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Sochaux retourne la situation
Par Fabien Zaghini - Actu Coupe De La Ligue, Mise en ligne: le 05/02/2004 à 00h42
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Bousculés 120 minutes durant par l'enthousiasme stéphanois, les Sochaliens ont exploité les rares errements défensifs de leurs hôtes pour arracher leur ticket pour une seconde finale de coupe de la Ligue consécutive sur la pelouse de Saint-Etienne (3-2 ap).

Un stade Geoffroy Guichard plein comme un oeuf, un adversaire d'envergure européenne et un ticket pour le Stade de France en jeu : l'AS Saint-Etienne renouait mercredi soir avec les grandes soirées d'un passé loin mais toujours aussi vif dans l'esprit collectif. Pensionnaire de Ligue 2 pour la troisième saison consécutive, «une anomalie» selon Frédéric Antonetti, l'ASSE a retrouvé de l'ambition cette saison et figure parmi les promus virtuels en occupant la troisième place de son championnat. Bien que la priorité reste la montée, les Verts ne peuvent s'empêcher de briller en coupe de la Ligue. Plus à l'aise face aux équipes de L1 (3-2 à Lille, 2-0 contre Nice) que face aux défenses regroupées de L2, les jeunes stéphanois (plus faible moyenne d'âge L1 – L2 – National confondus) étaient prêt à renverser des montagnes comme leurs illustres prédécesseurs. Un vent de folie verte dont les Sochaliens tenait rigueur avant le coup d'envoi. En course pour une place en Champion's League, toujours qualifié en Coupe de l'UEFA après avoir sorti Dortmund et avant de défier l'Inter de Milan, le FC Sochaux ne boxe pas dans la même catégorie que Saint-Etienne. De plus, après la claque reçue à Rennes (4-0) après avoir enchaînés quatorze matches sans défaites fin 2003, les Lionceaux n'ont pas gambergé ces derniers temps en dominant Montpellier à la Mosson (3-1) puis en disposant de l'OM (2-1).

Si aucun blessé n'est à déplorer d'un côté comme de l'autre, Frédéric Antonetti et Guy Lacombe ne pouvaient pas aligner leurs équipes types pour cette demi finale de coupe de la Ligue. Côté stéphanois, outre l'absence de Mendy (CAN avec le Sénégal), Bridonneau et Hognon étaient suspendus suite à une obscure décision de la Ligue suite aux échauffourées qui ont émaillé la fin de rencontre à Lorient. Deux absences qui handicapaient le secteur défensif stéphanois, mais la force des Verts réside dans son potentiel offensif, orchestré par Jau avec l'appui à la relance du ticket Sablé – Hellebuyck, et portée par son trio Marin – Citony – Compan. Quant à Sochaux, Richert était encore convalescent, et Frau s'occupait d'endosser le rôle du danger numéro un en l'absence de son compère Santos.

Les principaux faits du match

- Carteron dans la moitié de terrain sochalienne sollicite Compan pour un une-deux, pénètre dans la surface et adresse une frappe croisée à ras de terre qui passe au milieu de la défense et qui surprend Gnanhouan (1-0, 18e).

- Citony se déchire sur la gauche vers le point de corner pour adresser un centre en cloche au premier poteau. Compan saute plus que tout le monde et trompe Gnahouan d'une tête croisée (2-0, 21e).

- Coup franc excentré côté droit pour Sochaux. Mathieu enroule sa frappe au second poteau. Le ballon passe au dessus du mur et d'Hernandez, Janot immobile le voit mourir dans son petit filet (2-1, 41e).

- Long centre en cloche de Citony que Jau récupère de volée au-delà du second. Sa reprise frôle la barre de Gnahouan (53e).

- Frau s'échappe à la limite du hors jeu pour se présenter seul face à Janot, mais sa frappe à ras de terre ne trouve pas le cadre (59e).

- Lancé dans la surface, Oruma passe en revue la défense stéphanoise par un crochet qui le ramène face au but de Janot, qu'il crucifie d'une pichnette appuyée (2-2, 60e).

- A l'angle de la surface stéphanoise, Frau arme sa frappe mais Janot la repousse des deux points en corner (62e).

- Centre de Quaye côté droit pour Citony aux 6 mètres qui place une tête piquée sur Gnanhouan (86e).

- Tall relance de la tête sur Compan à 20 mètres, qui prend le temps d'armer une frappe flottante qui oblige Gnanhouan à se détendre (88e).

- Oruma récupère le ballon au milieu de terrain, décale Frau qui mène la contre attaque et qui retrouve Oruma dans la surface, qui n'a pas plus qu'à tromper Janot du bout du pied (2-3, 103e).

- A la lutte dans la surface, Quaye exécute un retourné de volée que Gnanhouan va cherché au ras de son poteau gauche (110e).

- Coup franc sur le côté droit pour Saint-Etienne. Jau trouve la tête de Sablé devant Gnahouan mais le ballon frôle la barre (117e).

La prestation de Saint-Etienne

Comme contre Nice au tour précédent, l'ASSE a élevé son niveau de jeu pour prendre l'ascendant sur son adversaire. Pour ce faire, les Verts se sont appuyés sur un milieu de terrain présent et étouffant. La paire Sablé – Hellebuyck a pris ses quartiers dans l'entrejeu et le quatuor offensif Jau – Citony – Marin – Sablé a semé le trouble dans une défense sochalienne habituée à plus de sérénité. Si les déchets techniques, notamment de la part de Marin, n'ont pas favorisé le développement de certaines phases de jeu, l'enthousiasme et la hargne des Stéphanois ont profondément bousculé l'arrière garde doubiste, mise en échec par la montée rageuse du capitaine Carteron et le bond spectaculaire de Compan. Mais sur deux heures de jeu, sans son canalisateur défensif Hognon et son efficace latéral Bridonneau, l'ASSE a eu quelques absences coupables. Déjà la réduction du score de Mathieu profitait de la naïveté stéphanoise, et l'égalisation d'Oruma arrivait dans une mauvaise passe des Verts. La perte du contrôle au milieu de terrain en fin de première période s'est confirmée dans l'entame de la seconde période, et la précipitation des défenseurs verts a profité au métier d'Oruma, victorieux de la défense d'un simple appel dans son dos et d'un crochet plein de sang froid. Par la suite, la réussite n'a pas souri aux tentatives de Citony et Compan, et une nouvelle erreur d'appréciation au milieu de terrain a eu pour sanction le but décisif d'Oruma. Mais l'énergie et l'intensité n'ont jamais faibli.

La prestation de Sochaux

Les Sochaliens l'ont emporté sans développer le football pétillant de leurs prestations habituelles. Privés du ballon 80% du temps par le milieu de terrain stéphanois, les Lionceaux ont traversé les quarante premières minutes sans donner signe de quelconque maîtrise. Le but contre le cours du jeu de Mathieu sur coup franc suite au réajustement tactique de Guy Lacombe (un joueur offensif –Pagis- à la place d'un joueur défensif -Boudarène), avant la mi-temps, a relancé le FC Sochaux. Un FCSM qui, le temps du premier quart d'heure au retour des vestiaires, a repris le contrôle sur la pelouse et a logiquement égalisé. Las. Le temps pour Saint-Etienne de ressortir de sa torpeur et Sochaux était renvoyé sur sa cage pour cadenasser une surface prise d'assaut par l'incroyable envie des Verts.
Mais là est la force d'un club de Ligue 1, résister aux assauts adverses et exploiter les erreurs défensives pour faire mouche. Réalisme. Oruma a parfaitement donné raison à ce schéma, récupérant un ballon au milieu de terrain avant d'être à la conclusion de ce qui sera le but de la qualification. Les Sochaliens auront mis trente minutes à entrer dans le match, surpris par les velléités d'une AS Saint-Etienne portée par un public en furie, et auront su faire le dos rond aux initiatives stéphanoises à défaut de briller par leur animation offensive. Un coup de pied arrêté pétri de réussite, deux ballons dans la surface bien exploités, trois buts. Tarif minimum, tarif flatteur.

Le réalisme sochalien a finalement eu raison de la folie stéphanoise. La logique a été respectée. Rageant pour les 36 000 supporters présents au stade Geoffroy Guichard, mais suffisant aux Lionceaux pour s'offrir une revanche en finale de coupe de la Ligue. Pour les Verts, les trois mois et demi de compétition restant à disputer seront consacrés à la lutte pour la montée en L1, une promotion que mérite le peuple vert qui a justifié avec ferveur la renommée du Chaudron.


La fiche technique :

Saint-Etienne – Sochaux : 2-3 après prolongation (2-1)
Stade Geoffroy Guichard
36 000 spectateurs environ
Temps frais, terrain bosselé
Arbitre : M. Layec
Buts : Carteron (18e), Compan (21e) pour Saint-Etienne ; Mathieu (41e), Oruma (60e, 103e) pour Sochaux
Avertissements Hernandez (8e) pour Saint-Etienne ; Boudarène (9e), Mathieu (76e) pour Sochaux

Saint-Etienne : Janot – Carteron (cap.), Hernandez, Morestin, Ilunga – Sablé, Jau, Hellebuyck, Citony (Gomis, 105e) – Compan, Marin (Quaye, 74e)

Sochaux : Gnanhouan – Tall, Flachez, Monsoreau, Paisley –Isabey (Lonfat, 105e), Oruma, Boudarène (Pagis, 28e), Pedretti (cap.), Mathieu (Trapasso, 78e) – Frau



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