OM-OL : la grosse colère de Grosso et Ponsot !
Présent face à la presse ce vendredi, Fabio Grosso et Vincent Ponsot ont critiqué la décision prise par la LFP de faire rejouer le match OM-OL au Vélodrome le 6 décembre prochain.
L'Olympique Lyonnais ne comprend pas. Au lendemain de la publication d'un communiqué pour annoncer sa décision de faire appel du choix de la Ligue de Football Professionnel (LFP) de faire rejouer le match OM-OL au Stade Vélodrome le 6 décembre prochain, le club rhodanien a exprimé son désarroi face à la presse.
F. Grosso – «c'est inadmissible»
Victime directe du caillassage du bus de l'équipe lyonnaise avant le match, le 29 octobre, Fabio Grosso a commenté cette décision en conférence de presse. Blessé au-dessus de l'oeil gauche, l'entraîneur lyonnais est encore marqué, extérieurement et intérieurement, par les incidents et s'inquiète pour l'avenir. «J'étais presque sûr qu'on ne retournerait pas là-bas, a confié l'Italien. J'ai vu qu'il ne s'était rien passé, avec les commissions, et je ne croyais pas que cela pouvait arriver.»
«Pour moi, c'est inadmissible, poursuit le coach des Gones. On ne doit pas faire passer ça comme une chose normale, c'est trop grave. On verra la décision à prendre. Pour quelque chose d'inadmissible, il faut prendre une décision forte, ou alors les choses inadmissibles reviendront, et ce sera plus grave, et peut-être que celui à qui cela arrivera ne pourra pas revenir parler. Pour moi, c'est une pensée difficile...»
Lyon ne veut pas de sanction sportive pour l'OM
Lyon pourrait-il refuser de jouer à Marseille ? «On n'en est pas là. On verra à l'issue des recours et on en parlera avec les joueurs et le staff» , a déclaré Vincent Ponsot devant les médias. Mais le directeur du football de l'OL est très remonté. «La commission a fait le choix politique de ne pas mettre un doigt là-dedans, mais je ne peux pas le comprendre pour un entraîneur qui a failli perdre son oeil» , a pesté le dirigeant rhodanien.
«On ne va pas s'arrêter là. On le doit à nos joueurs et au staff» , assure Ponsot. Avant d'annoncer clairement la position de Lyon : «Ce que l'on a subi nous il y a deux ans, le point retiré, le débat sur le match perdu, on ne veut pas que l'OM le subisse. Mais on veut pouvoir jouer au foot sans avoir peur ni risquer quoi que ce soit. On ne veut pas de sanction sportive, parce que les joueurs marseillais n'y sont pour rien. On veut jouer sur terrain neutre.»
«Je n'ai rien contre l'OM, ni contre ses vrais supporters, ni contre l'ambiance au stade, là-bas. Mais on ne peut pas penser qu'on doit jouer au foot avec un bus blindé» , a déclaré Grosso, alors que la préfète des Bouches-du-Rhône demande à l'OL d'utiliser «un bus mieux sécurisé avec double vitrage et anti-blast» pour son retour à Marseille. «Si le message est tout ce qui se passe en dehors du stade n'a aucune conséquence, il faudra l'assumer derrière» , a conclu Ponsot.
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