PSG : joueurs, entraîneur, dirigeants... Tout le monde est sur les nerfs
A quelques heures du choc contre Lille, le Paris Saint-Germain se retrouve dans le flou le plus total. Les mauvais résultats récents ont tendu l'ensemble des membres du club de la capitale, des joueurs aux dirigeants en passant par l'entraîneur.
L'enfer était promis au Paris Saint-Germain durant ce mois de février. Cela n'a pas raté. Pour la première fois depuis onze ans, le club de la capitale a enchaîné avec trois revers de rang contre l'Olympique de Marseille, Monaco et le Bayern Munich. Une mauvaise série qui pourrait se poursuivre face à Lille, ce dimanche. Un choc que le champion de France n'a pas préparé de la meilleure des façons.
Kimpembe bouillonne
Selon L'Equipe, de nombreux conflits parasitent le vestiaire parisien. Marquinhos se retrouve au centre de ceux-ci puisque le défenseur central brésilien a peu apprécié l'attitude de Presnel Kimpembe, parti à la rencontre des supporters au coup de sifflet final à Louis II. Alors qu'il a demandé à l'ensemble du groupe de regagner les couloirs de l'enceinte pour éviter de faire face aux fans en colère, l'Auriverde a «pu vivre comme un affront» cette désobéissance de son acolyte de la charnière défensive.
Le champion du monde 2018, qui a récemment effectué son retour après plusieurs semaines d'absence en raison d'une blessure au talon d'Achille, ne s'est d'ailleurs pas privé de faire part de son mécontentement vis-à-vis de la direction concernant les Titis. Il n'accepte toujours la politique qui consiste à se séparer des joueurs formés au club et n'hésite pas à se montrer proche de Warren Zaïre-Emery, Ismaël Gharbi ou encore El Chadaille Bitshiabu pour leur apporter son soutien dans cette phase d'apprentissage.
Galtier dans un étau
Et Christophe Galtier, dans tout ça ? L'entraîneur parisien est apparu assez tendu lors de sa dernière conférence de presse, n'acceptant pas certains reprochent à propos de ses choix et son approche du match contre le Bayern. Pourtant, le média sportif affirme que Nasser Al Khelaïfi, accompagné par l'Émir du Qatar, n'a pas du tout aimé ce qui a été proposé lors de ce choc, le président estimant que son équipe a montré une image de gagne-petit face à une formation qui était tout de même privée de trois cadres majeurs (Neuer, Hernandez, Mané).
Le manager passé par Saint-Étienne, qui cherche toujours la bonne formule avec ses trois attaquants, peu soucieux du travail défensif, a aussi été un brin agacé par l'intervention de Luis Campos à Monaco. Le fait d'avoir réprimandé Neymar et Marquinhos à la pause plutôt qu'en fin de match «pouvait ressembler à un dépassement de fonctions dont l'entraîneur n'a pas paru friand» . Autant dire que la victoire face au LOSC est impérative pour apaiser des tensions de plus en plus visibles au Camp des Loges.
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