigeante. La Provence dévoile cet échange houleux entre le joueur et Ali Zarrak, l'adjoint de Medhi Benatia.
Rien ne va plus entre l'Olympique de Marseille et Chancel Mbemba. Comme évoqué ce mercredi, le défenseur central de 29 ans a été mis à pied par le club phocéen hier en raison d'un mauvais comportement auprès d'un membre de l'équipe dirigeante.
Ce soir, on en sait un peu plus sur cette affaire. En s'appuyant sur plusieurs témoignages, La Provence a reconstitué l'échange houleux ayant conduit à la mise à pied du Congolais qui, poussé vers la sortie à un an de la fin de son contrat, s'entraînait déjà depuis plusieurs jours avec la réserve dirigée par Jean-Pierre Papin.
«Tu m'appelles cousin ? Ça commence mal...»
D'après le quotidien régional, le Marseillais a franchi la ligne rouge après un match amical face à Grasse, samedi dernier. Dans le vestiaire, le joueur aurait eu une conversation animée avec Ali Zarrak, l'adjoint de Medhi Benatia et responsable de la section pro2 (la réserve). Selon plusieurs témoins de la scène, tout serait parti d'un refus du joueur de disputer une prochaine rencontre face à Villefranche.
«Je te préviens cousin, la semaine prochaine, je ne viendrai pas à ton match de merde (sic) où il y quatre heures de route à faire» , lance Mbemba à Zarrak, selon la retranscription publiée par La Provence. «Tu m'appelles cousin ? Ça commence mal... Ecoute Chancel, ce n'est ni le lieu, ni l'endroit. On verra où l'on en sera la semaine prochaine. Et si tu es convoqué, je te demanderai de répondre présent» , lui répond le dirigeant.
Des doigts d'honneur pour finir
Mais l'international congolais insiste : «Tu ne me connais pas cousin. Jeudi prochain c'est mon anniversaire, donc vendredi (le jour du match face à Villefranche), je serai blessé là et là... (Il montre son pied droit et gauche).» Zarrak s'agace : «Je te préviens Chancel, je ne suis pas ton cousin. Quand tu t'adresses à moi, tu me parles de façon respectueuse, tu m'appelles Ali, pas cousin. D'accord ?»
«Tu t'appelles Ali, mais tu es un Africain. Donc, je t'appellerai cousin. Et je t'appelle cousin si je veux» rétorque Mbemba. «Chancel, c'est la dernière fois que tu m'appelles cousin. On va en rester là, et je compte sur toi pour le match la semaine prochaine, si tu es convoqué» , insiste Zarrak. Avant un dernier affront du joueur : «Tiens, c'est pour toi et ton président» , lance-t-il en mimant un doigt d'honneur, puis un autre. On connaît la suite…
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