Ligue des Champions : le Real Madrid, une histoire sans fin
Longtemps sur un fil contre le Borussia Dortmund (2-0), le Real Madrid a remporté sa neuvième finale de suite en Ligue des Champions. Comme si tout était écrit à l'avance pour une équipe qui sait gagner même en livrant un mauvais match.

Le scénario était déjà connu. Même quand tout va mal, quand la victoire semble compliquée, le Real Madrid trouve toujours une solution. Face au Borussia Dortmund (2-0), samedi soir, les Madrilènes ont sauvé un match qui semblait leur échapper pour remporter leur neuvième victoire de suite en finale de la Ligue des Champions.
Le Real fantomatique en première période
Hier, le Real a peut-être livré son plus mauvais match de la saison en C1. Complètement à côté de la plaque pendant plus d'une heure, les hommes de Carlo Ancelotti, mangés dans tous les secteurs du terrain, ont subi les vagues allemandes et concédé plusieurs occasions. Il a fallu un grand Thibaut Courtois pour éviter à la Maison Blanche de rentrer aux vestiaires avec un ou deux buts de retard à la pause, alors que, de son côté, elle ne totalisait que deux tirs (non cadrés) en 45 minutes.
«Ça a été très dur, beaucoup plus que nous ne l'aurions pensé. (…) Je n'ai pas aimé notre niveau en première période. Nous avons perdu trop souvent le ballon et au mauvais endroit. Nous avons laissé jouer Dortmund comme il l'entendait» , a analysé Ancelotti après le coup de sifflet final. Le BVB a, en effet, joué à sa guise pendant 70 minutes, en empêchant le Real de faire son jeu et en donnant le tournis aux défenseurs espagnols.
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E. Camavinga – «quand on ne nous tue pas…»
Mais l'histoire, tout le monde l'a vue venir. Le Real a profité du fait d'être encore en vie pour dévorer sa proie qui gagnait en confiance. «On savait que c'était une équipe qui aime beaucoup jouer en contre-attaque, on a fait certaines erreurs, mais la leur a été de ne pas nous tuer. Quand on ne nous tue pas, on revient vite» , a lâché Eduardo Camavinga. «C'est l'identité du club, quand tout le monde pense que c'est terminé, nous augmentons notre niveau de jeu. C'est ce qui fait notre mentalité» , juge le milieu Federico Valverde
Comme une évidence, comme si tout le monde savait que, même malgré sa mauvaise performance, le Real allait finalement l'emporter en punissant son adversaire. Et comme souvent de manière inattendue. C'est Daniel Carvajal, un défenseur de 1,73 m, qui a repris un coup franc de Toni Kroos devant le colosse Niclas Füllkrug pour lancer son équipe vers la victoire. Neuf minutes après, Jude Bellingham a profité d'une passe en retrait, plein axe, de Ian Maatsen pour permettre à Vinicius Jr de faire le break et lancer le générique de fin en avance.
Décidément, ce Real ne change pas. Même après le départ de Karim Benzema l'été dernier, même dans une saison marquée par les graves blessures de David Alaba, Eder Militao et Courtois, la Maison Blanche se dresse fièrement, solide sur ses fondations, sans jamais s'effondrer lorsque les secousses se font plus intenses. Parce que le Real est un exemple d'abnégation et d'expérience. Parce qu'il est écoeurant pour ses adversaires. Chapeau.
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