Lyon, Botafogo, Molenbeek... La galaxie Textor en pleine crise
John Textor n'a pas seulement des soucis à gérer à Lyon. L'homme d'affaires américain est également très critiqué face aux difficultés de plusieurs autres clubs qu'il détient via Eagle Football, comme Botafogo (Brésil) et Molenbeek (Belgique).
Pour le moment, John Textor n'est pas vraiment en réussite dans le football. Alors que son Olympique Lyonnais traverse une crise grave en France, son équipe de Botafogo pourrait tout perdre au Brésil après avoir dominé le championnat depuis la 6e journée. En Belgique, Molenbeek craint pour son avenir en première division.
Lyon en danger
Après onze journées de Ligue 1, Lyon (qui compte un match en retard contre l'OM) n'a toujours pas remporté la moindre victoire cette saison et occupe la dernière place du classement. Le remplacement de Laurent Blanc par Fabio Grosso sur le banc n'a pas changé grand-chose jusqu'à présent : l'OL ne propose rien dans le jeu, l'équipe est fragile psychologiquement et les joueurs ne donnent pas l'impression de pouvoir se transcender pour sauver le club.
Pire, Textor affiche un certain détachement face à la situation. «Après, ici, ça paraît fou parce que certains parlent de risque de relégation. Il n'y a pas de risque de relégation, mais on peut avoir une saison médiocre» , lançait l'homme d'affaires américain après la défaite face à Clermont (1-2), le 22 octobre. Pour la plus mauvaise équipe lyonnaise du 21e siècle, le spectre de la relégation plane pourtant déjà.
Botafogo peut laisser filer le titre...
De l'autre côté de l'Atlantique, Textor pensait se consoler avec Botafogo. Mais, alors que le titre semblait promis au club basé à Rio de Janeiro, qui a longtemps compté plus de 10 points d'avance sur son dauphin, rien ne va plus chez les pensionnaires du Stade Nilton-Santos. Ces derniers ont concédé lundi leur troisième défaite consécutive en championnat contre le Vasco De Gama (0-1) et partagent désormais la première place avec Palmeiras, qui compte un match en plus.
Dans cette période très tendue, Textor n'échappe pas également aux critiques au Brésil. Sa décision de se séparer de Bruno Lage alors que l'équipe caracolait en tête du classement passe mal auprès des supporters. D'autant que son successeur Lucio Flavio n'a gagné que deux matchs sur six. De plus, son coup de sang contre l'arbitrage après la défaite contre Palmeiras (3-4) n'a pas plu à la Fédération brésilienne (lire ici). Il a surtout mis en lumière la tension générée par la situation actuelle...
Molenbeek au bord de la zone rouge
En Belgique, la situation de Molenbeek est très préoccupante. Après sept matchs sans victoire en championnat, le club bruxellois est 11e du classement avec deux points d'avance sur la zone de relégation. Là encore, Textor est pointé du doigt pour avoir pris la décision de changer d'entraîneur durant la préparation pour placer Claudio Caçapa sur le banc à la place de Vincent Euvrard.
Un peu plus tôt, en mai dernier, l'Américain avait aussi écarté Thierry Dailly, le président historique du RWDM, qui avait racheté le club au niveau amateur en juin 2015 et l'avait fait remonter jusqu'en D2 belge avant l'arrivée de Textor en 2022. Ce dernier avait estimé que son départ ne changerait rien au fonctionnement du club. Comme pour Jean-Michel Aulas à Lyon, l'impact de ce changement a peut-être été minimisé par le natif de Kirksville...
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