OM : inquiet, Di Meco accuse Longoria et Marcelino
Accroché par Lille (0-0) au Vélodrome samedi dernier, l'Olympique de Marseille est distancé par ses concurrents en Ligue 1. Un début de saison décevant pour les supporters, y compris le consultant Eric Di Meco, pas tendre avec le président Pablo Longoria et l'ancien coach Marcelino.
Les sifflets commencent à s'intensifier au Vélodrome. Face à Lille (0-0) samedi, le gardien Pau Lopez et l'attaquant Pierre-Emerick Aubameyang se sont retrouvés dans le viseur des supporters.
Et à ce rythme, d'autres joueurs de l'Olympique de Marseille pourraient vite subir le même traitement.
Di Meco regrette Guendouzi
Il faut dire que le début de saison des Marseillais n'est clairement pas à la hauteur des ambitions affichées. Les progrès aperçus depuis la nomination de l'entraîneur Gennaro Gattuso ne suffisent pas. D'où l'appréciation d'Eric Di Meco.
«Moyen, c'est le mot» , a choisi le consultant de RMC pour qualifier le premier bilan de l'exercice. L'ancien Olympien estime que l'effectif a perdu en qualité à cause des choix du président Pablo Longoria. Cet été, le dirigeant a notamment laissé filer Mattéo Guendouzi (Lazio Rome), «qui était quand même un garçon qui avait un gros mental et qui imprimait toujours quelque chose sur le terrain» , regrette Di Meco, également surpris du départ de Cengiz Ünder (Fenerbahçe).
Sarr, Ndiaye, Correa…
«Il jouait beaucoup avec Tudor sur le côté, poste où l'on se rend compte que c'est très moyen, a constaté l'observateur de l'OM. Que ce soit Sarr, Ndiaye, Correa… Harit, quand il joue sur le côté, tu le perds c'est dommage.» Mais pour le consultant, déçu du rendement de Pierre-Emerick Aubameyang, la plus grande incompréhension concerne Alexis Sanchez. L'attaquant reparti à l'Inter Milan avait terminé la saison dernière avec 18 buts et 3 passes décisives toutes compétitions confondues. Avant d'être laissé libre par Longoria et par l'ancien coach Marcelino.
Sanchez, le «cadeau» de Marcelino
«On sait ce qui s'est passé avec Sanchez, a rappelé le champion d'Europe 1993. Il a patienté dans un premier temps, puis il est revenu vers le club pour négocier en vue d'une prolongation. A ce moment-là, on lui a expliqué que son profil n'entrait plus dans les cases du nouvel entraîneur. Donc en plus de partir en courant, il nous a fait un joli cadeau...»
«Peut-être que les dirigeants ont mis ça sur son dos, a-t-il envisagé. Il n'empêche que son profil ne correspondait pas. Et là chaque match qu'on voit passer avec les performances d'Aubameyang, on pleure.» Difficile de faire oublier la grinta et l'efficacité du Chilien. Tout comme les 10 points qui séparent l'OM du podium au classement provisoire.
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