Angleterre : Barton part en croisade contre les consultantes... et tacle sèchement ses détracteurs
Réputé pour ne pas garder sa langue dans sa poche, Joey Barton a décidé de partir en croisade contre les consultantes. Malgré les nombreuses critiques dont il fait l'objet, l'Anglais ne compte pas se taire et a d'ores et déjà prévenu ses détracteurs.
«Tout homme qui écoute des femmes commenter ou co-commenter doit se faire tester. Les femmes ne devraient pas pouvoir parler avec une quelconque légitimité des matchs masculins.» Début décembre, Joey Barton s'est complètement lâché au sujet des consultantes, qu'il juge illégitimes pour traiter du football masculin. Des propos qui ont choqué en Angleterre.
Mais pour faire taire l'ancien joueur de l'Olympique de Marseille, il en faudra plus. Beaucoup plus. La semaine passée, il a franchi un cap supplémentaire dans ses critiques en allumant les deux anciennes joueuses Eni Aluko et Lucy Ward qui couvraient sur ITV la rencontre de FA Cup entre Crystal Palace et Everton (0-0), les comparant au duo de tueurs Fred et Rose West.
Barton et son arrière-grand-père
Alors que la chaîne de télévision et Gary Neville ont condamné les propos de l'homme de 41 ans, celui-ci a décidé de ne pas rester muet. Sur Twitter, l'ex-milieu de terrain de Newcastle s'est défendu en affirmant agir de la sorte en mémoire d'un de ses aïeux. «J'ai un arrière-grand-père qui a été gazé à Ypres en 1915. Il a reçu une médaille militaire pour sa bravoure plus tard au cours de cette guerre. Patrick Stanton est son nom. Recherchez sa citation si vous le souhaitez» , a d'abord expliqué le Britannique dans une série de messages.
Traduction : il n'est pas normal, qu'un siècle plus tard, les hommes laissent leur place aux femmes pour parler de leurs affaires. «J'ai un devoir envers lui. Et des centaines de milliers d'hommes comme lui. Ceux qui ont donné leur vie pour que vous puissiez avoir la vôtre» , a insisté Barton, droit dans ses bottes et décidé à remettre en place ses nombreux détracteurs. «Je ne resterai pas les bras croisés et ne vous laisserai pas détruire ce grand pays. Ce n'est pas parfait mais c'est définitivement mieux que la plupart des endroits sur cette Terre.»
J. Barton – «je suis ce mouton noir»
Conscient qu'il pourrait ne plus avoir le droit à la parole dans les médias traditionnels dans un pays où la question de la parité entre les hommes et les femmes est centrale, Barton n'a pas voulu se dégonfler. Il a d'ailleurs assuré être la victime dans cette histoire, affirmant que sa personnalité dérange. «Ils attaquent le messager et jamais le message. Peu de footballeurs ratés, de managers ratés, de criminels, de condamnés, de voyous violents font l'objet d'une telle publicité» , a insisté le joueur formé à Manchester City.
«Je suis ce mouton noir. Ce loup solitaire. Celui qui n'a pas besoin de votre argent, de votre influence, celui qui n'a pas peur de vous, que vous ne pouvez pas effacer. Vous devrez me tuer. J'en suis à une semaine de la nouvelle année et je vous ai tous, les woke, les anti-racistes, les défenseurs des genres, ceux du Covid, sur un putain de toast. Continuez à regarder et à danser sur mon rythme, espèce d'imbéciles» , a terminé Barton, fidèle à sa sulfureuse réputation.
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