OM : la recette pour gagner a été perdue...
Pourtant devant au score à deux reprises, l'Olympique de Marseille a concédé un nul frustrant contre le Shakhtar Donetsk (2-2) jeudi lors du 16e de finale aller de la Ligue Europa. En 2024, le club phocéen, à l'exception d'un tour de Coupe de France contre des amateurs, a perdu la recette pour gagner...
L'Olympique de Marseille ne sait plus gagner. Depuis un tour de Coupe de France contre Thionville (1-0) le 7 janvier, le club phocéen n'a plus connu la victoire en 2024 avec une élimination face à Rennes (1-1, 8-9 t.a.b.) dans cette compétition et surtout une série de trois nuls puis une défaite en Ligue 1.
Jeudi, les Marseillais pensaient se relancer en Ligue Europa, mais ont été accrochés sur le fil par le Shakhtar Donetsk (2-2) à l'occasion du 16e de finale aller.
Gattuso n'arrive pas à comprendre...
Bougé en première période, l'OM a pourtant pris l'avantage, à deux reprises, lors du second acte grâce à Pierre-Emerick Aubameyang et Iliman Ndiaye. Mais les Ukrainiens, bien aidés par des erreurs olympiennes, ont toujours réagi dans la foulée par Mykola Matviyenko et Eguinaldo. Avec un résultat frustrant concédé dans les ultimes minutes, l'entraîneur marseillais Gennaro Gattuso a même eu du mal à trouver une explication.
«Pourquoi on n'arrive pas à garder un résultat ? Je ne sais pas. En 30 années d'expérience je n'ai jamais vu ça. C'est la photographie de notre saison. Quand tu prends ce genre de KO, c'est dur mentalement. Cela m'est arrivé dans ma carrière en tant que joueur mais jamais en tant qu'entraîneur. Je ne comprends pas. C'est un peu comme une défaite. Il faut être objectif», a soufflé l'Italien en conférence de presse. Problème pour l'OM, cette faiblesse mentale se répète au fil des semaines, à l'image des nuls concédés contre Strasbourg (1-1) et Metz (1-1) en championnat.
Et forcément, les joueurs commencent à accuser le coup. «Je n'ai pas les mots, c'est inexplicable et frustrant. On réussit deux fois à mener et on encaisse un but dans les minutes qui suivent. On n'apprend pas de nos erreurs. Je ne sais pas quoi dire. C'est un problème global, de confiance, d'état d'esprit, de concentration, un mélange de tout», a lâché le milieu offensif Amine Harit en zone mixte.
Aubameyang, le discours cash !
Enlisé dans une véritable crise, l'OM compte sur ses leaders pour parvenir à se relancer. Avec un but et une passe décisive, Aubameyang a montré l'exemple, sur le plan sportif, contre les Ukrainiens. Et face aux médias, le Gabonais a également tenté de secouer ses partenaires. «C'est comme un virus. Pour l'enlever, il faut forcément avoir une prise de conscience, se rendre compte que ce qu'on fait n'est pas assez. Il faut, et excusez-moi du terme, se bouger le cul», a réclamé l'ancien buteur du FC Barcelone.
«Tout le monde est conscient qu'on peut faire dix fois mieux. Quand on joue réellement notre football, on sait faire la différence. Je ne vise personne en particulier. Je parle en tant que groupe, en tant qu'équipe. Moi le premier. À un moment, il faut dire les choses et avancer. Je reste positif, je ne dis pas qu'on doit balancer la saison par la fenêtre. Mais je pense qu'il faut être franc, dire les choses et avancer», a-t-il terminé. A Brest dimanche en L1, l'OM n'a déjà pas le droit à l'erreur pour éviter de faire certainement une croix sur une qualification en Ligue des Champions...
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