Lyon : dos au mur, l'OL adore ça
En renversant Brest (4-3) en toute fin de match dimanche, l'Olympique Lyonnais a encore fait l'étalage de sa capacité de réaction. Les Bretons en sont la cinquième victime en l'espace de deux mois.
Quand Romain Del Castillo est allé punir son club formateur une seconde fois et donner deux buts d'avance au Stade Brestois, à 23 minutes de la fin de son déplacement à Lyon (3-4), dimanche, pas grand-chose ne laissait présager de la demi-heure qui allait suivre.
Mais quand Alexandre Lacazette a tout de suite remis l'OL dans le coup d'une volée imparable, de furieux airs du Lyon-Montpellier du 7 mai dernier, gagné 5-4 par les Lyonnais après avoir été menés 1-4 à l'heure de jeu, ont fait surface.
16 points pris après avoir été mené depuis février
L'analogie était encore plus crédible lorsque Nicolas Tagliafico a remis les compteurs à égalité dix minutes plus tard, avant qu'Ainsley Maitland-Niles n'inscrive le penalty du KO au bout de la nuit. Un scénario fou, un retournement dingue, mais Lyon n'en est pas à son coup d'essai. Depuis le début de saison en Ligue 1, les Gones ont pris 18 points après avoir été menés au score, dont 16 depuis le mois de février !
C'est plus que toute autre équipe, et plus fort encore lorsque 12 de ces 16 points ont été obtenus dans le dernier "quart-temps" du match. Avant de retourner Brest dans les 20 dernières minutes, l'OL avait renversé Nantes (3-1) dans le dernier quart d'heure une semaine plus tôt, idem à Toulouse (3-2) avant la trêve de mars, tout comme à Montpellier (2-1) le 11 février. Entre temps, Lyon s'était aussi imposé à Metz (2-1) après avoir pris le premier but mais s'était déjà mis dans le bon sens à l'heure de jeu.
Un 4-2-3-1 qui change tout
Derrière ce nouveau retournement de situation, il faut aussi mettre en lumière un changement tactique qui marche à tous les coups : le passage du 4-3-3 en 4-2-3-1, avec l'entrée de Rayan Cherki en numéro 10 à la place de Corentin Tolisso. Encore une fois très bon, comme il l'avait été à Nantes et Toulouse, l'international Espoirs a délivré le centre pour la volée de Lacazette sur le but du 2-3, avant de décaler Tagliafico sur l'égalisation. S'il a manqué le but ouvert dans la foulée, le meneur de jeu a tout de même changé la face du match. À force, son entraîneur Pierre Sage devrait lui trouver une place de titulaire.
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