OM : poisse ou maladresse ?
Comme face au Panathinaïkos en milieu de semaine, l'Olympique de Marseille a manqué de réussite contre Metz (2-2), vendredi. Mais l'OM peut aussi s'en vouloir...
Trois jours après avoir été éliminé de la Ligue des Champions par le Panathinaïkos, l'Olympique de Marseille a laissé filer une victoire à Metz qui lui tendait les bras (2-2). Avec un nouveau scénario rageant pour l'équipe de Marcelino.
Mardi, déjà, l'OM avait vécu une drôle de soirée au Vélodrome. Longtemps virtuellement qualifiés en menant 2-0 face au Panathinaïkos (défaite 1-0 à l'aller), les Marseillais avaient encaissé un but sur penalty à la 98e minute, après une main de Mattéo Guendouzi dans la surface, avant de craquer durant la séance des tirs au but.
A 11 contre 10, l'OM se fait renverser
A Saint-Symphorien, tout semblait réuni pour que l'OM se relance et enchaîne un deuxième succès en L1 après sa victoire contre Reims (2-1). Nettement dominateur et devant au tableau d'affichage dès la 14e minute grâce au premier but en L1 du jeune Emran Soglo, Marseille avait les cartes en main pour s'imposer. Mais rien ne s'est passé comme prévu pour les Marseillais.
Malgré l'expulsion du Messin Ababacar Lô à la 59e minute, l'OM s'est fait renverser en six minutes en encaissant des buts de Cheikh Sabaly (65e) et Georges Mikautadze (71e). Le premier est intervenu sur une frappe contrée par Rongier. Le second, largement plus évitable, sur un tir mal apprécié par Pau Lopez qui a laissé passer le ballon sous son ventre. En fin de match, Vitinha (82e) a tout de même permis à son équipe de sauver un point.
Deux buts annulés et trois poteaux
Comme face au Panathinaïkos, les Marseillais ont manqué de réussite face aux Grenats. Encore malheureux avec la VAR, qui a fait annuler deux buts de Pierre-Emerick Aubameyang et de Valentin Rongier, les joueurs de Marcelino ont encaissé deux buts casquettes et touché les montants à trois reprises. L'OM victime de la poisse ? Dans les rangs olympiens, on préfère pointer du doigt l'incapacité de l'équipe à tuer le match.
«Il y a des faits de jeu qui donnent l'impression qu'on a la poisse, c'est vrai. Mais on ne peut s'en vouloir qu'à nous-mêmes. Ce soir, la faute nous revient. (…) Lorsqu'on a le match en main, on doit le tuer. Ce soir, on n'a pas fait le boulot devant» , a concédé Aubameyang après une rencontre durant laquelle l'OM a totalisé 22 tirs pour 5 cadrés. «On doit en mettre 4 ou 5 je pense. J'ai l'impression que l'on n'a pas retenu la leçon, mais ça se travaille et on peut gagner en maturité pour mieux gérer ces matchs-là.»
L'OM ne veut pas douter
Après la rencontre, le capitaine Valentin Rongier a secoué ses coéquipiers. «En première période, on a beaucoup de situations et après on concède ces deux buts. On n'arrive pas à comprendre pourquoi ni comment. On domine la rencontre, ils prennent un carton rouge. Je ne sais pas si c'est de la suffisance, mais en tout cas il faut vraiment qu'on grandisse parce que ce n'est pas la première fois que ça nous arrive» , a averti le milieu de terrain.
«Il ne faut surtout pas douter, car on fait de bonnes choses, assure Aubameyang. On doit juste apprendre à tuer les matchs. On arrive à se créer de nombreuses occasions, maintenant il faut qu'on progresse dans la finition, ne plus laisser en vie nos adversaires. Car on domine nos matchs.» Marcelino et ses hommes savent désormais sur quel domaine insister lors des prochaines séances d'entraînement.
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